Le préfet interdit un nouvel événement prévu ce week-end (actualisé)

Rassemblement à Saint-Leu : deux organisateurs convoqués devant la justice

  • Publié le 7 mai 2021 à 16:01
  • Actualisé le 7 mai 2021 à 16:34

Les deux organisateurs de la flash mob organisée à Saint-Leu le 24 avril 2021 ont été identifiés et entendus par la brigade de gendarmerie de Saint-Leu, annonce le parquet de Saint-Pierre ce vendredi. Ils sont poursuivis en justice pour organisation d'une manifestation sur la voie publique sans déclaration et convoqués à l'audience correctionnelle du 16 septembre à 8 heures. Alors qu'un nouvel appel à rassemblement a été publié sur les réseaux sociaux pour ce week-end, le préfet Jacques Billant a pris un arrêté interdisant ce dernier.

Une enquête préliminaire avait été ouverte le 30 avril après le rassemblement non déclaré organisé à Saint-Leu le 24 avril. Plus de 1.000 personnes y avaient participé.  Les deux organisateurs risquent 6 mois de prison et 7.500 euros d'amende pour organisation de manifestation sur la voie publique non déclarée.

Plus de 1.000 personnes étaient sur place pour un "flashmob", un événement spontané qui consiste à chanter et danser ensemble. Selon les images qui circulaient sur les réseaux sociaux, beaucoup étaient sans masque.

Lire aussi - Saint-Leu : plus de mille de personnes réunies sur le front de mer

La mairie de Saint-Leu a fermement condamné cette action. "Ce rassemblement était évidemment illégal et de surcroît, les gestes barrières et les mesures de distanciation physique n’ont pas été respectés", dénonçant un événement "dangereux et contre-productif".  Le site avait été évacué dans l'après-midi 36. contraventions ont été dressées le jour même pour plusieurs raisons : non port du masque et stationnement par exemple.

- Le préfet interdit un rassemblement ce week-end -

De nouveaux appels à se rassembler contre les mesures sanitaires sur la commune de Saint-Leu ont été lancés sur les réseaux sociaux. Dans ces publications, les participants sont invités à se regrouper, "sans respect des gestes barrière et en dissimulant leur visage". Le rassemblement n’a pas donné lieu à une demande de manifestation.
 
Ce type de rassemblement, non déclaré et sans protocole sanitaire associé est illégal et présente un risque important de propagation de la Covid-19.  Jacques Billant "condamne vivement ces appels à rassemblement illégal et appelle à la plus grande prudence et à la responsabilité de tous dans le contexte sanitaire actuel. Les forces de l’ordre seront mobilisées pour veiller à la bonne application de l’arrêté préfectoral".
 
Tout contrevenant s’expose à une amende de 135 euros pouvant être majorée jusqu’à 3750 euros et 6 mois d’emprisonnement en cas de récidive.

www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

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6 Commentaires
Kolzak
Kolzak
2 ans

Ça devient grave, des jeunes qui s'amusent sans masque!!!'''. Au fait, combien de cas de covid ont été recensés à la suite de cette manifestation '''' Donnez des chiffres qui justifient toutes ces interdictions au moins on sera fixé. A un moment in ne parlait pas de la contamination d'un pourcentage de population pour créer l'immunité collective, on n'en est où ' Peut-être que c'est le choix de ces jeunes. A méditer

nasyorun
nasyorun
2 ans

Qu'ils laissent les réunionnais vivre en paix. Fini la dictature sanitaire. Rendez-nous notre liberté !

HULK
HULK
2 ans

Le préfet devrait plutôt écouter les spécialistes plutôt que le ministre VÉRAN,incompétent et méprisant. C'est au travail que se transmet le virus, quand on ne prend pas suffisamment de précautions, mais là il ne peut rien faire. Alors il fait ch.. les gens en plein air. Là il peut (peu) nous punir. Honte à ces technocrates incompétents.

john
john
2 ans

Ils sont raison de faire la fête La dictature c'est fini

mcrochet54
mcrochet54
2 ans

Kozman !Dans mon péi bato fou, ils chantent et dansent'Ils dansent se riant des millions d'Indiens en quête d'une bouffée d'oxygène salvatrice ou réunis dans un petit matin blême autour de bûchers aux fumées âcres Ils chantent sans masque alors que les damnés de la terre des favelas, townships, slums et autres bidonvilles ' souffrent et meurent de ne pas en avoir assezIls dansent en criant à la " dictature " en ignorant celle subie dans la souffrance, la déshumanisation et la mort par les Ouïgours, les Birmans, les Syriens'Ils chantent'parce qu'au final ces purs produits du néolibéralisme, de l'ethnocentrisme, de l'égoïsme' à l'âme selfirisée, n'ont pour horizon indépassable que leur nombril !

dany974
dany974
2 ans

Depuis quand est ce qu'on attrape le covid en extérieur en bord de mer là ou il y a un bon brassage d'air ' Arrêtez vos singeries M. le préfet et laissez vivre les gens.