
Concernant le projet de rachat du consortium des représentants de Leader Price, Leclerc et Super U, le syndicat est clair : "ils n'ont toujours pas déposé de projet auprès de l'Autorité de la Concurrence, tout simplement car ils n'ont pas les moyens de racheter ces enseignes". Regardez :
Joël Dalleau précise que les délégués syndicaux ont rencontré à plusieurs reprises les différents acteurs de cette vente, notamment, Christophe Girardier, du cabinet Bolonyocte. Ce dernier a mené pour l'Observatoire des prix, des marges et des revenus (OPMR) une étude afin d’analyser les conséquences éventuelles de la vente de Vindemia à GBH.
Ses conclusions n'ont pas convaincu le syndicat. "Ce que propose monsieur Girardier, c'est un saucissonnage de Vindémia entre les différentes grandes entreprises réunionnaises, mais cela mettrait en danger les salariés de la partie logistique : ces grands groupes ont déjà leur propre logistique, et ils mettraient donc 400 personnes au chômage " accuse le secrétaire général.
Sauver des emplois plutôt que choisir une alternative réunionnaise
Le syndicat persiste et signe : ce qui l'intéresse, c'est l'intérêt des employés, et non l'origine du racheteur. "C'est très bien de vouloir faire une préférence régionale, mais aujourd'hui, six mois après l'annonce de cette vente, ni Leader Price, ni Super U, ni Leclerc n'a apporté de projet concret et viable pour nos employés" insiste la CFDT Commerces et Services.
Depuis octobre 2019 déjà, les trois organisations syndicales présentes au sein du groupe (CFDT, CGTR et CTFC) ont unanimement décidé de soutenir la proposition de GBH. "Ce qu'il faut aujourd'hui, c'est que cette transaction se fasse, nous sommes fatigués et l'activité tourne au ralenti" explique Elie Laderval. Regardez :
"Depuis le 22 juillet, les salariés sont en attente d'une décision. Si on doit encore attendre que le consortium se décide à faire une offre, on devra encore attendre jusqu'à 2021, et nous ne pouvons plus nous permettre d'attendre" souligne Mario Corbeau. Regardez :
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1 Commentaire(s)
La pression aujourd'hui exercée sur le marché contraint les concurrents à se plier la politique tarifaire agressive que GBH a mise en place. Cette politique tarifaire est peut-être à l'avantage du consommateur à court terme mais une fois que GBH aura balayé ses concurrents il ne faudra pas s'étonner d'une augmentation des prix.