[LIVE] Premières sanctions contre la Russie

Invasion de l'Ukraine : 100.000 personnes ont fui leur foyer

  • Publié le 25 février 2022 à 19:30
  • Actualisé le 25 février 2022 à 23:22

L'armée russe continue d'avancer en Ukraine en semant la mort et la désolation. Vladimir Poutine a lancé l'invasion de ce pays dans la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 février 2022 provoquant une guerre au coeur de l'Europe. Des dizaines de morts sont déjà recensés dans les rangs de l'armée urkrainienne et chez les civils. Le président ukrainien parle de 137 morts et 316 blessés au moins. Les militaires russes sont aux portes de Kiev, la capitale ukrainienne. Les dirigeants occidentaux, Emmanuel Macron et Joe Biden notamment, condamne "fermement" cette attaque et apporte son soutien "total" à l'Ukraine, mais aucune intervention militaire n'est prévue pour aider l'armée ukrainienne. Les premières sanctions économiques et financières tombent du côté de l'Union européenne, quand Vladimir Poutine, lui, se dit "prêt" à des pourparlers avec l'Ukraine. Nous suivons en direct l'évolution de cette actualité. Restez avec nous (Photos AFP)

  • C'est la fin de ce live, merci de l'avoir suivi

  • 100.000 déplacés ukrainiens

    Environ 100.000 personnes ont fui leur foyer en Ukraine, la moitié d’entre eux ont fui le pays en moins de 48 heures d’après l’ONU

  • L'Otan déploie sa Force de réaction

    L'Otan a commencé à déployer des éléments de sa force de réaction pour renforcer encore son dispositif de défense et être en mesure de réagir rapidement à toute éventualité après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, annonce le secrétaire général de l'Otan.

  • A Paris, la Tour Eiffel se pare des couleurs de l'Ukraine

  • François Fillon démissionne de ses mandats russes

    "Dans une tribune que le JDD publiera dimanche, l'ancien Premier ministre François Fillon annonce qu'il va quitter le conseil d’administration des entreprises russes Sibur (pétrochimie) et Zarubeshneft (hydrocarbure)" annonce le Journal du dimanche.

  • La Russie exclue d'Eurovision 2022

    Nouvelle sanction pour la Russie et celle-ci est culturelle. L'organisation de l'Eurovision a annoncé que le pays était exclu de l'édition 2022.

  • "C'est peut-être la dernière fois que vous me voyez vivant" : les mots forts du président ukrainien aux dirigeants européens

  • Le Conseil de l'Europe suspend les diplomates

    Le Conseil de l'Europe a décidé ce vendredi de "suspendre" toute participation des diplomates et délégués russes aux principales instances de l'organisation paneuropéenne "avec effet immédiat", en réponse à "l'attaque armée" contre l'Ukraine.

    Cette décision ne concerne toutefois pas la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), le bras judiciaire du Conseil de l'Europe, qui continuera d'offrir sa protection aux citoyens russes, a précisé l'organisation internationale dans un communiqué.

  • Des nombreux événements sportifs sont annulés à la suite de l'invasion de l'Ukraine

    Le Grand Prix de Russie de Formule 1, prévu le 25 septembre à Sotchi, a été annulé, a annoncé vendredi le promoteur du championnat du monde de F1, en raison de l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe. La finale de la Ligue des champions a été déplacée au Stade de France à Saint-Denis, près de Paris, le 28 mai, a annoncé vendredi l'UEFA, qui a retiré son organisation à Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie).

    Le journal l'Equipe fait le point

  • Le président ukrainien estime que la réponse européenne a été "trop lente"

    Le président ukrainien qui a fait état la nuit dernière de 137 morts et 316 blessés côté ukrainien, a jugé trop "lente" la réponse européenne à l'invasion russe, demandant que toutes les mesures de représailles soient "sur la table".

    Il a invité les Européens ayant une expérience du combat à se rendre en Ukraine pour repousser l'invasion, après que le gouvernement a appelé les civils du pays à prendre les armes. L'armée ukrainienne a estimé les pertes matérielles russes à plus de 30 tanks, quelque 130 véhicules blindés de combat, sept avions et six hélicoptères, dans un bilan communiqué dans la nuit.

