
"Lors du changement de gestionnaire en 2013, des avantages ont été supprimés et une prime a été créée pour maintenir le pouvoir d'achat de 40 employés. Aujourd'hui, la direction a décidé de supprimer cette prime et de redistribuer le montant total entre tous les employés" expliquait Clara Derfla, secrétaire générale de l'Union régionale (UR) 974, avant la rencontre avec la direction.
"C'est une façon de monter les employés les uns contre les autres, alors que certains proches de la direction ont vu leur salaire revalorisé d'environ 370 euros chacun" dénonçait Clara Derfla. Elle affirmait que des promotions et des augmentations ont eu lieu pour huit personnes, parallèlement à la suppression de la prime touchée par 40 employés en poste depuis au moins 2013.
"Les primes s'élèvent entre 50 et 130 euros, et ont servi à amortir la perte de certains avantages. Alors que la direction parlent de situation économique difficile pour justifier la suppression de la prime, elle valide de l'autre côté la prise en charge des frais d'avocats de Dider Robert dans l'affaire des Musées régionaux" soulignait par ailleurs la syndicaliste. En effet, la SPL a validé en octobre dernier la prise en charge par son assureur des frais de défense de son ancien dirigeant. Pour le cas où cette assurance ne couvrirait pas la totalité des frais, la généreuse SPL attribuera même une protection fonctionnelle à son ancien PDG.
Les revendications des manifestants étaient diverses : annulation de la baisse des salaires, une égalité de traitement entre tous les employés, l'augmentation de la valeurs des titres-restaurants à huit euros, une augmentation de la prise en charge de la mutuelle entreprise, et enfin une augmentation du budget social du CSE (comité social et économique) à 200 euros par an et par personne.
www.ipreunion.com / [email protected]
5 Commentaire(s)