Pour éviter les répercussions sur les usagers

BNPParibas - La grève est suspendue

  • Publié le 16 avril 2018 à 17:45
  • Actualisé le 16 avril 2018 à 17:53

Depuis 10 jours, les salariés de la BNPParibas sont en grève illimitée. Ils demandent l'alignement de leur primes d'intéressement sur ces de leurs collègues de Métropole et de Antilles. La grève en continue depuis le 6 avril impacte les usagers des agences de la BNPParibas. Le personnels grévistes et l'organisation syndicale a décidé de suspendre momentanément le mouvement. Après l'échec des négociations avec la direction Réunion de la banque le jeudi 12 avril dernier, le délégué syndical Paul Junot a entamé une grève de la faim. Ce dernier, soutenu par la délégation syndicale et le personnel gréviste, s'est rendu en Métropole pour défendre leurs revendications. Le délégué syndical doit être reçu par la direction des DOMTOM ce lundi après-midi.

Les usagers ont encore trouvé portes closes ce matin devant les agences de la BNPParibas. Le personnel poursuit un mouvement de grève qui a débuté il y a dix jours.  Ce lundi 16 avril 2018, 80% des salariés de la banque étaient en grève, seule l’agence du Tampon est restée ouverte.
Cette grève continue fait suite au refus de la direction de La Réunion de la BNPParibas de répondre favorablement aux revendications des salariés qui demandent un alignement de leurs primes d’intéressement sur celles de leurs collègues de Métropole. La délégation syndicale avait demandé à l a direction une enveloppe de 400 000 euros pour couvrir ces primes. Cette proposition a été refusée par la direction Réunion qui "reste sur son statu quo ", précise le délégué du personnel M. Sincère.

Face aux impacts sur la clientèle de ce mouvement de grève, la délégation syndicale et le personnel ont décidé de suspendre la grève. Trois raisons sont invoquées. Ils souhaitent, par cette suspension limiter les répercussions sur les usagers de la banque. De plus, ils attendent les conclusions de la rencontre prévue entre le délégué syndical Paul Junot et le direction DOMTOM pour décider de la suite à donner à la grève. Enfin, le personnel prévoit de mener d’autres actions pour se faire entendre, il prévoit notamment de ne plus effectuer d’heures supplémentaires.
 

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