  • Vladimir Poutine appelle les militaires ukrainiens à "prendre le pouvoir" à Kiev

  • A Kiev, les premiers soldats russes laissent des cadavres et du sang sur leur passage

    Dans un quartier résidentiel du nord de Kiev, le corps d'un civil git sur le trottoir: c'est l'un des premiers civils tué dans des affrontements avec les forces russes dans la capitale ukrainienne, où de premières unités sont entrées au petit matin.

    Une cinquantaine de mètres plus loin, des ambulanciers se pressent pour porter secours à un autre homme, coincé dans sa voiture mise en pièce volontairement par un char  russe. Regardez

    Ce sont quelques traces laissées par des unités avancées de l'armée russe dans Kiev, ville de quelque trois millions d'habitants où ont éclaté vendredi les premiers combats, 24 heures après le début d'une offensive massive contre l'Ukraine.

    Une partie de la matinée, échanges de tirs et explosions ont secoué le quartier résidentiel d'Oblon. Les explosions les plus fortes ont retenti jusqu'au centre-ville, à sept kilomètres de là.

    Dans une grande confusion, les habitants, calfeutrés chez eux, s'aventurent dans les rues désertées pour constater les dégâts et secourir les blessés.

    Lire la suite du reportage ici

  • L'Union européenne gèle les avoirs de Poutine

    L'Union européenne a décidé de geler les avoirs du président russe Vladimir Poutine et de son ministre des Affaires étrangères, Sergeï Lavrov. Concrètement, cette sanction signifie bloquer les comptes bancaires et autres avoirs financiers de ces dirigeants au sein de l'UE.

  • A la demande de l'Ukraine, Emmanuel Macron s’est entretenu hier soir avec Vladimir Poutine, il a exigé l’arrêt des combats

  • IAG, maison mère de British Airways, annonce qu'il ne survolera plus la Russie

    Le groupe aérien IAG, maison mère de British Airways et Iberia, a annoncé vendredi matin annuler ses vols vers Moscou et rediriger ceux empruntant l'espace aérien russe, quelques minutes après l'annonce par la Russie de l'interdiction de son espace aérien à tous les avions liés au Royaume-Uni.

    L'article de l'AFP sur le sujet est à retrouver ici.

  • La crise a déjà fait plus de 100.000 déplacés

  • Vladimir Poutine "prêt" à des pourparlers avec l'Ukraine

    Le président russe Vladimir Poutine est prêt à envoyer une délégation dans la capitale de son allié bélarusse, Minsk, pour des pourparlers avec l'Ukraine qu'il a envahie, d'après son porte-parole.

  •     La Suède apporte son soutient à l'Ukraine

        Dans un tweet du président Ukrainien Zelensky, ce dernier a remercié la Suède pour son soutient contre l'Ukraine.

        " La Suède a fournit une aide militaire, technique et humanitaire à l'Ukraine. Je suis reconnaissant à la Suède pour leur soutient. Construisons une coalition contre Putin ensemble !" a déclaré le président Ukrainien.

  • "Le temps de la désescalade doit venir" assure Nicolas Sarkozy

    Nicolas Sarkozy et François Hollande, deux anciens présidents de la République se sont rendus à l'Elysée pour échanger avec Emmanuel Macron sur la situation en Ukraine. Il s'exprime à sa sortie de l'Elysée.

  • Des troupes russes passent par la Biélorussie pour se rendre en Ukraine

     

  • Les Ukrainiens volontaires reçoivent des armes

  • La Turquie n'empêchera pas les navires militaires russes d'accéder à la Mer noire

  • Le drapeau ukrainien affiché sur l'application TousAntiCovid

  • La Russie interdit tous les avions liés au Royaume-Uni de son espace aérien

    La Russie a annoncé vendredi bannir de son espace aérien tous les avions liés au Royaume-Uni, après des sanctions imposées par Londres à la compagnie aérienne russe Aeroflot en réaction à l'invasion russe de l'Ukraine.

    L'article de l'AFP est à lire ici.

