
Jérôme Galabert, directeur du festival Sakifo, ne cache pas sa tristesse à l'annonce de cette décision. Il note, en substance, que cela ressemble à "un acte de censure". S'il ne nie pas le caractère texte violent de la chanson "Sale pute", il déplore que l'affaire soit ressortie à La Réunion, malgré les explications passées du chanteur.
Pour sa part, Didier Robert, président du conseil régional, explique que ce sont les valeurs de "la famille, de la tolérance" ou encore "du respect déterminé et absolu que l'on doit à chaque femme, à chaque homme, et à chaque enfant" qui ont amenés les élus de la commission permanente "à rejeter la demande de subvention de 150 000 euros sollicitée par les organisateurs du Sakifo 2012".
Si elle se félicite de ce vote, Catherine Gaud, conseillère régionale de l'Alliance, dit rester "vigilante", et ce, car dit-elle, "les droits des femmes et des enfants sont bafoués en permanence".
La direction du Sakifo maintient la programmation du rappeur. Orelsan se produit sur la scène principal du festival devant des milliers spectateurs déchaînés. Il n'y a aucun incident, aucune insulte à l'encontre des femmes "Je suis très content d'être finalement là ce soir. Je sais que des fois il y a des choses qui ne sont pas bien. Et chanter "Sale pute" c'est pas bien"explique Orelsan à son public. Il a aussi dit "merci pour le coup de pub"....
Poursuivi par l'association Ni pute Ni soumise pour le texte de cette chanson "Sale pute", Orelsan avait été relaxé par le tribunal correctionnel de Paris, le mardi 12 juin 2012.
mb/www.ipreunion.com
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