Visite d'Annick Girardin à Saint-Benoît

Huit assistantes sociales pour l'accueil des Femmes Victimes de Violences

  • Publié le 21 septembre 2019 à 05:51
  • Actualisé le 21 septembre 2019 à 08:12

En fin de visite, Annick Girardin s'est rendue à Saint-Benoît pour aborder la question du fléau des violences faites aux femmes. Le président du Conseil départemental Cyrille Melchior était à ses côtés, notamment pour annoncer la mise en place de quatre nouvelles assistantes sociales pour l'accueil des femmes victimes, au lieu des deux initialement prévues. Un renforcement nécessaire pour assister les services de police et de gendarmerie dans l'écoute des victimes. Nous publions ci-dessous le communiqué du Département.

Le président du Département était présent ce jour pour la deuxième journée de visite de la ministre des Outre-mer dans notre île. Une rencontre à la gendarmerie de Saint-Benoît avec l’ensemble des services publics qui interviennent sur le sujet sensible des violences faites aux femmes parmi lesquels les acteurs du dispositif d’Intervention Sociale en Commissariat et Gendarmerie (ISCG).

Un dispositif qui consiste en la mise à disposition par le Conseil Départemental dans le cadre d’une convention Etat/Département de 4 assistantes sociales qui interviennent auprès de toutes personnes en détresse sociale mais plus particulièrement auprès des victimes de violences conjugales et intrafamiliales qui se présentent au commissariat de police et en gendarmerie.

Le Président du Département a rappelé à Madame la Ministre des Outre-mer, le soutien entier de la collectivité aux côtés de l’Etat pour poursuivre la lutte contre ce fléau que constituent les violences faites aux femmes.

Alors qu’était initialement prévu le recrutement de 2 assistantes sociales, le Département veut aller encore plus loin, plus vite pour répondre au mieux à l’urgence. Ce sont 4 assistantes sociales qui viendront renforcer le dispositif et ce, dans la continuité des engagements pris par le Conseil départemental depuis plusieurs années, et conformément aux orientations du contrat de convergence. D’ici la fin de l’année, 4 assistantes sociales supplémentaires seront mises à la disposition des services de police et de gendarmerie.

L’accompagnement de ces travailleuses sociales est essentiel car il s’agit d’établir une relation de confiance avec les femmes qui souhaitent dénoncer les violences qu’elles subissent.

Ces 8 assistantes sociales sont des relais essentiels entre les victimes et les policiers ou les gendarmes. " La lutte contre les violences faites aux femmes doit aussi passer par une libération de la parole, en restaurant la confiance par le langage, et le dialogue " a par ailleurs précisé le président du Département.

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