  • L'Ukraine est partenaire de l'OTAN,  mais n'est pas un pays membre 

    L'OTAN ( Organisation du traité de l'Atlantique Nord) est constitué de 30 pays membres et de 11 pays associés dont l'UkaineL'objectif de l'OTAN est de garantir la liberté et la sécurité des pays qui en sont membres par le biais de ressources politiques et militaires. Cette organisation a vu le jour en 1949, au moment de l'expension de l'URSS en Europe

    Les États membres sont l’Albanie, l’Allemagne, la Belgique, la Bulgarie, le Canada, la Croatie, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, les États-Unis, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Islande, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, la Macédoine du Nord, le Monténégro, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Slovaquie, la Slovénie et la Turquie.

     

  • L'organisation de la finale de la Ligue des champions retirée à la Russie

    L'UEFA a décidé de retirer l'organisation de la finale masculine de la Ligue des champions en Russie. Celle-ci devait avoir lieu à Saint-Pétersbourg. Elle se tiendra à Paris à la place.

  • L'Ukraine accuse la Biélorussie de servir de base à la Russie

    Vadym Omelchenko, ambassadeur d'Ukraine en France, accuse la Biélorussie de servir de base à la Russie. Devant le Sénat il a affirmé : "pour lancer ces fusées, la Russie utilise la Biélorussie voisine. Beaucoup des blindés sont entrés en Ukraine du côté de la Biélorussie, qui sert consciemment de base pour l'invasion de l'Ukraine. Elle est partie prenante". Regardez

  • L'ambassadeur d'Ukraine à la tribune du Sénat : "nous avons besoin de combustibles, de sang, de plaquettes"

    Vadym Omelchenko, ambassadeur d'Ukraine en France, était devant le Sénat. Avec beaucoup de dignité il a déclaré : nous sommes conscients que nous sommes seuls. Nous ne vous demandons pas des soldats, mais nous avons besoin de combustibles, de sang, de plaquettes". Il a ajouté : "l'Europe doit se débarrasser de la dépendance énergétique à la Russie". Regardez

  • La carte des combats vendredi à la mi-journée

    Regaredz ce reportage de France Info faisant le point sur les combats

  • Les Bourses mondiales au rebond, les matières premières restent fortes

    Les Bourses mondiales rebondissaient vendredi après les lourdes pertes accumulées depuis le début de semaine, mais l'environnement de marché reste incertain et dépendant de l'évolution de l'invasion russe de l'Ukraine.

    Les places européennes ouvraient dans le vert, après avoir perdu autour de 4% la veille. Paris rebondissant de 0,91%, Londres de 1,47, Francfort de 0,62% et Milan de 0,30% vers 08H35 GMT.

    Après avoir perdu plus de 30% jeudi, la Bourse russe remontait de 20%. Wall Street avait lancé la tendance jeudi: malgré une ouverture en nette baisse, les trois indices principaux ont fini en positif, le Dow Jones prenant 0,25% et le Nasdaq plus de 3%.

    L'Asie a suivi: Tokyo a repris 1,95% vendredi, mais son bilan de la semaine reste négatif (-2,4%). Shanghai a gagné 0,63% mais Hong Kong a cédé 0,59%. La Russie a largement progressé dans le territoire ukrainien dans les 24 heures qui ont suivi le début de l'invasion et des combats étaient désormais en cours à Kiev.

    Parmi les raisons expliquant le rebond des indices, une "chasse aux bonnes affaires" ainsi que le discours "considéré comme +modéré+" de la part de président américain Joe Biden sont cités par John Plassard, spécialiste de l'investissement chez Mirabaud.

    Les sanctions occidentales visent principalement le secteur financier et technologique russe, mais excluent les hydrocarbures ou un accès restreint au réseau interbancaire Swift. Toutefois, "il s'agit d'une volatilité élevée qui résulte d'un environnement à haute tension" décrit Ipek Ozkardeskaya, analyste de la banque Swissquote. "Il est impossible de dire quelle direction le marché va prendre dans les cinq prochaines minutes. La seule certitude est l'incertitude."

