Terrains à l'abandon

Pérennisation du fonds de réhabilitation des friches

  • Publié le 20 novembre 2021 à 09:19
  • Actualisé le 20 novembre 2021 à 12:21

Sites d'activités à moitié vides, ex-sites industriels plombés par le coût de dépollution, anciennes zones commerciales... Avec la rareté du foncier, le recyclage de ces terrains à l'abandon est devenu un enjeu majeur d'aménagement durable. Le gouvernement en a fait un axe du plan de relance post-Covid avec le fonds friches annoncé en septembre 2020, à hauteur de 650 millions d'euros sur 2021-2022. Le gouvernement a décidé de pérenniser ce fonds de réhabilitation avec une enveloppe de 280 millions d'euros pour cette deuxième édition. La sélection s'opère autour de deux grands volets. Le premier autour du recyclage des zones foncières sur lesquelles l'arrêt de l'activité a été brutal, laissant derrière un bâtît à l'abandon et aujourd'hui dégradé. L'autre volet concerne la dépollution d'anciens sites industriels, anciens logements ou zones naturelles. Nous publions ici le communiqué du ministère des Outre-Mer. (Photo : rb/ipreunion.com)

La réhabilitation des friches constitue un enjeu majeur d’aménagement durable des territoires pour répondre aux objectifs croisés de maîtrise de l’étalement urbain, de revitalisation urbaine et, par conséquent, de limitation de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers et de protection des sols contre leur artificialisation.

Le Ministère de la Transition écologique a retenu 16 projets sur les territoires ultramarins.

- La Réunion -

5 projets des collectivités territoriales ont été retenus par le Ministère, pour un investissement total de 4.415.100 € sur les projets suivants :

  • La dépollution et la construction de logements sur le site de l’ancienne usine sucrière de Pierrefonds, à Saint-Pierre (1.675.100€).
  • L’installation d’une zone d’activité et économique sur l’ancien site de Savanna à Saint-Paul (200.000€).
  • La réhabilitation en zone économique et équipements publics de la zone artisanale Le Refuge à Bras-Panon (1.740.000€).
  • Le désamiantage de l’ancien site d’APECA au Tampon (400.000€).
  • La réhabilitation de la salle des fêtes et de l’ancien bâtiment Leader Price à Saint-André (400.000€)

- Guadeloupe-

En Guadeloupe, l’État apporte son soutien aux projets de bailleurs sociaux SPHLM et PHOENIX pour la dépollution et la réhabilitation de deux friches à Point-à-Pitre. L’investissement sur la ville à hauteur de 500.000€, va permettre la création de nouveaux logements sociaux à destination de la population.

Par le Plan de Relance, SEMSAMAR va également pouvoir également lancer la construction de logements dans la ville de Capesterre-Belle-Eau, en commençant par le désamiantage de la zone. Un soutien de l’État d’un montant de 260.000€.

- Martinique -

En Martinique, 4 projets publics et privés vont bénéficier du soutien de l’État pour la dépollution et la réhabilitation d’anciennes zones industrielles ou bâtiments publics.

Les projets retenus serviront au développement des installations suivantes : 

  •   Un pôle d’habitat intergénérationnel Desmariniere à La Trinité porté par L'Établissement Public Foncier Local de la Martinique.
  •   Deux projets de construction de logements sociaux à Fort-de-France, portés par les opérateurs MOMBIN et Desclieux.
  •   La reconversion de la friche de l’ancien hôpital de Lamentin pour la Société d’Économie Mixte DEFIA.

- Guyane -

L’État a répondu favorablement au projet porté par l’Établissement Public de l'Aménagement et Foncier de Guyane (EPAFG).

 Le Plan de Relance va venir soutenir l’étude pré-opérationnelle pour la requalification urbaine du secteur d'habitat spontané de Sablance à Macouria.

Au travers du Plan de Relance, l’État va apporter son soutien à hauteur de 762.500 €.

- Mayotte -

L’État apporte son soutien à 3 projets sur le territoire de Mayotte :

  • Pour la commune de Chiconi, une subvention de 390.041€ pour la rénovation de l’espace de commercialisation de vanille d’une exploitation agricole. 
  • La réhabilitation de la route de la maison de la Société Immobilière de Mayotte à Bandraboua à hauteur de 1.307.952€.
  • Une subvention pour la Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) pour le projet immobilier porté par la Société Immobilière de Mayotte pour 602.007€.
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