
Une enquête préliminaire avait été ouverte le 30 avril après le rassemblement non déclaré organisé à Saint-Leu le 24 avril. Plus de 1.000 personnes y avaient participé. Les deux organisateurs risquent 6 mois de prison et 7.500 euros d'amende pour organisation de manifestation sur la voie publique non déclarée.
Plus de 1.000 personnes étaient sur place pour un "flashmob", un événement spontané qui consiste à chanter et danser ensemble. Selon les images qui circulaient sur les réseaux sociaux, beaucoup étaient sans masque.
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La mairie de Saint-Leu a fermement condamné cette action. "Ce rassemblement était évidemment illégal et de surcroît, les gestes barrières et les mesures de distanciation physique n’ont pas été respectés", dénonçant un événement "dangereux et contre-productif". Le site avait été évacué dans l'après-midi 36. contraventions ont été dressées le jour même pour plusieurs raisons : non port du masque et stationnement par exemple.
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De nouveaux appels à se rassembler contre les mesures sanitaires sur la commune de Saint-Leu ont été lancés sur les réseaux sociaux. Dans ces publications, les participants sont invités à se regrouper, "sans respect des gestes barrière et en dissimulant leur visage". Le rassemblement n’a pas donné lieu à une demande de manifestation.
Ce type de rassemblement, non déclaré et sans protocole sanitaire associé est illégal et présente un risque important de propagation de la Covid-19. Jacques Billant "condamne vivement ces appels à rassemblement illégal et appelle à la plus grande prudence et à la responsabilité de tous dans le contexte sanitaire actuel. Les forces de l’ordre seront mobilisées pour veiller à la bonne application de l’arrêté préfectoral".
Tout contrevenant s’expose à une amende de 135 euros pouvant être majorée jusqu’à 3750 euros et 6 mois d’emprisonnement en cas de récidive.
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