Emmanuel Macron a annoncé mercredi 21 novembre 2018 une réponse " intraitable " aux violences qui ont éclaté sur l'île de la Réunion en marge du mouvement des " gilets jaunes " contre la hausse du prix des carburants.
" Ce qui se passe depuis samedi à La Réunion est grave. Nous avons mis les moyens et allons continuer à les mettre : nos militaires (le chef de l’Etat parle des gendarmes qui sont aussi des miliraires - ndlr) seront mobilisés dès demain pour rétablir l’ordre public. Nous serons intraitables car on ne peut pas accepter les scènes que nous avons vues ", a écrit le chef de l’État sur son compte Twitter mercredi.
Ce qui se passe depuis samedi à La Réunion est grave. Nous avons mis les moyens et allons continuer à les mettre : nos militaires seront mobilisés dès demain pour rétablir l'ordre public. Nous serons intraitables car on ne peut pas accepter les scènes que nous avons vues.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 21 novembre 2018
Les problèmes viennent de loin, nous avons commencé à les traiter un par un. L’État sera au rendez-vous pour améliorer la situation en profondeur. https://t.co/G4AGoRCMhr
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 21 novembre 2018
En recul en métropole, le mouvement " des gilets jaunes " a continué à paralyser mercredi l’île où il s’accompagne, malgré l’instauration d’un couvre-feu nocturne, d’une flambée de " violences urbaines " comme elle n’en avait plus connue depuis près de trente ans.
Au cinquième jour du mouvement, les blocages routiers durant la journée succédaient aux violences commises la nuit par " des bandes de jeunes gens qui n’ont rien à voir avec le mouvement dit des +gilets jaunes+ ", selon le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. " Leur objectif, a-t-il déploré mercredi, c’est de profiter d’un mouvement social pour piller, pour saccager, pour détruire ", a-t-il déclaré à l’issue du Conseil des ministres à la mi-journée mercredi.
www.ipreunion.com avec l’AFP
Ce qui se passe dans la sphère politique locale et nationale est intolérable.
Ce qui sort de la bouche de notre pseudo président, encore plus.
Oui, c'est moche depuis samedi soir ! Et ça n'a été qu'une escalade de comportements primaires.
Tout le monde s'entend pour dire "c'était prévisible". En conséquence, on a laissé faire... Laisser pourrir la situation puis l'envenimer arrange les desseins de qui ?
Nos pique-assiettes ne sont pas forcément ceux que l'on croit...