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La préfecture indique être satisfaite de la conclusion des discussions dans un communiqué de presse :
Engagées jeudi matin à la préfecture de La Réunion sous l'égide du préfet, les discussions entre le Conseil régional de La Réunion et le groupement constructeur de la Nouvelle route du littoral ont abouti ce vendredi à 22 heures.
L'accord conclu permet la reprise des travaux de construction de la digue à partir du 15 septembre prochain. Il contribue ainsi à la relance de l'activité économique à La Réunion par la mobilisation de plusieurs entreprises et de nombreux travailleurs.
L'Etat se félicite de la conclusion de cet accord qui permet de poursuivre la construction de cet ouvrage essentiel à la sécurité des Réunionnais.
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Les transporteurs applaudissent et remercient Didier Robert, tout en l'interpellant sur une rencontre rapide avec ce dernier
Le président de Région leur a confirmé qu'il accepterait rapidement de les rencontrer. Didier Hoarau a par ailleurs fustigé la date de reprise, indiquant que les entreprises ne pouvaient pas patienter jusque là pour survivre
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Les détails financiers sur la reprise du chantier seront données en début de semaine prochaine, une quarantaine de millions d'euros à prévoir pour terminer la route
Didier Robert a mentionné une quarantaine de millions d'euros, sans donner de détails. "Je suis tenu à respecter les deniers publics" a-t-il cependant précisé
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"Je veux dire à l'ensemble des réunionnais ma satisfaction, le chantier se poursuit" annonce Didier Robert. La reprise datée au 15 septembre
"Nous allons faire en sorte que tout soit mis en oeuvre pour aller jusqu'au bout de ce chantier, que ce soit le raccordement avec la Grande Chaloupe et la totalité de la NRL, avec un calendrier le plus resserré possible" continue-t-il.
"Le groupement mènera à termes la part qui lui revient, l'ensemble des éléments précis qui constituent cet accord seront communiqués la semaine prochaine" précise-t-il
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La réunion est terminée, suivez notre live :
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6 heures de réunion. À la différence d'hier, les transporteurs sont plus nombreux et attendent derrière les grilles de la préfecture
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Les transporteurs se sont rapprochés des grilles de l'hôtel de préfecture sentant un début d'effervescence, mais toujours aucun signe de fin de réunion
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Le chauffeur de Didier Robert est de retour à la préfecture. Un signe que la réunion touche bientôt à sa fin ?
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Les heures se font longues devant les grilles de la préfecture, alors que les journalistes patientent depuis deux jours en attendant les conclusions de la réunion
Une attente au long cours pour vous faire vivre l'actualité en direct. Les discussions sont toujours en cours. Voici quelques images de cette longue attente :
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Les lumières viennent de s'allumer sur le bâtiment de la prefecture. Comme la veille, on connaîtra l'issue de la reunion dans la nuit
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Tous les représentants des transporteurs sont arrivés sur place :
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"Nos problèmes de rancoeur on va les mettre de côté le temps de trouver une solution pour que le chantier reprenne, mais on oubliera pas le passage au tribunal" souligne Didier Hoarau :
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"On a bon espoir, il y a quand même de la négociation" nous dit Jean Gaël Riviere, regardez :
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Les transporteurs sont arrivés devant la préfecture
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Tous les protagonistes sont arrivés à la préfecture, la réunion devrait commencer d'ici peu de temps :
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Le préfet et le président de Région sont prêts à démarrer la réunion, regardez :
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Didier Robert, Dominique Fournel et le préfet Jacques Billant sont tous trois à l'intérieur de la salle de réunion
Ils ont été rejoints par d'autres représentants de la région. La réunion devrait commencer d'ici peu.
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Didier Robert est arrivé à la préfecture pour la reprise des discussions, "on va se remettre au travail" déclare-t-il
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Les transporteurs restent "sur le qui-vive"
Ce jeudi 30 juillet à la fin de cette première réunion qui n'a pas permis d'aboutir à un accord, les transporteurs se sont montrés plutôt sereins et confiants. Une attitude qui tranche avec la mobilisation menée depuis le 21 juillet.
Interrogé à ce sujet, Didier Hoareau de l'OTI indique quand même "ne pas oublier que la Région nous a emmenés au tribunal". Face au blocage de la pyramide inversée la semaine dernière, la collectivité a en effet assigné les transporteurs en justice, suite au passage d'un huissier venant constater le blocage. Les transporteurs ont perdu et la justice a tranché en faveur de la Région : les poids lourds ont donc du quitter les lieux.
Depuis, les transporteurs sont à Champ Fleuri. "On y est toujours et on reviendra devant la préfecture pour la réunion de cet après-midi" explique Didier Hoareau. "On est dans le même état d'esprit qu'avant, c'est-à-dire en colère. Mais il y a des avancées, on a enfin mis tout le monde autour de la table".
