Le PGHM poursuit les recherches

Parachutistes disparus : les nouveaux survols n'ont rien donné

  • Publié le 16 novembre 2021 à 14:06
  • Actualisé le 16 novembre 2021 à 14:10

De nouveaux survols de la zone de Grand Coude, à Saint-Joseph, ont été effectués par les militaires ce mardi 16 novembre 2021 pour tenter de retrouver les deux parachutistes portés disparus depuis ce samedi. Ils ont sauté d'une hauteur de 6.000 mètres depuis un hélicoptère, dans le cadre des 10 ans d'un club de parachute. Les deux hommes, un Saint-Pierrois de 43 ans et un Dionysien de 47 ans, étaient chevronnés. Malgré de nouveaux survols de la zone effectués par le PGHM (peloton de gendarmerie de haute montagne) et la forte mobilisation de bénévoles, les recherches n'ont pour l'instant rien donné. Le mauvais temps dans le Sud risque d'empêcher les militaires d'effectuer un nouveau survol ce mardi après-midi. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)

Depuis samedi 13 novembre, aucune trace des parachutistes. Ce mardi encore, le survol de la zone n'a rien donné. Le PGHM indique que 6 militaires étaient déployés dans la matinée, deux à bord de l'hélicoptère et quatre autres au sol. Après un balayage de la zone d'environ une heure et demie, ils sont rentrés bredouilles. Des gendarmes de la compagnie de Saint-Pierre ont également parcouru le chemin de Cap Blanc dans les hauts de Langevin, sans succès. Aucune avancée n'est à signaler pour l'heure sur le plan des recherches.

Avec d'autres parachutistes, les deux hommes disparus ont sauté ce samedi matin d'un hélicoptère volant à 6.000 mètres d'altitude au-dessus du Morne de Langevin (Saint-Joseph). Ils faisaient partie du dernier groupe largué. Les deux hommes étaient des sportifs aguerris et avaient respectivement plus de 1.000 sauts à leur actif.

Lire aussi : Grand Coude : deux parachutistes portés disparus

Un groupe Facebook intitulé "Disparition de nos deux amis parachutistes" a été créé pour regrouper toutes les informations les concernant. La solidarité s'organise et de nombreux bénévoles se portent volontaires pour aller marcher dans la zone ou effectuer des survols en drone. Le PGHM appelle cependant les bénévoles à rester prudents : ne pas utiliser les drones en case de passage d'un hélicoptère, et les randonneurs sont appelés à faire attention afin "d'éviter un suraccident" et donc penser à prendre toutes les précautions nécessaires pour ne pas se perdre et bien se signaler.

www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

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3 Commentaires
bibi, depuis son mobile
bibi, depuis son mobile
2 ans

C clair faut ratisser au sol . Avec le relief et la densité de la végétation ... sans balises de secours ... y a pas des détecteurs de chaleur qui existe ' Les trucs infra rouge des mili pour voir la nuit ' De loin !

Triste
Triste
2 ans

A quoi ça sert d'envoyer des hommes dans l'espace si on n'est pas capable de retrouver ceux qui sont perdus sur terre.Courage aux proches

Charité Hospotal
Charité Hospotal
2 ans

la i faut marcher ds foret