[LIVE/VIDEO/PHOTOS] Si aucune issue n'est trouvée, les transporteurs entreront dans l'action lundi

Crise des planteurs - Du charbon déversé devant la préfecture

  • Publié le 5 juillet 2017 à 18:16

De nouvelles actions des planteurs perturbent de réseau routier ce mercredi 5 juillet 2017. On ne circule plus au Barachois depuis ce matin. Un tracteur et des barrières barrent l'accès aux véhicules. Ce mardi, les sept députés de l'île ont adressé un courrier au ministère de l'Outre-Mer ainsi qu'à celui de l'agriculture afin d'être rapidement reçus. En parallèle, les transporteurs ont également adressé un courrier en début de matinée au préfet de La Réunion.

 

- Ce live est à présent terminé. Merci d'avoir suivi l'actualité en direct avec nous sur Imaz Press Réunion -

23h58 - Les agents communaux des services techniques nettoient la chaussée. Le charbon est déblayé petit à petit

23h50 - Une équipe des services techniques de la mairie de Saint-Denis est sur place. Des planteurs les apostrophent en leur demandant pourquoi les poubelles ne sont pas ramassées depuis plusieurs jours

23h32 - Les planteurs déblayent eux-mêmes les déchets ménagers qui se trouvaient sur la chaussée

23h14 - Des agents de la commune de Saint-Denis sont attendus au Barachois pour déblayer l'impressionnant tas de charbon et nettoyer la chaussée. Compte-tenu du volume à débarrasser, l'opération devrait être longue

23h11 - Des déchets ménagers - visiblement le contenu de plusieurs poubelles -, sont également déversés sur la chaussée

23h01 - Dans des circonstances encore indéterminées, le chargement de deux camions de charbon est déversé sur la chaussée au Barachoisface la préfecture. Les forces de l'ordre sont présentes en nombre sur place. La circulation est déviée

 

20h26 - La réunion de négociations avec les industriels est terminée. Pour rappel la dernière offre s'élevait à 98 centimes d'augmentation sur le prix de base de la tonne de canne. Des avancées auraient été effectuées aujourd'hui, sans pour autant satisfaire les syndicalistes.  L'arrangement serait en effet loin des 6 euros réclamés.

 

19h33 - Le cortège retourne très lentement devant la préfecture.

19h25 - Les tracteurs reviennent à la préfecture, après s'être arrêtés à la mairie. Ils ont obtenu la promesse que le maire viendrait les rencontrer dans les prochains jours. Suivez leur retour avec notre live Facebook.

18h28 - Les planteurs annoncent que, tant qu'ils n'auront pas rencontré Gilbert Annette, ils resteront près de la mairie. 

18h10 - Sur le Barachois, la majorité des planteurs a bon espoir qu'une sortie de crise soit trouvée dés ce soir. Même son de cloche pour Jean-Bernard Caroupaye qui annonce cependant s'être fixé "une feuille de route". Il précise que si aucune sortie de crise n'est trouvée, au plus tard ce vendredi, les transporteurs entreront dans la danse dès lundi avec un "plan B". 

La réunion de négociations est quant à elle toujours en cours. C'est la première fois qu'une rencontre avec les industriels dure aussi longtemps depuis le début du conflit.

18h01 - Un convoi de dix tracteurs quitte la préfecture pour rejoindre la mairie de Saint-Denis via la rue de Paris.

17h59 - La rencontre entre les transporteurs et les planteurs est terminée. Frédéric Vienne et Jean-Bernard Caroupaye ont admis que leurs "deux professions étaient intimement liées." Dans une bonne ambiance, les deux dirigeant syndicaux ont échangé sur leurs situations. Le leader de la FDSEA affirme avoir été heureux de pouvoir échanger avec les transporteurs.

16h46 - Le barrage est levé au Barachois et la circulation reprend peu à peu.

