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Les pourparlers entre Kiev et Moscou ont débuté, l'Ukraine exige un cessez-le-feu immédiat

  • Publié le 28 février 2022 à 15:57
  • Actualisé le 28 février 2022 à 17:48

Kiev et Moscou sont actuellement en phase de pourparlers au Belarus. L'Ukraine exige un cessez-le-feu immédiat ainsi que le retrait des troupes russes du pays. La mise en alerte par Vladimir Poutine des forces de dissuasion nucléaire de son pays a suscité ce dimanche 27 février 2022 un haro mondial et jusqu'à la promesse de l'UE de fournir des avions de chasse à l'Ukraine. Au cinquième jour de l'invasion russe ce lundi, l'armée et les civils ukrainiens continuent de résister avec acharnement. Selon le gouvernement d'Ukraine, 352 civils et des dizaines de soldats ont déjà été tués. La Russie ne donne pas de bilan de ces pertes humaines. L'Ukraine affirme que plus de 4.300 soldats russes ont été tués. Alors que les pourparlers entre l'Ukraine et la Russie sont en suspens, environ 400.000 personnes ont déjà fui les zones de combats. Emmanuel Macron a convoqué un nouveau Conseil de défense pour ce lundi matin. Nous suivons en direct l'évolution de la situation, restez avec nous

  • La Russie est bien exclue du Mondial-2022, annonce la Fifa

  • C'est la fin de ce live, on se retrouve demain

  • Les pourparlers se poursuivent demain

    La première journée de pourparlers touche à sa fin. Une autre session est prévue demain.

    Vladimir Poutine réclame la reconnaissance de la Crimée, un statut neutre pour l'Ukraine et sa "dénazification" pour reprendre ses termes.

  • La Russie exclue de la Coupe du monde de football

    Le média franceinfo informe que la Russie sera exclue de la Coupe du monde de football prévue cette année au Qatar. Une décision prise par l'UEFA et la Fifa, dans l'après-midi.

  • Carburants : records de hausses en France

    Les prix des carburants vendus en France ont atteint de nouveaux records la semaine dernière, le litre de gazole valant en moyenne 1,7€/l, soit une hausse hebdomadaire de 3,64 centimes.

  • 1h30 de discussion entre E.Macron et V.Poutine

    L'Elysée indique que le Président Emmanuel Macron a échangé avec le président russe Vladimir Poutine pendant 1h30. Il lui demande à nouveau l'arrêt des frappes contre les civils et la sécurisation des axes routiers en Ukraine.

    Le président russe "a confirmé sa volonté de s'engager", a annoncé l'Elysée. Vladimir Poutine s'engage à préserver les civils : il aurait en effet promis d'éviter de cibler les populations.

    Emmanuel Macron s'est également entretenu à plusieurs reprises aujourd'hui avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

  • Accaparé par la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron annule son meeting prévu à Marseille samedi

    "A ce stade", Emmanuel Macron n'a "pas de meeting prévu ce week-end à Marseille", selon son équipe de campagne, alors que le chef de l'Etat devait initialement y tenir sa première réunion publique de candidat le 5 mars.

    Si la crise en Ukraine a bousculé les cartes de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron a jusque vendredi 4 mars à 18h pour déclarer formellement sa candidature.

  • l'Algérie prête à fournir plus de gaz à l'Europe si besoin

    "Le géant public des hydrocarbures Sonatrach est prêt à fournir davantage de gaz à l'Europe en cas de baisse des exportations russes" écrit rfi.fr. "Ce gaz sera éventuellement acheminé notamment via le gazoduc Transmed reliant l'Algérie à l'Italie via la Tunisie" ajoute le média d'information en ligne.

    "La société publique algérienne est disposée à soutenir « ses partenaires de long terme en cas de situations difficiles » et donc sa disposition à transporter plus de gaz naturel ou liquéfié vers l'Europe, annonce le patron de Sonatrach, Toufik Hakkar" ajoute rfi.fr.

    Plus d'information ici

  • La liste des sanctions prise par la France à l'encontre de la Russie détaillée par le Bruno Le Maire

  • La Suisse reprend "intégralement" les sanctions de l'UE contre la Russie

    La Suisse va reprendre "l'intégralité" des sanctions économiques de l'Union européenne, y compris contre le président Vladimir Poutine, et le gel des avoirs, a annoncé lundi le président de la Confédération helvétique Ignazio Cassis.