    Plus d'informations ici

  • "Allez vous faire foutre !" : les mots de soldats ukrainiens à des russes sur l'île des Serpents

    Comme le relaie BFM, l'île des Serpents, ukrainienne, est tombée aux mains des militaires russes. En arrivant sur place à bord d'un navire, ceux-ci ont appelé les soldats ukrainiens à se rendre pour "éviter un bain de sang". "Allez vous faire foutre" ont alors répondu les soldats ukrainiens. 13 d'entre eux étaient déployés sur l'île pour la défendre. Ils sont tous décédés.

    Ecoutez la conversation

    « C’est l’armée Russe ! Je répète ! Je vous suggère de rendre les armes et de capituler, sans quoi j’ouvrirai le feu »,  a annoncé un soldat Russe, menaçant d'attaquer l'ile des Serpents.

    "C’est ça… Je devrais lui dire d’aller se faire foutre ? Juste au cas où ..." , le soldat Ukrainien prend quelques secondes avant de repondre, monte le volume et énonce distinctement : "Armée Russe, allez-vous faire foutre !"

  • Les Russes sont entrés dans le district d'Obolon situé à environ 10km de Kiev

  • Les combats se rapprochent dangereusement de Kiev

  • "La guerre est totale" selon Jean-Yves Le Drian

    Invité dans la matinale de France Inter, le ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian parle d'une "guerre totale" en Ukraine. "Le président Poutine a choisi la guerre, il a choisi de sortir l'Ukraine de la carte des États (...). L'affaire du Dombass n'était qu'un prétexte, ce que voulait Poutine c'est la soumission de l'Ukraine."

  • Des hackers pour espionner la Russie

    Le gouvernement ukrainien est à la recherche de hackers pour protéger ses infrastructures digitales et espionner en ligne la Russie

  • Le président Zelensky salue les Ukrainiens pour leur courage

  • La dernière fois que Kiev a connu une attaque de cette ampleur, c'était en 1941

  • Des combats sont en cours au nord de Kiev, annonce l'armée ukrainienne

    Les forces ukrainiennes disent combattre des unités de blindés russes dans deux localités, Dymer et Ivankiv, respectivement situées à 45 et 80 kilomètres au nord de Kiev.

  • La Russie résiste à Kiev

    "Les troupes russes qui ont tenté de s’infiltrer à Kiev ont été neutralisées" relaie le ministre ukrainien de la Défense, alors que la Russie était justement aux portes de Kiev.

     

  • Un quartier résidentiel ravagé par les flammes

    Les bombardements russes ont fait de nombreux dégâts comme ce quartier résidentiel à Kiev. Une bonne partie de la façade a été détruite par un incendie massif, causé par un avion militaire russe intercepté dans la nuit.

  • Les militaires russes se dirigent sur Kiev

    Selon le ministre de la Défense de l'Ukraine, des militaires russes se sont emparés de deux véhicules des forces ukrainiennes. Ils ont revêtu les habits de soldats ukrainiens et se dirigent vers la capitale. Des camions militaires russes les suivent.

  • Un convoi de chars russes a été détruit par l'armée ukrainienne à Hostomel

  • Les secours sont mobilisés dans les villes meurtries par les bombardements


     

  • De nombreuses habitations ont été détruites par les bombardements russes

  • La Turquie restreint la circulation des navires militaires russes

    A la demande de Vasyl Bodnar, ambassadeur d’Ukraine en Turquie, les navires militaires russes ne peuvent plus passer dans le détroit du Bosphore et des Dardanelles.

  • Les troupes russes se dirigent vers Kiev

     

  • La guerre vue par les internautes

    De Nombreux internautes postent sur les réseaux des images de la guerre. Rgadez

     

     

  • Situation sur le terrain, réactions internationales, promesses de sanctions...

