
Arrivé le 17 août et accuilli par les syndicats d'enseignants, Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale n'aura pas laissé grande impression aux politiques comme aux parents d'élèves. "Le constat que l'on peu faire, c'est que nous avons eu une visite classique, comme c'était le cas sous l'ancienne présidence", déplore Maurice Gironcel, secrétaire général du Parti communiste réunionnis (PCR).
Sur la question des contrats aidés, qui a fortement pénalisé la rentrée scolaire - reportée du 18 au 22 août pour 18 des 24 communes de l'île - le ministre n'a pas apporté de réponses probantes quant au manque de personnels dans les écoles primaires et maternelles. Ni sur la question des locaux disponibles pour accueillir les classes de CP à 12 élèves ou encore pour affiner la mesure des "devoirs faits". "On nous dit que le ministre est là pour "nous écouter", les questions de fond n'ont pas été abordées (...) mais quand [les ministres] reprennent l'avion, nous n'avons pas l'impression d'avoir été entendus" ajoute le maire de Sainte-Suzanne.
Du point de vue de l'enseignante militante Julie Pontalba, le constat est semblable. "Avant sa visite, on ne savait pas à quoi nous attendre. Le ministre est venu et finalement, nous sommes tous d'accord, politiques, syndicats et parents d'élèves confondus, il n'y a rien de positif pour nous" estime-t-elle.
D'un sentiment général ressort celui de ne pas avoir été écoutés, pour les membres du Parti communiste réunionnais. La seule promesse qui a pu être faite par le ministre lors de sa visite sur l'île est celle de transmettre les requêtes des élus locaux lors du prochain Conseil des ministres.
jm/www.ipreunion.com
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