15h42 - "Nous ne pouvons pas rester insensibles à leurs problèmes. Nous sommes assez disciplinés dans nos rangs" assure Jean-Bernard Caroupaye (FNTR). Le dirigeant syndical estime que "lorsque ça dure dans le temps", il faut "un électrochoc".

"On ne descend pas dans la rue gratuitement, on essaie de fusionner nos problématiques. Il y a une prise de conscience déjà" indique Jean-Bernard Caroupaye qui précise qu'ils vont "réfléchir ensemble" pour "organiser des actions coordonnées". Si ses camions ne bougent pas, il n'exclue pas d'en "faire une exposition" pour accompagner les tracteurs. "On est une famille ici, on ne va pas se laisser faire. Le message pour dire qu'on est divisés, ça ne passera pas" ponctue le dirigeant syndical.

"Je crois que Tereos n'a pas compris qu'il s'est mis toute la réunion à dos" réplique Frédéric Vienne, président de la FDSEA. Il n'écarte pas que les planteurs se trouvent maintenant vers la fin du conflit.

15h36 - L'opération prévue est finalement annulée. Les transporteurs arrivent sur le Barachois. Les trois syndicats (FNTR, FTOI, UNOSTRA) sont sur place. Suivez-les en direct avec notre journaliste sur les lieux.

15h24 - Sur Saint-Denis, les planteurs réfléchissent à une opération escargot entre la préfecture et Champ-Fleuri.

13h00 - Dans le sud, les tracteurs qui se sont arrêtés un temps à l'usine du Gol à Saint-Louis, ont repris la route. Ils circulent à nouveau sur la 4 voies en opération escargot.

12h39 - Le Département a tenu une conférence de presse ce matin au Palais de la source. Serge Hoareau, maire de Petite-Île, assure se trouver aux côtés des agriculteurs. Il appelle les professionnels et les usiniers à la responsabilité. L'élu propose une aide supplémentaire avec un forfait de 3440 euros par hectare pour la plantation de canne. Soit trois euros par tonne de canne pour les professionnels. Le dispositif serait mobilisable immédiatement.

10h51 - Dominique Clain, de la CGPER, est interrogé à bord de son tracteur par notre journaliste sur le Barachois. Retrouvez cette interview en direct à travers notre live Facebook.

10h35 - Des kilomètres d'embouteillages sont ressentis sur la 4 voies du Sud suite à l'opération escargot. La CRGT conseille aux usagers d'éviter le secteur "dans la mesure du possible". Aucun barrage de route ne devrait cependant être mis en place ce mercredi.

10h30 - La chambre de métiers lance un appel à la responsabilité de toutes les parties prenantes du conflit. Leur souhait : faire entendre la voix des 17 000 artisans réunionnais qui se trouvent aujourd'hui "victimes de cette situation".

10h02 - Une opération escargot débute sur la 4 voies du sud entre Saint-Pierre et Saint-Louis. Le cortège de tracteurs devrait rejoindre l'usine du Gol avant de faire demi-tour et de refaire le même trajet en sens inverse pour un retour aux Casernes.

09h05 - La CIVIS indique que les transports scolaires devraient à nouveau être fortement perturbés ce mercredi sur Saint-Pierre et Saint-Louis. Les enfants seront gardés dans les établissements, le temps de l'arrivée des bus.

08h15 - Les organisations syndicales sont en réunion pour établir un bilan sur les négociations de ce mardi. Bruno Robert des JA devrait ensuite faire un compte-rendu aux planteurs sur le Barachois. Frédéric Vienne de la FDSEA est de retour sur le département après son voyage à Paris.

08h00 - Le Barachois est bloqué. Plusieurs tracteurs bloquent la route et une quinzaine de planteurs s'est placée en travers de la circulation. À l'arrivée de Dominique Gigan, les manifestants envisagent de bloquer le rond-point à l'entrée nord de la route du Littoral.

Dans le sud, les exploitants agricoles se rassemblent pour décider des futures actions.

