4ème jour de mobilisation devant l'entrée nord du chantier

NRL : des transporteurs continuent de défier... des transporteurs

  • Publié le 18 février 2021 à 08:56
  • Actualisé le 18 février 2021 à 09:00

Les transporteurs du GRTS (groupement réunionnais des transporteurs du sud) et du SRTT (syndicat réunionnais des transporteurs et terrassiers) poursuivent leur mobilisation sur le chantier de la NRL ce jeudi 18 février 2021. Aucun camion ne peut accéder au site pour la 4ème journée consécutive. Les manifestants dénoncent toujours une répartition jugée "inéquitable" d'un marché de remblaiement de la NRL. Ils ont été rejoints ce mercredi 17 février par d'autres syndicats, l'Unostra, l'OTRE, et le FTR. Pour l'heure, c'est le statu quo. Les transporteurs devraient rencontrer cet après-midi le président de la chambre de commerce et d'industrie, Ibrahim Patel, pour tenter de trouver une issue (Photo rb/www.ipreunion.com)

La colère est montée encore d’un cran ce mercredi sur le chantier de la NRL où sont mobilisés depuis lundi plusieurs transporteurs du GRTS et du SRTT. Raison de la colère, une situation qui n’évolue pas malgré une mobilisation qui ne faiblit pas, bien au contraire.

En effet, les deux organisations ont obtenu ce mercredi le ralliement de trois autres syndicats (Unostra, OTRE et FTR) qui dénoncent eux aussi la répartition " inéquitable " d’un marché de remblaiement de la NRL. Selon eux, c’est Jean-Bernard Caroupaye et son fils qui auraient raflé la plus grosse part de ce marché (50%), les autres transporteurs devant se répartir les 50% qui restent. Ils demandent donc à ce que ce marché soit réattribué de façon plus équitable.

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Une posture qui n’est pas partagé par d’autres leaders syndicaux. Ce lundi 15 février, Jean-Gaël Rivière, président du FNTR, faisait part de son "incompréhension" face à ce mouvement, estimant que la répartition a été faite correctement. Ce mercredi 17 février, c’est Didier Hoarau, président de l’OTI, qui faisait part de ses interrogations "Il y a des huissiers qui sont passés, un référé est en préparation, on n'est plus à une journée près : ils veulent bloquer, qu'ils bloquent. Il n'y a pas eu d'appel d'offre, ils sont à côté de la plaque, GTOI-Vinci consulte et prend ce qu'il veut. C'était une consultation et non un appel d'offre", expliquait-il.

Le torchon brûle donc entre les différentes organisations et la tension pourrait encore monter si aucune solution n’est trouvée entre, d’une part, les manifestants qui veulent être entendus, et d’autre part les autres transporteurs qui perdent patience, ne pouvant livrer les matériaux sur le chantier.

Le groupement GTOI-Vinci de son côté s'est réuni en interne ce mardi, selon Hubert Poinapin, mais la réunion n'a abouti sur aucune solution pour le moment. " La Région a aussi sa part de responsabilité, on a du boulot, mais il en faut pour tout le monde " dénoncent les syndicats présents. " S'il n'y a pas de solution, on va prendre les décisions qu'il faut ", préviennent-ils encore.

Une rencontre est prévue en fin de journée avec Ibrahim Patel, président de la CCIR.

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2 Commentaires
Marie Ange
Marie Ange
3 ans

Quel chantier maudit? Pas fini lorsque la justice divine s'occupera du reste, des têtes se souviendront ..... Life is short !

HULK
HULK
3 ans

Quelle belle bande de ribouldingues mafieux.Arbitrage par un voyou. Ah elle est belle LA RÉUNION d'aujourd'hui. Quelle honte et quelle image renvoyée.