Le Sakifo s'est terminé ce dimanche 12 décembre 2021 après trois jours de concerts sur le front de mer de Saint-Pierre. Malgré la pandémie et les gestes barrières imposés tout au long du festival, le public était au rendez-vous. Plus de 15.000 festivaliers ont dansé et chanté, masque imposé sur le nez. C'est deux fois moins qu'en 2019 mais c'est malgré tout un pari réussi pour l'équipe du Sakifo, qui se félicite d'avoir réussi à maintenir son édition 2021. Le tout sur fond de polémique, alors qu'une partie de la population a difficilement compris le maintien d'un tel événement culturel, quand les pique-niques et rassemblements familiaux sont proscrits. (Photos www.ipreunion.com)
Le Sakifo, c'est fini. Ce dimanche soir c'est NTO, réputé pour sa techno mélodique, qui a clôturé le festival. En tout ce sont près de 45 groupes qui se sont succédé sur les différentes scènes du site.
Fidèle à ce qui fait sa marque de fabrique, le Sakifo a fait venir des artistes des quatre coins de l'océan Indien, mis le maloya en l'air dans la salle verte, servi le risofé aux festivaliers le dimanche matin et permis aux Réunionnaises et Réunionnais rassemblés de profiter d'artistes renommés, français comme internationaux.
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- Polémique et gestes barrières -
Le maintien du festival n'a pourtant pas fait que des ravis. Beaucoup n'ont pas compris son maintien, malgré la hausse des cas de Covid sur l'île et les différentes interdictions imposées à la population comme celles du bivouac, des pique-niques ou encore des rassemblements de plus de 10 personnes à l'extérieur.
Pour autant, Jérôme Galabert y avait répondu déjà avant le début du festival : "est-ce que c'est en interdisant le Sakifo qu'on va régler ça ? Non je ne crois pas". Plusieurs artistes, à commencer par General Elektriks ont d'ailleurs chaleureusement remercié public et organisateurs pour leur présence, grâce à qui le festival a pu se tenir.
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Sur le site, il a fallu s'adapter aux contraintes sanitaires. Globalement peu respectées le vendredi, les règles ont dû être rappelées aux festivaliers dès le lendemain. "C'était beaucoup plus compliqué que ce qu'on avait prévu sur le dispositif, on a tiré des enseignements sur ce qui avait moins bien marché. Il faut que les gens aient conscience qu'on organise ce festival dans des conditions difficiles. Ce masque obligatoire, c'est une règle qui est tombée récemment" rappelle Jérôme Galabert.
Ainsi des messages visuels et audios ont été diffusés sur tout le site durant le week-end et des agents de sécurité se sont appliqués à rappeler à l'ordre des festivaliers sans masque sur le nez.
- Une scène sans cesse renouvelée -
Il a fallu également jongler avec les différentes annulations, d'abord celle des rappeurs d'IAM, tête d'affiche du festival, il y a deux mois. Puis celle de sept autres artistes, pour qui le voyage était trop difficile en raison des restrictions sanitaires, notamment depuis l'apparition du variant Omicron.
Pas plus tard que samedi matin, alors que le festival était déjà en route, c'est une autre tête d'affiche qui a décommandé : Fatoumata Diawara n'a pas pu se produire sur scène, pour "des raisons sanitaires indépendantes de sa volonté", a alors indiqué l'organisation. Elle avait déjà annulé sa venue lors de l'édition 2019 du festival.
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Les différents changement de programmation et les restrictions sanitaires ont eu raison de quelques centaines de festivaliers : près de 2.000 personnes ont demandé le remboursement de leur billet, garanti par le festival.
En tout ce sont plus de 15.000 billets qui ont été vendus sur les trois jours, contre près de 28.000 il y a deux ans. "On sent des gens qui sont heureux d'être là" a malgré tout estimé le directeur Jérôme Galabert. Une joie de chanter et de danser qui s'est ressentie devant chaque scène du festival.
mm/www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com
Oui mais en principe ' tous vaccinés CQFD
Et le tout sans aucun masque ni respect des gestes barrière mais ne venez pas pleurer si l'on remet le couvre feu où le confinement
Après ce SAK FO POUR CHOPER LA COVID, le Préfet nous a pris vraiment pour des couillons...va falloir sacrément expliquer et être sacrément persuasif pour expliquer comment il est plus dangereux de faire un pique-nique que d'assister à un concert réunissant un troupeau de plus de 15 000 têtes.......va falloir en avoir des...surtout il faudra pas s'étonner que les Kreols vont ne plus rien respecter, on les prend trop pour des couillons ! manque plus que pour le 20 décembre on interdise de danser maloya dehors car il aurait fallu le faire mais au SAKIFO POUR CHOPER LA COVID....
On attend dans quelques jours la flambée du taux d'incidence et les rétorsions qui iront avec... Pas possible de pique-niquer à 4 à la plage, mais possible de se rassembler à 5000 collés les uns aux autres pour un concert. La nouvelle logique préfectorale expliquée aux nuls... Quoiqu'ils nous imposent, je ne respecterai plus rien!
Vraiment irresponsable de la part des organisateur et surtout cela est approuver par la prefecture et le maire de cette commune .Pic nic interdit mais zakifo autoriser
Avant on avait la demi route de la NRL. Maintenant à un demi sakifo avec 9 artistes absents.
Si le nombre de cas , dans plusieurs jours , n'augmente pas , il faudra en tirer des conclusions ! Nous les attendons !974 ' La Réunion ' Saint-Denis 361,4 ' Taux d'incidence du 12 décembre ! A suivre
le "sakifo" une ....réussite mondiale...bravo avec ... plus de 80% de subventions..10% de sponsors...le billetterie..."in ti larzen pou achété bonbon kalou !!!
Vous avez dit contraintes sanitaires, distances de sécurité, interdiction de danser ' on voit bien sur les diverses photos et vidéos prisent qu'elle sont superbement respectées. Les gérants de discothèques et autres organisateurs vont être super contents. Deux poids deux mesures. Vive l'égalité.
Et n'a un peu plus ou moins un mois zot t écrit que le grand Raid de zot avis c'est ça la fait reprendre "l'épidémie"... Et là edition réussi pendant que hier n'a moun la été délogé de zot pique nique sur la route forestière la haut.