    L'AFP le point sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Toutes les informations sont ici

     

  • Un avion russe abattu par les forces ukrainiennes

    Le ministère ukrainien de l'Intérieur affirme avoir abbatu un avion russe à Kiev, une information rapportée par Isabelle Khurshudyan, correspondante du Washington Post

  • Nouvelle vague de sanctions contre la Russie

    L'invasion de l'Ukraine a suscité une vague d'annonces de sanctions internationales contre Moscou, principalement de la part des pays occidentaux. L'Union européenne, réunie en sommet à Bruxelles, a annoncé jeudi soir durcir ses sanctions contre la Russie dans les secteurs de l'énergie, de la finance et des transports mais sans l'exclure dans l'immédiat du réseau bancaire Swift, qui permet de recevoir ou d'émettre des paiements dans le monde entier.

    Il s'agit notamment de limiter drastiquement l'accès de la Russie aux marchés de capitaux européens. L'UE va aussi réduire l'accès de la Russie à des "technologies cruciales", en la privant de composants électroniques et de logiciels.

    Le président américain Joe Biden a également annoncé jeudi une série de nouvelles sanctions visant les banques, élites et exportations russes. Quatre banques russes supplémentaires, dont les deux plus grandes du pays, Sberbank and VTB Bank, vont être sanctionnées et plus de la moitié des importations technologiques de la Russie supprimées, a-t-il affirmé lors d'un discours depuis la Maison Blanche.

    Le Japon, le Canada, le Royaume-Uni ou encore l'Australie ont aussi durci leurs sanctions

    Lire l'article de l'AFP en entier ici

  • "Non à la guerre!" Des dizaines de manifestants arrêtés à Moscou et Saint-Pétersbourg

    Ils n'étaient pas nombreux et ils ont été arrêtés. A Moscou comme à Saint-Pétersbourg, les manifestants contre l'invasion russe de l'Ukraine ont été interpellés jeudi pour avoir bravé l'interdiction de rassemblement décrétée par les autorités.

    Des dizaines de protestataires ont été interpellés aux abords de la place Pouchkine dans la capitale russe et une cinquantaine d'autres au moins dans la deuxième ville de Russie tandis qu'ils criaient "Non à la guerre!".

    Parmi le gros milliers de personnes qui sont venus dénoncer à Moscou l'invasion de l'Ukraine par la Russie, certains ont des proches dans ce pays. "Ma tante vit en Ukraine j'ai peur pour elle", a dit Tatiana une étudiante moscovite de 18 ans qui préfère taire son nom de famille.

    "Je suis en état de choc, mes proches vivent en Ukraine. Que puis-je leur dire au téléphone ? Tenez le coup ? Je ne peux pas rester dans ma chambre, je veux voir d'autre gens qui sont contre la guerre, qui pensent comme moi", dit de son côté Anastasia Nestoulia.

    La suite du reportage est ici

  • De grosses explosisions  à Kiev

    De grosses explosisions sont entendues ce vendredi matin à Kiev, la capitale de l'Ukraine. Le ciel est embrasé par les lueurs des tirs. La population cherche à se mettre à l'abri. Regardez

    L'armée ukrainienne riposte aux tirs. Regardez

  • Attaque aux missiles de croisière

    Plusieurs explositions retentissent à Kiev. Le vice-ministre ukrainien de l'Intérieur affirme que l'armée russe utilise "des missiles de croisière ou balistique"

     

  • Emmanuel Macron annonce une aide de 1?2 milliard d'euros à destination de l'Ukraine

  • A la recherche d'un abri

    Environ 100.000 personnes ont fui leur foyer en Ukraine et des milliers ont quitté leur pays, a déploré le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). L'UE s'est dite "pleinement préparée" à les accueillir.

    En Ukraine, les habitants essayent de se protéger comme ils peuvent. Regardez

  • Pour ralentir l'armée russe

    Inférieure en nombre et en armement, l'armée ukrainienne tente par tous les moynes de ralentir les forces d'invasion russes. Les militaires ukrainiens font ainsi sauter des ponts pour ralentir l'avancée des troupes russes. Regardez

  • A la frontière hongroise, les premiers Ukrainiens fuient les combats

    "Tous ceux qui le peuvent fuient à l'étranger": Krisztian Szavla fait partie des premiers Ukrainiens à avoir franchi la frontière hongroise, à pied ou en voiture, par peur des bombardements et combats après l'invasion de leur pays par la Russie.