    "Il s'agit d'une mesure de grande ampleur par la Suisse", a dit le président lors d'un point de presse, ajoutant que le Conseil fédéral "fait ce pas avec conviction, de manière réfléchie et sans équivoque".

    Cette décision est littéralement historique, la sjuisse a toujours défendu sa neutralité dans les relations internationales.

  • Des centaines de milliers de réfugiés

    Plus de 500. 000 personnes ont quitté l'Ukraine, selon Filippo Grandi, haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés

    La Moldavie fait partie des pays d'accueil

  • La Russie interdit le survol de son territoire aux compagnies aériennes de 36 pays, dont la France

    La Russie a annoncé lundi restreindre les vols de compagnies aériennes de 36 pays en réponse à la fermeture de l’espace aérien de nombreux Etats aux avions russes après l’invasion de l’Ukraine lancée par Moscou

    "En réponse à l’interdiction par les Etats européens des vols d’avions civils exploités par des transporteurs aériens russes et/ou enregistrés en Russie, une restriction des vols des transporteurs aériens de 36 États a été introduite", a annoncé l’agence russe de transport aérien Rosaviatsia dans un communiqué.

    Plusieurs pays hors de l'Union européenne ont fermé leur espace aérien aux compagnies russes. C'est notamment le cas du Royaume-Uni, de la Norvège, de la Macédoine du Nord ou de l'Islande et du Canada

  • La Russie a organisé une réunion économique d'urgence

  • Les forces nucléaires stratégiques sont en alerte de combat selon le ministre russe de la Défense

  • Jean-Yves Le Drian et Bruno Le Maire font le point sur les décisions de la France après le conseil de défense

    • Les ressortissants français peuvent quitter Kiev en sécurité

    "Il existe une opportunité de quitter" la capitale ukrainienne, a déclaré Jean-Yves Le Drian à l’issue du conseil de défense.  "Les Russes viennent d’indiquer que tous les civils peuvent quitter Kiev librement par une autoroute […] donc nos compatriotes […] peuvent décider de saisir cette opportunité de départ par la route" a-t-il ajouté.

    L'Etat français ne pourra cependant pas apporter son assistance aux ressortissants, "ni garantir la totale sécurité sur le trajet".  "Mais nous serons en mesure de leur apporter des informations régulières sur les points de passage" a cependant précisé le ministre des affaires étrangères qui a tenu à apporter le "soutien (de l’Etat, ndlr) aux personnalités et artistes russes".

    • L'Etat intensifiera les sanctions déjà prises

    Bruno Lemaire a ensuite pris le relais et s’est exprimé sur les sanctions prises par la France. "Nous avons décidé d’intensifier les sanctions économiques et financières contre la Russie et contre les oligarques russes", notamment avec le retrait d’un certain nombre de banques russes du circuit de paiement Swift. "De nouveaux paquets seront mis en œuvre", dédiés à la désinformation "menée par les organes de propagande russes" a précisé le ministre de l'économie.

    • Les biens des personnalités russes seront saisis

    "À la demande du président de la République, nous poursuivons le recensement complet des avoirs financiers, des biens immobiliers, des yachts, des véhicules de luxe qui appartiendraient aux personnalités russes sous sanctions européennes" a expliqué Bruno Le Maire.  "Nous allons également identifier toutes les personnalités russes ayant des avoirs en France qui pourraient être ajoutées à la liste de sanctions européennes en raison de leur proximité avec le pouvoir russe". L’Etat se dotera "des moyens juridiques pour saisir l’intégralité des biens" explique Bruno Le Maire.
     

  • Les pourparlers entre Kiev et Moscou sont en cours

    Des délégations représentent les deux parties, à gauche la Russie, à droite l'Ukraine.

  • Tribune libre de Michel Dennemont : la peur d'une guerre jamais vécue

    "Le brutal basculement de l'Est de l'Europe dans un conflit cristallise des peurs que l'on pensait appartenir au passé." Je trouve les mots des journalistes Lorraine Fasler et Alice Randegger, particulièrement adaptés à  la situation que nous vivons.

    En France, nous sommes  trois générations à n’avoir  pas connu ce type de conflit en Europe et heureusement. En écoutant les gens dans la rue , les supermarchés, la presse, les réseaux sociaux, j’ai l’impression que nous avons tout oublié, que nous n’avons rien retenu du passé. Pourtant,
    c’est certain, les experts en tous genres, comme pour la crise du Covid, auront un avis sur tout et surtout un avis !

