Après la découverte de leurs résultats au baccalauréat mardi 6 juillet 2021, les jeunes fraîchement diplômé.e.s doivent se dépêcher de régler leurs dernières démarches administratives avant le grand départ. Cette année encore, beaucoup d'entre eux et elles quitteront leur territoire pour aller faire leurs études supérieures en Métropole. Ce départ s'accompagne souvent de difficultés tant au niveau des choix universitaires que des aides attribuées. Un éloignement quasi obligatoire, compte tenu du manque de choix parmi les licences proposées à La Réunion comme à Mayotte. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)
Anfaita, jeune bachelière mahoraise, a reçu deux avis favorables parmi les vœux qu'elle a formulés sur la plateforme Parcoursup : la faculté de Montpellier et le Centre Universitaire de Mayotte. Entre les deux, le choix est vite fait : "l’université de Mayotte propose six licences mais aucune d’entre elles ne me convient vraiment. Depuis le début j’aspire à faire des études en Langue étrangère appliquée mais ils ne proposent pas cette licence. Je n’ai pas d’autre choix que de partir" raconte-t-elle.
Contrairement à Anfaita, certain.e.s ont la chance de débuter leur parcours universitaire dans leur département d'origine. C’est le cas pour Marie, Réunionnaise de 18 ans, acceptée à l’Université de La Réunion en LLCR (Langues littératures et civilisations étrangères ou régionales). "Je suis contente de commencer cette licence, cela va me permettre de perfectionner mon anglais. Cette année de plus à La Réunion m’aidera sûrement à gagner en maturité avant d’aller en Métropole" estime-t-elle.
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- La peur de la liste d'attente -
Depuis la publication des résultats sur la plateforme de vœux Parcoursup le 27 mai dernier, beaucoup de lycéen.e.s sont sur liste d’attente. Espérant cette fois être admise à l'occasion de la seconde phase d’inscription le 16 juillet, Enchati, Mahoraise, ne se voit pas choisir une filière de secours à la dernière minute. Sur les huit universités de psychologie auxquelles elle a postulé, six d’entre elles l’ont refusée, les deux restantes l'ont placée sur liste d'attente. Enchati se trouve à la 46ème place pour la faculté de Rennes et à la 2ème place pour celle de Nantes.
D’une voix inquiète, elle avoue ses craintes : "même en faisant des demandes dans différents établissements, ça n’épargne pas une place en liste d’attente. Je croise les doigts pour être prise en psychologie, je ne me vois pas suivre une autre filière que celle-là ou encore me retrouver sans écoles".
- Une situation financière parfois difficile -
Pour Yancoub, qui vit à Saint-Benoît, c’est une dure réalité de devoir tout assumer. Ne bénéficiant d’aucune aide, ses parents risquent de devoir se serrer la ceinture pour l’envoyer faire ses études d’information et de communication à Lyon. "Je savais que ça n’allait pas le faire pour moi pour obtenir une bourse parce que les revenus de mes parents dépassent le plafond autorisé, mais j’espère au moins avoir les 50% de frais de prise en charge par Ladom pour mon billet" souffle le jeune diplômé.
En juin dernier, L'Agence des Outre-mer pour la mobilité (Ladom) a en effet relancé son "passeport mobilités études" pour l'année 2021. Destiné aux étudiant.e.s de moins de 26 ans qui vivent dans les Outre-mer et souhaitent de se rendre en France hexagonale pour leurs études (ou un autre DOM) le pass permet de rembourser 50% du billet pour les non boursiers, et prend le trajet en charge à 100% pour les boursiers.
mbi/www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com
Je n'ai pas réussi à lire l'article jusqu'au bout. J'ai du confondre le point inclusif avec un point final... (Mince alors, on va essayer de vous aider : s'il reste des lettres après, c'est que l'article n'est pas terminé. Voilà, on espère que ça vous aidera ! Très belle journée - webmaster)
Des nouvelles du joueur de poker
Est-ce normal qu'un étudiant doive payer la moitié de son billet' C'est une honte! Surtt quand des milliers de "vacanciers à vie " partent gratuitement ts les ans!