    Rencontré par l'AFP dans une station service de Zahony, ce spécialiste en marketing de 28 ans est originaire de la région de Transcarpatie (ouest), qui compte 130.000 Magyars.

    "Nous ne voulons pas vivre ce que nos amis et compatriotes subissent dans l'est du pays, nous réveiller aux sons des sirènes, à chaque bombardement russe", confie Krisztian Szavla, barbe fournie et bonnet noir vissé sur la tête. "Je refuse que mon enfant grandisse sans père", ajoute-t-il, expliquant qu'il ne voulait pas être enrôlé dans l'armée. Dans l'immédiat, il prévoit de rester chez des amis. En attendant de voir comment évolue la situation.

    En ce premier jour de guerre ouverte, la police hongroise a fait état de longues queues de véhicules patientant pour entrer dans le pays, aux cinq points de passage répartis le long des 140 km de frontière avec l'Ukraine.

    Plus d'informations ici

  • Aux portes de Kiev, les forces russes tombent du ciel et prennent un aéroport militaire

    En quelques heures, l'aéroport militaire d'Antonov à Gostomel, aux portes de la capitale ukrainienne, était à eux. Les forces russes sont arrivées les portes des hélicoptères grandes ouvertes, tirant en rafales à la mitraillette avant de descendre en rappel, ont raconté des témoins à l'AFP.

    "Il y avait des gens assis dans les hélicoptères, les portes ouvertes, qui survolaient nos maisons", raconte aux abords de l'aéroport Serguiy Storojouk, sacs de voyage à la main, fuyant la zone l'air hagard. "Les hélicoptères sont arrivés et ensuite les combats ont commencé. Ils utilisaient des mitrailleuses, des lance-grenades", ajoute-t-il.

    L'essaim d'hélicoptères russes est arrivé en fin de matinée depuis le Bélarus, frôlant les toits des maisonnettes et semant la terreur sur sa route vers la capitale Kiev, a constaté une journaliste de l'AFP.

    L'aéroport de Gostomel se trouve immédiatement à la limite nord de Kiev, et les combats qui s'y déroulent sont les plus proches de la capitale au premier jour de l'invasion russe.

    Selon Olexandre Kovtonenko, un civil de 30 ans vivant à proximité, ils étaient appuyés par deux avions de chasse qui ont tiré des missiles sur des unités terrestres ukrainiennes au début de l'assaut. "Puis il y a eu des tirs, ça a duré trois heures", témoigne t-il auprès de l'AFP. "Ensuite, trois autres avions sont arrivés et ils ont recommencé à tirer."

    Plus d'informations ici

  • Vladimir Poutine menace ouvertement les Occidentaux

    Vladimir Poutine a averti les Occidentaux "qui tenteraient d'interférer", que "la réponse de la Russie sera immédiate et entraînera des conséquences que vous n'avez encore jamais connues". Regardez

  • Au moins 137 morts côté ukrainien

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dressé vendredi le dernier bilan des pertes côté ukrainien, civiles et militaires: au moins 137 morts et 316 blessés. Dans la région d'Odessa, le bilan officiel était de 18 habitants d'un village tués dans des frappes et en début de soirée, les autorités de la région de Kherson (sud) ont fait état de 13 civils et neuf militaires tués.

    L'armée ukrainienne a estimé vendredi les pertes matérielles russes à plus de 30 tanks, quelque 130 véhicules blindés de combat, sept avions et six hélicoptères.

    Les deux camps faisaient des déclarations invérifiables, mais l'armée russe gagnait du terrain. Dans la région de Kherson, elle est présente dans plusieurs zones et contrôle notamment Genichesky, ville à 300 km à l'ouest de la frontière russe.

  • Il n'y aura pas d'intervention militaire des Etats-Unis pour aider l'Ukraine

    Les forces militaires des Etats de l'Otan ont été placées en état d'alerte et certaines unités vont faire mouvement pour renforcer le flanc est de l'alliance, pour éviter une extension de ce conflit à d'"autres pays européens", contre laquelle a mis en garde le chancelier allemand Olaf Scholz.

