
1 010 euros de consommation mensuelle pour les plus modestes, 3 680 pour les plus aisés
Les dépenses de consommation varient fortement selon le niveau de vie. L’écart s’accroît légèrement depuis 2011 : les dépenses des plus aisés augmentent et sont même supérieures à celles de leurs homologues métropolitains. Cet écart lié aux revenus est encore plus accentué qu’en province ou qu’aux Antilles.
Le niveau de vie détermine montant et type de consommation
L’écart de dépenses entre les ménages les plus modestes et les plus aisés est particulièrement élevé pour les transports, l’hôtellerie-restauration et l’équipement du logement : les plus aisés dépensent entre six et sept fois plus. Les plus aisés consacrent un montant huit fois supérieur en moyenne aux achats de véhicules que les plus modestes, et 17 fois supérieur pour le transport aérien.
Les ménages les plus modestes consacrent une part beaucoup plus importante de leur budget pour les dépenses visant à s’alimenter et se loger (40 % des dépenses en moyenne), que les ménages les plus aisés (24 %).
Les familles monoparentales et les personnes âgées consomment moins
Les familles monoparentales et les personnes âgées ont une consommation nettement inférieure à la moyenne en raison d’un niveau de vie plus faible. Pour les familles monoparentales, le poids des dépenses alimentaires, du logement, de l’habillement ou des communications est plus élevé que la moyenne, tandis que le transport pèse moins.
Les comportements de consommation des Réunionnais convergent progressivement vers ceux des provinciaux
Les Réunionnais dépensent dorénavant autant en transports que les provinciaux, en lien notamment avec le rattrapage progressif en équipement automobile. Ils consacrent une part moins importante qu’avant à l’alimentation au domicile et vont plus au restaurant. Le poids du logement reste néanmoins inférieur, en lien avec des loyers un peu moins élevés et des dépenses d’énergie moins importantes.
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