Pour le représentant syndical, la durée de la réunion d'hier n'a rien d'alarmant. "12 heures de discussion et une seconde réunion aujourd'hui, ça veut dire que ça avance." Un accord pourrait en effet être trouvé à l'issue de cette journée. Il faut encore étudier les différentes options abordées, dont Didier Robert n'a rien voulu dire en sortant ce jeudi à 22h.
"On est quand même inquiets, on reste sur le qui-vive. S'il n'y a aucune avancée positive, on ne va pas lever le piquet de grève, et on sera amenés à durcir le mouvement", affirme enfin Didier Hoareau.
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Bonjour nous ouvrons ce livre pour suivre la réunion qui continue ce vendredi sur l'avenir de la NRL
Région, groupement et préfet sont à nouveau réunis à la préfecture, à partir de 14h30, pour poursuivre les discussions de la veille qui ont duré plus de 12 heures.
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A propos
Dès 9h ce jeudi 30 juillet 2020, la Région et le groupement, ainsi que la préfecture en tant que médiateur, se sont retrouvés pour une réunion de la plus haute importance : trouver un accord sur le marché de la digue de la NRL. Le chantier, au ralenti depuis des mois, pourrait encore voir son marché résilié.
Toute la journée, Didier Robert, Jacques Billant et les différents acteurs de l'accord étaient réunis à l'intérieur de la préfecture, en visio conférence avec la direction du groupement en Métropole. Les discussions ont duré plus de douze heures, avec la direction du groupement en visio-conférence, douze heures pendant lesquelles aucune information n'a été partagée.
C'est en toute fin de soirée, autour de 22 heures, que le président de Région s'est enfin exprimé, indiquant qu'ils n'avaient pas "abouti à une conclusion" et "pris la décision de prolonger cette réunion demain à 14h30". Une intervention qui n'aura duré que quelques minutes, malgré les nombreuses heures de négociations.
"L'objectif est de pouvoir terminer ce chantier. Nous aurons l'occasion demain de pouvoir aller jusqu'au bout" a par ailleurs déclaré Didier Robert. De nouvelles négociations sont donc à attendre ce vendredi, avec, espérons-le, une réponse concrète en fin de journée.
Sur place, l'intersyndicale ces transporteurs a indiqué être optimiste et patienter en attendant la conclusion finale. En cas de résiliation du marché, les transporteurs se trouveraient par contre fortement impactés, une suspension du chantier de la digue signifiant aussi pour eux des mois sans travail.
- Colère des transporteurs -
Initialement annoncée pour le vendredi 10 juillet, la réunion entre le groupement, la Région et l'Etat pour discuter du futur du marché de la digue avait été annulée. A la suite de cette annulation, les transporteurs ont donc pris les choses en main en s'installant devant la Région le mardi suivant.
La mobilisation aura duré plus d'une semaine, durant laquelle Didier Robert a formellement refusé de rencontrer les transporteurs, refusant de "céder au chantage". La Région et le groupement ont cependant communiqué par publications interposées, s'accusant mutuellement d'être la cause des retards pris sur le chantier.
La Région accusait notamment le groupement de réclamer un montant de 69 millions d’euros pour réaliser la digue, alors que "le marché initial avait été signé sur une base prévoyant 30 millions d’euros pour cette partie". Des nouveaux tarifs qui signifierait "une sortie du cadre du Code des marchés publics" en plus du doublement du marché initialement signé.
La Région a aussi accusé le groupement d'instrumentaliser les transporteurs, ce qu'il a formellement réfuté. Il a aussi nié exercer toute pression sur la collectivité.
- Un chantier au ralenti -
Depuis plus de six mois, le chantier tourne au ralenti suite aux nombreuses rencontres entre la Région et les transporteurs, qui avaient abouti à la signature d'un protocole d'accord avec le groupement le 22 janvier dernier. Cela avait permis aux transporteurs de reprendre leur travail avec des matériaux réunionnais comme cela avait été décidé en octobre 2019.
A ce jour, toujours aucun ordre de service n'a été signé entre transporteurs et Région. Pourtant, c'est lui qui devait préciser les modalités des commandes de roches, nécessaires à la poursuite du chantier. La signature de ce document officiel est la principale revendication des transporteurs.
Une demi-route se confirme. La Région compte mettre la partie viaduc de la NRL en service. Cela avait été annoncé le 9 juin dernier, lors de la séance plénière de la Région. Un raccordement va donc être construit entre le viaduc et la Grande Chaloupe, afin de permettre aux automobilistes de rouler sur une partie de la NRL. La livraison est prévue pour la fin 2021.
as / www.ipreunion.com / [email protected]
17 Commentaire(s)
Il ne peut agir que si l'assemblée délibérante lui autorise à prendre des décisions, notamment celles qui engagent financièrement la collectivité (ou établissement public) territoriale.
