[VIDÉOS] Le mouvement se poursuit

L'intersyndicale péi lance une caisse de grève en soutien aux cheminots

  • Publié le 9 janvier 2020 à 20:56
  • Actualisé le 9 janvier 2020 à 21:01

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la colère contre le projet de réforme des retraites ne faiblit pas. Ce jeudi 9 janvier, contrairement à leurs homologues métropolitains, les syndicalistes réunionnais n'ont pas organisé de défilé, de marche ou autre cortège car la période des vacances australes ne s'y prête pas. Mais plusieurs actions sont menées : un rassemblement devant la sous-préfecture de Saint-Benoît, un autre devant la mairie de Saint-Pierre ainsi qu'une journée " port mort " au Port est. La grande nouveauté, c'est l'annonce de la création d'une caisse de grève en soutien au cheminots métropolitains, un moyen de maintenir la pression et de faire perdurer le mouvement. (Photo photo FH imazpress )

Pour les syndicats péi, soutenir financièrement les cheminots qui affichent  36 jours de grève au compteur, c’est maintenir la pression sur le gouvernement. Car en métropole, l’impact de la grève des cheminots de la Ratp et de la Sncf dans les transports en commun notamment en Île de France est très élevé. L’économie dans et autour de la capitale est au ralenti, ce qui maintient aussi le rapport de force entre les travailleurs grévistes et l’exécutif. C’est donc pour que la résistance des anti-réforme puisse perdurer et pour montrer le soutien de La Réunion au mouvement que l’intersyndicale péi a créée cette caisse de grève. Regardez l’interview de Guillaume Aribaud, l’un des représentants de la FSU.

Pour participer à la caisse de grève en soutien aux cheminots lancée par l'intersyndicale péi, cliquez ici

Pendant ce temps-là les syndicalistes, forts du succès des deux jours de mobilisation de décembre dernier comptent, malgré la période de vacances australes, continuer à occuper le terrain. Car jusqu’ici, les négociations entre Édouard Philippe et les partenaires n’ont rien donné. Les syndicalistes qualifient ces concertations de " pseudo discussions " et Marie-Hélène Dor, la secrétaire départementale de la FSU ajoute " on ne négocie pas les régressions, on les combat ". Des militants toujours aussi remontés contre cette réforme des retraites qui ne compte pas reculer ni céder, ils demandent le retrait pur et simple du projet. Regardez l’interview de Marie-Hélène Dor.

La colère aura du mal à redescendre, les syndicalistes ont appris que sur la question de la pénibilité au travail, la suppression de la catégorie active est envisagée. À La Réunion, cela concerne 12 000 personnels hospitaliers qui aujourd’hui bénéficient d’un départ anticipé à 57 ans lié à leur grade. Si la réforme passe, ils partiront à la retraite à 62 voire 64 ans. Jean-Yves Hoarau, le président de l’Union régionale de la Cftc explique les conséquences de cette mesure, regardez :

Les syndicats comptent maintenir la pression, malgré la période de vacances, les actions devraient se multiplier durant le mois de janvier.

fh / www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

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1 Commentaires
Olivier
Olivier
4 ans

Je voudrais dire à tous les syndicats de métropole et de la Réunion de bien écouter la nouvelle chanson d ANGELE qui fait un carton au niveau des ventes, " Balance ton quoi " le refrain (sic) " Laisse moi te chanter d'aller te faire Enc....." Ces gens sont des parasites qui se gavent à 6.700 eurosLogé avec garde du corps véhicule avec chauffeur.lES VICTIMES SONT LES PETITS ARTISANS LES COMMERCANTS QUI NE PEUVENT OUVRIR. Ces gens me font vomir.