    Face à un des plus grands dangers qu’ait pu connaître notre planète, des spécialistes s'inquiètent des conséquences économiques sur notre quotidien à venir. Si le Maître du Kremlin déclenche une attaque nucléaire, il n'y aura plus ni de quotidien ni d'avenir. Il s’agit d’une guerre. D’une guerre bien réelle à notre porte.  Et dans une guerre les premiers impactés et concernés ce sont les militaires qui sont nos frères , nos sœurs , nos enfants !

    Serions-nous démunis  face à un homme capable de déclencher une catastrophe nucléaire? Bien qu’ayant servi dans la marine Nationale, je ne suis pas un expert de la guerre. Je ne l’ai vue qu’à la télévision comme la plupart d’entre nous. Aussi,  je me fais un devoir de me renseigner , d’obtenir des
    éléments qui me permettront, je l’espère, d’avoir une vision large de la situation, un aspect des conséquences de chaque acte qui sera engagé.

    Ne soyons pas naïf et préparons-nous au pire face à une personne qui ose menacer d'utiliser l'arme nucléaire. Pour autant, il ne faut pas baisser les bras, garder la foi en la négociation et au retour à la raison afin d’obtenir un cessez le feu très rapidement. L’appel du 18 juin du Général de Gaulle pourrait être ainsi actualisé : "Le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! …Cette guerre n'est pas limitée au
    territoire de ce malheureux pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille d’Ukraine. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens pour arrêter cette folie… Le destin du monde est là. "

    Oui le destin du monde est là, dans l’union sacrée pour la paix ! Je sais que notre président Emmanuel Macron œuvre sans relâche en ce sens, et modestement j’en appelle à l’union Nationale derrière notre chef des Armées.

    Tout comme le Monde a entendu l’annonce de la paix le 08 mai 1945 à la radio,  je fais le vœu d’entendre prochainement sur toutes les chaînes médiatiques :
    "La guerre est terminée ! Voici la Paix ! C'est la victoire de l’Union des nations et c'est la victoire de l’Humanité!"

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  • L'AFP fait le point sur l'invasion en Ukraine : situation du pays, sanctions et réactions internationales

    Kiev exige un cessez-le-feu et demande aussi à intégrer l'Union européenne. L'armée ukrainienne a d'ailleurs repris la ville de Kharviv aux mains des Russes.

    Lire aussi - Le point sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie

  • Des prisonniers russes seront libérés pour combattre dans les "points chauds"

    Le président ukrainien a libéré des prisonniers russes "ayant une expérience de combat". Ces derniers seront déployés dans les zones les plus touchées par l'invasion russe. "La clé est la défense maintenant" a déclaré Zelensky.

  • Fin du partenariat pour Gazprom avec Europa-park et Schalke 04

     

  • L'économie russe, la priorité de Vladimir Poutine

    Malgré les sanctions occidentales, la Russie tiendra bon indique le Kremlin

  • La ville de Kharkiv est bombardée par les forces russes

     

  • Environ 5.300 soldats russes sont morts dans l'invasion en Ukraine

  • D'une guerre à l'autre, un Afghan réfugié en Ukraine fuit en Pologne les bombes russes

    Après avoir quitté l'Afghanistan il y a un an, Ajmal Rahmani pensait trouver un havre de paix en Ukraine, avant qu'il n'ait dû fuir à nouveau, cette fois en Pologne, avec des centaines de milliers d'autres réfugiés, pour échapper aux bombes russes.

    "J'ai fui une guerre, et voilà qu'une autre guerre a commencé. Je n'ai vraiment pas de chance", constate amèrement cet Afghan d'une quarantaine d'années. Il vient tout juste d'arriver en Pologne, avec sa femme Mina, son fils Omar, onze ans, et sa fille Marwa, sept ans, qui ne se sépare jamais de son chien en peluche beige.

    Arrivé au poste frontalier polonais de Medyka, ils attendent avec les d'autres réfugiés l'arrivée des bus qui les conduiront vers un centre d'accueil dans la ville voisine de Przemysl.

    Outre les Ukrainiens, parmi les réfugiés on trouve des centaines de personnes d'autres nationalités, étudiants ou travailleurs vivant en Ukraine, des Afghans, des Congolais, des Marocains, des ressortissant indiens, équatoriens ou népalais.