Dans un courrier commun qu'ils lui ont adressé ce jour, les sept députés de La Réunion ont demandé à Stéphane Travert, ministre de l'agriculture ainsi qu'à Annick Girardien, de les recevoir le plus rapidement possible. Ils souhaitent organiser uen rencontre sur le conflit de la filière canne. Une initiative, plutôt rare, qui marque la première action du Collectif des députés de La Réunion.

En parallèle, les transporteurs ont déposé un courrier en préfecture (FNTR, FTOI, UNOSTRA). La lettre précise notamment : "Si cette situation devait perdurer, et nous causer des dégâts plus conséquents, nous serions obligés de mener une action afin de sensibiliser les uns et les autres sur la gravité de la situation qui met en péril notre métier".

- Pour rappel -

Un mardi noir sur les routes de La Réunion. Une situation vécue par des milliers d'automobilistes, coincés dans des dizaines et des dizaines de kilomètres d'embouteillages. Notamment dans le Sud de l'île et en ville de Saint-Denis. La faute à des barrages filtrants ou à des défilés de tracteurs. Ce mercredi constitue également une journée à hauts risques. Les transporteurs pourraient en effet rejoindre le mouvement.

Objectif pour la FNTR de Jean-Bernard Caroupaye, l'UNOSTRA de Johnny Arnachallum et la STOI de Joël Mongin : régler rapidement le conflit pour relancer l'activité économique. Hubert Poinapin, président du Syndicat réunionnais des transporteurs et terrassiers de La Réunion (SRTT) tient, lui, une conférence de presse ce jour. Ces dirigeants devraient rencontrer dans l'après-midi les agriculteurs au Barachois afin de leur apporter leur soutien.

L'issue de la réunion de concertation sera décisive. Elle devait démarrer à 9 heures après une suspension de séance mardi soir. Les planteurs et Téréos trouveront-ils un accord ? Rien n'est moins sûr. D'autant plus que les représentants de planteurs refusaient de dévoiler la teneur des discussions, à la fin de leur entretien avec l'usinier. Les professionnels entendent, eux, maintenir la pression dans leur camping à ciel ouvert, installés aux jardins de la préfecture.

Hier après-midi, à 14 heures, une douzaine de tracteurs, escortés par trois pick up et la police nationale, s’élançaient du front de mer. Résultat : une rue de Paris paralysée avec trois voies de circulation -dont la voie de bus- saturées par ces véhicules. Le tout sous un concert de klaxons et sous les encouragements ou les insultes des badauds. Des passants ne cachaient pas leur agacement face aux énormes embouteillages constatés. Le convoi poursuivait sa route direction la Chambre d’agriculture, la Daaf et la Sécurité sociale.

De quoi asphyxier le trafic sur le boulevard Sud. Le cortège revenait ensuite à leur point de départ, peu avant 19 heures, dans une ambiance explosive. Certains menaçant de bloquer des points stratégiques du département en cas d'échec des tractations. Cette action ponctuait une journée en enfer sur le réseau routier avec un premier blocage, un peu plus tôt à 8 heures. La faute à un tracteur au milieu de la chaussée. À 10 h 15 : plus aucun véhicule ne passait en raison de la fermeture l’accès.

Les habitants du Sud connaissaient eux aussi d’importants bouchons. En cause : des barrages filtrants érigés à Saint-Louis mais aussi à Pierrefonds. Ces perturbations risquent de s'accentuer si aucun accord n'est signé d'ici la fin de semaine. D'autant plus si les transporteurs décident de s'en mêler.

mp/ts/mb/rb/www.ipreunion.com

guest
1 Commentaires
Jose
Jose
6 ans

Tiens, pourquoi ne pas tout bloquer quand par exemple nos impôts sont trop élevés, nos salaires top bas, l'octroi de mer trop élevé ?
Apparemment ça marche bien comme système, tout le monde devrait s'y mettre !