C'est la raison pour laquelle il y a des votes au budget et des votes à l'opération !
Concernant cette opération, la Commission permanente, elle-même agissant sur délégation octroyée par l'assemblée plénière (45 membres à la Réunion), n'a pas autorisé le président a engagé une dépense supplémentaire ici.
Par ailleurs, on ne sait toujours pas sur quels arguments techniques, juridiques, reposeraient cet éventuel avant au marché MT 5.1 ou 2 (on s'y perd...).
On est en phase exécution, normalement c'est le cahier des charges, seulement le CC et uniquement le CC... Manifestement, les deux parties ici (maître d'ouvrage & groupement titulaire du marché de la digue de 2,7 km), ne sont pas irréprochables ici...
Toute cette négociation menée sous l'égide du représentant de l'État français à la Réunion (avec suivi des ministères : Jean-Baptiste, le jeune pilote en pÃ'le position, suivi de près de Bruno Le Maire qui tient les 300 ou 450 milliards d'euros...) est vraiment curieux et pose de sérieuses interrogations sur l'administration libre et autonome d'une CL insulaire : la pyramide inversée serait-elle sous tutelle déguisée ?
Donc en termes de responsabilité tout est masqué et étouffé dans ce dossier, mais en attendant, la Réunion va payer plus, et on ne connaît pas la contribution de l'État en sus des 532 Mâ"¬.
Mais, le plus important ce choix de tracé en mer (DPM), fait en sorte que ce n'est une CL qui devrait endosser cette casquette de maîtrise d'ouvrage : de surcroît, l'entretien de ces 12 km vont coÃ"ter horriblement cher pour un département qui ne crée pas trop de richesses (peu ou pas d'industries réunionnaises...).
La solidarité nationale doit être mise en jeu ici : tant pour l'investissement que pour toute la durée de vie de ces ouvrages très exposés en milieu extrêmement préjudiciable...
Et, tout ça ne nous renseigne pas sur l'endroit où on va extraire les matériaux géotechniques répondant au cahier des charges... Personne n'est magicien !
Beaucoup de mensonges depuis le début (mandature démarrée le 21 mars 2010 avec 45% des suffrages grâce à la triangulaire offerte par Michel de l'Est...).
Toute cette histoire fait en sorte qu'on néglige tous les autres besoins de La Réunion (champ de compétences d'une région : transport, déplacement, développement économique, transfert technologique, formation professionnelle, etc.).
Les écarts se creusent entre les ménages les plus pauvres et ceux des plus riches.
Sommé par l'Etat via le Préfet de sortir de ses vacances afin de trouver une solution pour terminer la NRL.
Car, qu'on ne s'y trompe pas : l'idée etait de résilier ce contrat avec toutes les consequences que l'on sait.
Ils nous agacent et même plus, mais leur mobilisation maladroite depuis 9 mois et non 11 jours face au Président et au Groupement a permis que cette route se termine.
Conclusion : la vérité,si je mens ! Tu porteras la dette, ton enfant portera la dette, l'enfant de celui-ci, etc.
Tout ça pour deboucher sur un rond point à Caserne Lambert!
Mi range mon pop corn... pour le moment ! Lundi est un autre jour, le 15 septembre aussi.
À nous rappeler que Bouygues et Vinci sont au-dessus des lois ?
Que le refus de 3 maires et de milliers de réunionnais de voir le pays saccagé par des mega carrieres ou encore que la santé des riverains ne compte pas plus face a l'appétit de quelques transporteurs trop bruyants ?
Que Paris, peut décider de l'inégalité citoyenne ?
L'Etat republicain devrait écourter cette insulte aux réunionnais en exigeant la résiliation du marché de digue aux frais du groupement NRL défaillant et faire reprendre des etudes serieuses pour terminer proprement ce chantier !
Nous savons tous qu il y a eu des mauvais choix, des incompétences et des magouilles, mais au point ou on en est, il faut finir le morceau de route qui manque ...
Le groupement titulaire aura été retenu sur la base d'un cahier des charges et les autres soumissionnaires ont vu leurs offres respectives rejetées sur le même CC...
Un euro, c'est un euro, et le denier public ne se manipule pas comme en ce moment... Il faut qu'ils arrête (y compris notre cher État français) de nous prendre pour des non-contribuables... Les Réunionnais ne sont pas de demi ou quart citoyen, usager, électeur, etc. .
J'adore ce mec et de + en +
ZERO dépassement
ZERO retard
Évidemment tout va bien.
Question à IMAZ : Tout est sous contrôle, il n'y a pas problème. Didier Robert négocie quoi exactement ?
A ne plus rien comprendre, vivement cette fin de mandat qui s'annonce très très très très agitée .