    Un sommet de l'Alliance atlantique se déroulera en visioconférence vendredi. Les Etats-Unis défendront "le moindre pouce de territoire de l'Otan", a assuré le président Joe Biden. Mais ils n'enverront pas de troupes en Ukraine, a-t-il précisé. Le Pentagone dépêchera toutefois quelque 7.000 soldats de plus en Allemagne.

    Les dirigeants des 27 pays de l'UE ont parallèlement pris des sanctions "massives" contre la Russie dans les secteurs de l'énergie, de la finance et des transports mais sans l'exclure dans l'immédiat du réseau bancaire Swift, qui permet de recevoir ou d'émettre des paiements dans le monde entier.

  • L'Ukraine décrète la mobilisation générale

    L'Ukraine, où des combats meurtriers opposent forces russes et ukrainiennes jusqu'aux portes de Kiev, a annoncé la mobilisation générale pour tenter de freiner l'offensive massive déclenchée par Vladimir Poutine, à laquelle Etats-Unis et Union européenne ont répliqué par de nouvelles sanctions.

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a ordonné dans un décret jeudi soir la mobilisation générale des personnes soumises "à la conscription militaire et des réservistes", sous 90 jours dans toutes les régions du pays.

     

    La suite de l'article est ici

     

  • Bonjour La Réunion

    La Russie de Vladimir Poutine a envahi l'Ukraine aux première heures du jour ce jeudi. Des dizaines d'Ukrainiens, civils et militaires ont déjà été tués dans cette attaque totalement infondée et inacceptable.

    Nous suivons l'évolution de la situation en direct. Restez avec nous

À propos

Dès 4h du matin jeudi, les premières explosions ont déchiré le ciel de Kiev, pour la première fois depuis la Deuxième guerre mondiale. Au moment où le jour se levait, les premières sirènes d'avertissement retentissaient. Toute la journée, les habitants de la capitale ukrainienne, ont fui en voiture, en car ou en train. Certains se sont réfugiés dans le métro de la ville pour s'abriter d'éventuels bombardements. 

Les forces terrestres russes sont entrées sur le territoire ukrainien notamment depuis la Crimée annexée, ont indiqué les gardes-frontières qui évoquaient la présence de "véhicules militaires» et de «blindés". La très redoutée invasion terrestre a également commencé dans la matinée, notamment par l'est et la région séparatiste de Lougansk. Sur les principales routes de l'est, l'armée ukrainienne était partout. Entre Kramatorsk et Kharkiv, une colonne de véhicules siglé du drapeau bleu-jaune était à l'arrêt. A 300 km de là, Marioupol, principal port de l'est du pays, de puissantes explosions ont secoué la ville, pourtant relativement épargnée ces dernières semaines.

Dans l’est du pays, près de la frontière russe, épicentre de l'offensive déclenchée pendant la nuit, des dizaines de morts ont été rapportées. Du côté de l'armée ukrainienne, cette dernière a indiqué avoir tué une cinquantaine "d'occupants russes" dans la région de Lougansk (est), en milieu de journée.

Dès mercredi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré la loi martiale. De son côté, le ministre de la Défense Andriï Zagorodniouk a appelé quiconque est capable de "tenir une arme entre ses mains" de rejoindre les forces armées.

- Condamnations internationales -

Cette invasion a été condamnée unanimement par la classe politique française. Le Président Emmanuel Macron s’est adressé aux Français, après la tenue d’un Conseil de défense, appelant à "ne rien céder autour de nos principes de liberté, de souveraineté et de démocratie", avertissant les Français que cet "acte de guerre" aura "des conséquences profondes, durables sur nos vies et la géopolitique de notre continent ».

Il a également promis que la France et ses alliés décideront de sanctions contre la Russie "à la hauteur de l'agression dont elle se rend coupable ». Emmanuel Macron doit aussi adresser un message au Parlement lors d'une séance solennelle ce vendredi.

A l'unisson, les candidats à la présidentielle de droite comme de gauche ont condamné jeudi cette intervention armée, appelant au cessez-le-feu et à mêler action diplomatique et sévères sanctions ciblées contre Moscou, voire, pour l'écologiste Yannick Jadot, à livrer des armes à Kiev.

