
Le texte a été validé par 214 voix contre 93, et 27 abstentions. Il doit désormais être examiné par le Sénat en début de semaine prochaine, pour une entrée en vigueur que le gouvernement voulait au 15 janvier, mais qui devrait être repoussée.
Le Président de la République, Emmanuel Macron, vit provoqué un véritable tollé ce mercredi 5 janvier 2022 en indiquant dans une interview au Parisien qu'il souhaitait "emmerder" les non vaccinés. Les débats à l'assemblée nationale avaient dû être suspendus après l'avoir été une première fois la veille.
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Tentant de calmer la colère des dépurés, le Premier ministre Jean Castex les avait appelés mercredi à accélérer l'examen du texte instaurant un pass vaccinal, en assumant les propos controversés d'Emmanuel Macron.
Ensuit sommé de s'expliquer par les sénateurs, Jean Castex n'a pas répondu sur la forme mais a confirmé , lors des questions au gouvernement, sa volonté de mettre la pression sur les non-vaccinés. "Qui outrage la nation ? Qui fracture la nation ? Qui conduit les soignants dans nos urgences à faire des choix éthiques dramatiques ? Eh bien c'est une infime minorité", a-t-il tancé.
Plus tôt dans la journée de mercredi, devant la presse Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, avait appuyé les propos polémiques du Président de la République ."On va se parler franchement, qui emmerde la vie de qui aujourd'hui ? Ce sont ceux qui s'opposent au vaccin" avait déclaré Gabriel Attal
"Qui gâche la vie de nos personnes âgées, contraintes de vivre dans la solitude, de vivre dans la peur ? Ce sont ceux qui s'opposent au vaccin" a-t-il ajouté. "Nous avons toujours dit les choses extrêmement clairement. Les propos du président de la République me semblent très en deçà de la colère d'une très grande majorité de la population" avait-il affirmé.
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