    L'article de l'AFP est à lire en intégralité sur ce lien.

  • La phase de pourparlers entre Kiev et Moscou a débuté

    L'Ukraine et la Russie ont commencé les négociations concernant la guerre russo-ukrainienne. Les pourparlers qui se tiennent en Biélorussie risquent d'être longs et complexes, la Russie ayant menacé les Occidentaux d'employer les grands moyens : les forces de dissuasion nucléaire. L'Ukraine a demandé le cessez-le-feu immédiat ainsi que le retrait des troupes russes sur leur sol.

    C'est une délégation ukrainienne qui s'est rendue sur le site des négociations, à la frontière entre l'Ukraine et la Biélorussie, malgré le fait que celle-ci serve d'arrière base aux forces russes qui foulent depuis cinq jours déjà, le sol ukrainien.

  • Les pays sont mobilisés pour aider les Ukrainiens

    La France a apporté 33 tonnes d'aide humanitaire en Pologne pour aider les réfugiés ukrainiens. 30 tonnes de matériel seront envoyés en Moldavie.

    Le Canada a lui envoyé de l'équipement militaire de protection : casques, gilets par balles, masques à gaz

  • De faux comptes russes visent l'Ukraine sur les réseaux sociaux, affirme Meta

    Des groupes prorusses orchestrent diverses campagnes de désinformation sur les réseaux sociaux en utilisant de faux profils ou des comptes piratés pour dépeindre l'Ukraine comme un simple pion aux mains des Occidentaux, a affirmé Meta dimanche.

    L'article de l'AFP sur le sujet est à retrouver sur ce lien.

  • Le point de situation à 12h (heure de La Réunion)

    Attention : thread à dérouler (quatre posts à suivre)

  • La Banque centrale russe fait grimper les taux d'intérêts à 20%

    Face aux sanctions occidentales, la Banque centrale russe a décidé d'augmenter son taux directeur (taux d'intérêts) de 10,5 points. Cet indice qui atteint désormais 20% contre 9,5% est le principal outil de lutte contre l'inflation.

  • Les militaires russes ont "ralenti le rythme de l'offensive" affirme l'armée ukrainienne

  • Un concert de solidarité

    120 jeunes des 27 pays de l'Union Européenne ont organisé un concert à la Philharmonie de Paris et l'ont dédiéà l'Ukraine et aux artistes ukrainiens.

  • Sanctions économiques de l'UE : faillite d'une première banque russe

    "Première conséquence tangible des sanctions financières : la Banque centrale européenne a constaté, lundi, la « faillite ou faillite probable » de la filiale européenne de la banque russe Sberbank. Le rouble a chuté, lundi matin, de 30 % face au dollar" indique lemonde.fr

  • Au moins 352 civils ukrainiens ont été tués

    Au matin du cinquième jour de l’offensive russe en Ukraine, le ministère de la santé ukrainien a annoncé que 352 civils, dont quatorze enfants, ont été tués depuis le début de l’invasion russe. La même source indique que 1.684 personnes, dont 116 enfants, ont été blessés

  • Le Brésil veut rester neutre dans la crise russo-ukrainienne

     

  • Garantir la sûreté des installations nucléaires

     

  • Les négociations avec la Russie lancées, Zelensky reste sceptique

    La Russie de Poutine qui a envahi l'Ukraine depuis 5 jours déjà, est actuellement en phase de pourparlers avec le pays sous le joug militaire russe. La situation reste très tendue avec la possible utilisation des forces de dissuasion nucléaire, une annonce faite par Vladimir Poutine ce dimanche.

  • Un possible accueil de l'Ukraine au sein de l'UE

  • La Hongrie accueille les réfugiés ukrainiens

    Bols chauds de goulash, offres d'hébergement ou tout simplement un mot de réconfort: les Hongrois ont accouru ce week-end à la frontière avec l'Ukraine pour apporter leur soutien aux réfugiés poussés sur la route par l'invasion russe.

    Lire aussi - La Hongrie d'Orban accueille les réfugiés ukrainiens à bras ouverts

  • Les Européens et Ukrainiens unis face à Poutine

    L'offensive russe sur l'Ukraine, qui résiste avec acharnement, se poursuit lundi au lendemain de la menace nucléaire brandie par Vladimir Poutine, à laquelle les Européens ont répliqué en promettant de fournir des armes à Kiev.