Y compris dans le camp de ceux qui ont le plus ménagé la Russie de Poutine, comme le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon ou encore les candidats d'extrême droite Eric Zemmour (Reconquête!) et Marine Le Pen (Rassemblement national).

L'offensive a suscité une tollé international auquel Moscou reste sourd. Des dizaines de manifestants ont été arrêtés à Moscou et Saint-Pétersbourg pour avoir protester contre l'invasion. Le Kremlin avait prévenu plus tôt dans la journée que toute "manifestation non autorisée" serait réprimée.

- Effondrements des marchés mondiaux -

Les marchés mondiaux ont par ailleurs été pris dans une tempête qui a pris de l'ampleur en milieu de journée avec chute des Bourses, flambée des matières premières et plébiscite des valeurs refuges.

Les places boursières européennes amplifiaient encore leur plongeon au fil de la séance, perdant jusqu'à 5%, alors que l'Union européenne prépare un nouveau train de sanctions qui est le "plus sévère jamais mis en oeuvre", selon son chef de la diplomatie.

Vers 16H05 (heure de la Réunion), la Bourse de Paris perdait 4,62%, Francfort 4,89%, Londres 3% et Milan 4,87%. L'indice européen de référence Eurostoxx 50 chutait de 3,79%. Plus tôt, Hong Kong a aussi perdu 3,21%. Wall Street s'apprêtait à suivre la même tendance à l'ouverture, les contrats à terme des trois principaux indices perdant de 2,28% à 2,87%.

La Bourse de Moscou s'effondrait quant à elle de plus de 30%. Le prix du baril de pétrole a dépassé les 100 dollars, autant pour le baril américain que celui de la mer du Nord. L'aluminium et le blé battaient aussi des records. "C'est la panique sur les marchés", résume Ipek Ozkardeskaya, analyste chez la société d'investissement SwissQuote.

- Les matières premières s'embrasent -

"Les tensions entre la Russie et l'Ukraine entraînent à la fois un éventuel choc de la demande (pour l'Europe) et, surtout, un choc de l'offre beaucoup plus important pour le reste du monde, étant donné l'importance de la Russie et de l'Ukraine pour l'énergie et les matières premières", a déclaré Tapas Strickland de la Banque nationale d'Australie.

Le cours du baril de pétrole Brent de la mer du Nord s'envolait de 8,42% à 104,99 dollars et celui du baril de WTI américain pour livraison en avril bondissait de 7,96% à 99,46 dollars, un sommet depuis 2014.

Du côté du gaz naturel, le marché de référence en Europe explosait de 32% par rapport à la veille. Le prix de l'aluminium a aussi atteint un nouveau record. Les prix des céréales bondissait également sur le marché européen, avec un pic inédit pour le blé à 344 euros la tonne, en hausse de 15,68%. "La flambée des prix de l'énergie est un gros casse-tête pour l'Europe, puisque 40% de son gaz naturel et 30% de son pétrole viennent de Russie", explique un analyste de Swissquote. Les groupes miniers fortement liés à la Russie s'effondraient à Londres: Polymetal plongeait de 35,64%, Evraz de 27,24% et Petropavlovsk de 24,45%.

www.ipreunion.com avec l'AFP

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Missouk
Missouk
2 ans

Le "soutien total" de MACRON et BIDEN à l'Ukraine, pourrait se résumer ainsi : "on pense beaucoup à vous, on vous soutient dans cette épreuve, mais ... dém... vous". Affligeant!

Réunionnais réfractaires
Réunionnais réfractaires
2 ans

Que Dieu apporte la paix dans le monde

Eve
Eve
2 ans

" On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels "Anatole France, L'Humanité du 18 juillet 1922,

Merkel manque à l\'UE
Merkel manque à l\'UE
2 ans

Merkel manque à l'UE.

Attitude de Fillon ex1er ministre
Attitude de Fillon ex1er ministre
2 ans

Aucun commentaire sur les déclarations de Fillon pro Poutine sur cette guerre. Attitude incroyable.