Le djihadiste réunionnais Anthony M., parti de l'île pour la Syrie en 2014, a été placé en garde à vue dans les locaux franciliens de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ce lundi 8 février 2021. C'est Le Figaro qui a révélé l'information, soulignant que "l'islamiste a été renvoyé de Turquie dans le cadre du protocole franco-turc dit "protocole Cazeneuve" du nom de l'ancien ministre de l'Intérieur de 2014 à 2016". D'après Réunion la 1ère, après quatre jours de garde à vue, il a été mis en examen et placé en détention provisoire ce vendredi (Photo d'illustration AFP)
Le djihadiste réunionnais Anthony M., parti de l'île pour la Syrie en 2014, a été placé en garde à vue dans les locaux franciliens de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ce lundi 8 février 2021. C'est Le Figaro qui a révélé l'information, soulignant que "l'islamiste a été renvoyé de Turquie dans le cadre du protocole franco-turc dit "protocole Cazeneuve" du nom de l'ancien ministre de l'Intérieur de 2014 à 2016". D'après Réunion la 1ère, après quatre jours de garde à vue, il a été mis en examen et placé en détention provisoire ce vendredi (Photo d'illustration AFP)
C'est en 2014 que le djihadiste a quitté son domicile de Saint-Denis, avec sa femme, pour partir en Syrie. "Son nom était apparu lors de l'enquête autour de Naïl Varatchia, un Réunionnais condamné en 2018 à 8 ans de prison pour association de malfaiteurs en vue d'une entreprise à caractère terroriste".
Anthony M. n'est pas l'unique Réunionnais impliqué dans une affaire liée au terrorisme : en mars 2020, Jérôme Lebeau a été condamné à 28 ans de réclusion criminelle pour avoir tiré sur des policiers venus l'interpeller en 2017 à Saint-Benoît. Sa mère, Marie £annick Lebeau,qui avait payé ses armes, à quatre ans de prison ferme. Les frères Fabien et Jean-Michel Clain étaient activement recherchés pour leurs activités en lien avec le terrorisme, et en particulier pour leur implication dans les attentats de Paris. Ils sont tous les deux décédés en Syrie.
D'après des chiffres communiqués en 2018 par le ministère de l'Intérieur, 142 personnes sont surveillées à La Réunion pour "radicalisation".
2 Commentaire(s)