A l'appel des syndicats, la FSU, la CFDT, la CGTR et le CFTC se sont retrouvés devant la préfecture de Saint-Denis ce jeudi 27 juin 2019 pour protester contre la réforme de la fonction public adoptée en première lecture par l'Assemblée nationale le 28 mai dernier. Cette mobilisation fait suite à l'appel national. (Photo d'illustration RB/www.ipreunion.com)
Les revendications sont les mêmes depuis le début des manifestations : " Nous ne pouvons pas accepter la suppression de 120 milles postes, la privatisation du service public, le gel du point d'indice ainsi que la non-évolution de carrière " s'est indigné Jean-Yves Hoarau, président de l'union régional CTFC. Il dénonce par ailleurs une " casse de la fonction publique".
Si la foule n'est pas réellement présente ce matin devant la préfecture, le président du syndicat l'explique par la difficulté de fédérer tous les services de la fonction publique à une même date. Cependant, ce dernier est optimiste quant à la pérénité de ces protestations. "Le mouvement va se durcir, particulièrement après les vacances scolaires. Je pense qu'un grand mouvement de contestation est à prévoir d'ici la fin de l'année " a-t-il indiqué.
Marie-Hélène Daure, secrétaire départementale de la FSU, demande elle aussi le retrait de la loi de la fonction publique "Ce n'est pas une loi de transformation mais de destruction. Tous les secteurs sont en difficultés ! Je pense par exemple aux hopitaux avec la grève des urgences, à l'Education nationale avec le mouvement de protestation contre le projet de loi Blanquer qui va dynamiter l'édifice scolaire..."
Les syndicats comptent aujourd'hui sur la mobilisation des militants afin de faire reculer la loi. Ils seront par ailleurs reçu par le nouveau préfet de La Réunion, Jacques Billant, cet après-midi afin de rappeler pourquoi ils sont dans la rue aujourd'hui.
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20 personnes et c'est tout, allez vous mettre au travaille Mesdames et Messieurs les syndicalistes payés non pas à travaillé mais à faire du syndicalisme