
Pendant six ans, plusieurs carreaux de canne n’ont reçu comme engrais que le Fertilpéi. L’objectif de l’étude était de comprendre quels pouvaient être les effets du fertilisant 974 sur l’environnement. Runéo a été conforté dans son idée, les rejets de la station d’épuration peuvent avoir une deuxième vie, l’étude menée par les scientidfiques du Cirad est allée dans ce sens. Regardez l’interview de David Brunel, directeur technique des exploitations de Runéo :
L’étude Soere Pro longue de six ans a permis de mettre le doigt sur l’une des particularités de FertilPéi. " l’engrais péi présente un réel intérêt pour le phosphore et l’azote qu’il contient. L’apport annuel de FertilPéi a notamment permis de diminuer en totalité les apports de phosphore et d’un tiers ceux d’azote, par rapport à la pratique classique qui se base intégralement sur des engrais chimiques importés. " indiquent les spécialistes. Frédéric Feder, le directeur de l’unité recyclage et risque du Cirad explique comment ces analyses ont été réalisées et quelles sont les premières conclusions du test, regardez :
Cet engrais péi pourrait bien être une alternative partielle mais efficace aux engrais chimiques importés. En métropole, plus de 70 % des matières issues de l’épuration des eaux urbaines sont utilisées comme fertilisants pour les cultures, leur valorisation agricole à La Réunion est encore peu fréquente. Pour le moment, le Fertilpéi serait réservé à trois types de cultures : le gazon, les fleurs et les cannes à sucre. Il est actuellement testé par des agriculteurs de l’ile.
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