
La réponse de la préfecture ne lui convient pas. Vivienne Beaupréaud ne l’entend pas de cette oreille : " Je ne vois pas pourquoi j’irais dans un logement social alors que j’ai déjà un logement, que j’ai acheté et que je paie actuellement ", explique-t-elle.
S’estimant " victime d’une erreur judiciaire ", d’un procès mené à charge " par un juge et des avocats qui n’ont pas fait leur travail correctement ", elle attend simplement que " la saisie soit annulée " et que son cas soit réexaminé par la Justice pour que " son innocence puisse être établie ".
C’est dans ce sens qu’elle attend l’intervention du préfet " qui a pour mission de faire respecter les lois ici à La Réunion, pour les citoyens français, comme elle ".
La gréviste de la faim reconnaît que la situation est difficile pour elle, en raison du froid. " J’ai même dû arrêter certains traitements pourtant nécessaire avec ma maladie, c’est difficile, mais je reçois du soutien, des gens viennent me voir et m’encouragent ".
Selon les informations dont dispose Vivienne Beaupréau, le préfet aurait écrit au Procureur. La gréviste de la faim a demandé copie du courrier que ses interlocuteurs n’ont pas pu lui fournir sur le moment.
En attendant, elle poursuit son mouvement de protestation.
ml/www.ipreunion.com
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