L'arrêté modifiant le sens de circulation dans certaines rues du centre-ville de Saint-Denis ne serait pas valide. C'est ce qu'a affirmé ce lundi 4 septembre 2017 dans une conférence de presse le collectif Saint-Denis en colère regroupant une partie des commerçants dionysiens implantés dans le bas de la ville
"L'arrêté de la mairie n'a aucun effet juridique", estime catégoriquement Sophie Repiquet, porte-parole du collectif Saint-Denis en colère. Cette affirmation est basée sur un constat d'huissier effectué en mairie ce vendredi et ayant établi que "l'arrêté n'est pas publié recueil des actes administratifs de la mairie, il n'est pas affiché et n'a jamais été transmis à la préfecture" énumère la porte-parole
Ces trois conditions "obligatoires pour la mise en exécution d'un arrêté" de ce type n'ayant pas été respectées, le collectif estime, Après avoir pris conseil auprès d'un avocat, que "les conducteurs ont pleinement le droit de circuler dans les deux sens des rues Maréchal Leclerc, Félix Guyon, Issop Ravate et Ha Sam, comme ils le faisaient" jusqu'à présent.
"Toutes les contraventions dressées pour "sens interdit ou usage d'une voie réservée seraient dépourvues de base légale" souligne le collectif. Sophie Repiquet demande à tous les automobilistes qui ont été ou seront verbalisés pour ces raisons de prendre contact avec le collectif afin d'organiser une contestation collective des contraventions.
La mairie de Saint-Denis, qui a déjà ajusté son dispostif, n'a pas encore réagit à ces affirmations.
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