
Impayés, logements vacants, réhabilitation du parc ancien, la SNI ne fait pas partie "des financiers" et exerce "le même métier que la SIDR". Après la volonté de l'Etat de céder ses parts à la SNI, cette dernière compte être actionnaire majoritaire et avoir une main sur la direction du bailleur social réunionnais.
La première étape de la visite du président du directoire de la société, André Yché : rassurer les 487 salariés de la SIDR, qui selon lui "sont extrêmement motivés et sont près à donner le meilleur d'eux-mêmes". Exit les inquiétudes d'un éventuel plan social émanant des personnels, le travail de la SNI, "hebdomadaire" avec la SIDR, s'apparentera à "un nettoyage de printemps".
Par le biais de la notion de "parcours résidentiel", la SNI souhaite, au sein de la SIDR, développer l'accès à la propriété et entreprendre en priorité, la rénovation du parc existant, faisant face à un retard de réhabilitation. L'objectif est également d'adapter les logements à une population vieillissante et à l'augmentation de couples locataires sans enfant. Le point sera aussi fait sur les terrains non utilisés et les logements vacants.
Pour la SIDR, l'entrée de la SNI au capital permettra de l'aide et "une expertise" permettant au bailleur de tenir ses objectifs.
Le président du directoire de la SNI a quitté La Réunion ce mercredi 26 avril pour rejoindre Mayotte, où la SIM, bailleur local, est également concernée par ce rachat.
jm/www.ipreunion.com
Votre avis nous intéresse, soyez le premier à vous exprimer !