    Lire la suite - Ukraine: Poutine brandit la menace nucléaire, les Européens promettent des armes à Kiev

  • Google Maps désactive certaines de ses fonctionnalités en Ukraine

    Google confirme avoir temporairement désactivé pour l’Ukraine certains outils Google Maps qui fournissent des informations en direct sur les conditions de circulation et la fréquentation de certains lieux. Ces outils permettaient notamment de suivre ou de repérer des mouvements de troupes.

     

  • Emmanuel Macron convoque un nouveau Conseil de défense ce lundi matin

    Le président Emmanuel Macron convoque un nouveau conseil de défense consacré à l'Ukraine ce lundi à 14h (heure de La Réunion), a annoncé l'Élysée dimanche soir. "Ce conseil de défense s'inscrit en suivi du conseil du samedi 26 février au cours duquel des décisions importantes ont été prises", précise l'Élysée.

  • Le Conseil de sécurité de l'ONU va se réunir en en session extraordinaire d'urgence

    La Réunion commencera à minuit dans la nuit de lundi à mardi (heure de La Réunion)

  • Avions russes abattus

    Deux avions russes auraient été abattus Deux avions de chasse russes auraient été abattus au-dessus de Balakliya près de Kharkiv. La ville de Balakliya est encerclée par les forces russes. La ville de Kharkiv a été reprise par l'armée ukrainienne soutenue par les civiles

  • L'union européenne va fournir des avions de chasse à l'Ukraine

    Mais aussi, évolution considérable et source potentielle d'escalade avec Moscou qui a menacé tout pays venant en aide à l'Ukraine, l'UE a annoncé dimanche soir avoir l'intention de fournir des avions de combat aux forces ukrainiennes.

    "Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a dit avoir besoin d'avions que les Ukrainiens peuvent piloter. Certains états membre disposent de ce genre d'avions et nous allons les fournir avec d'autres armements nécessaires à une guerre", a déclaré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell à l'issue d'une réunion en visio-conférence avec les ministres des Affaires étrangères de l'UE.

  • Espace aérien fermée aux avions russes et médias bannis

    L'UE a annoncé dimanche fermer l'ensemble de son espace aérien aux avions russes, débloquer 450 millions d'euros pour financer des livraisons d'armes à l'Ukraine, et bannir les médias russes RT et Sputnik et leurs "mensonges".

    Quant à la Suisse, son président Ignazio Cassis a déclaré dimanche "probable" qu'elle décide de geler à son tour les milliards d'avoirs russes qu'elle détient.

    Lire aussi - L'Union européenne et le Canada ferment leur espace aérien aux avions russes

  • Huguette Bello : solidarité avec le peuple ukrainien

    Huguette Bello, présidente du conseil régional, exprimer sa solidarité "vis à vis du peuple ukrainien".  Elle ajoute "un pays qui subit une invasion est en état de légitime défense" et appelle "au retour au dialogue". Nous publions ci-dessous le communiqué rendu public ce dimanche soir

    "En mon nom personnel et au nom de la collectivité régionale, je tiens à exprimer notre solidarité vis à vis du peuple ukrainien. Un pays qui subit une invasion est en état de légitime défense.

    L’Histoire nous enseigne que la loi du plus fort n’est pas la loi du plus juste. Et nous avons le réflexe immédiat de nous solidariser avec les plus faibles. Comment au XXIe siècle, pouvons-nous admettre que des problèmes politiques soient réglés par les armes?

    Attachés au principe fondamental du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, nous condamnons sans réserve cette invasion militaire. Fidèles à nos idéaux de paix et de fraternité, nous joignons notre voix à toutes celles qui appellent à l’arrêt de cette guerre qui a déjà fait en quelques jours tant de victimes innocentes et de drames humains. Nous appelons au retour au dialogue".

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  • Haro mondial sur la menace nucléaire de Poutine

    Après des combats intenses notamment à Kharkiv (1,4 million d'habitants), deuxième ville d'Ukraine dans le nord-est du pays, dont les forces ukrainiennes ont déclaré avoir repris le contrôle dimanche après l'entrée de blindés russes dans la nuit, l'espoir fragile d'une trêve était né après l'annonce de pourparlers russo-ukrainiens à la frontière bélarusse.

    Mais Vladimir Poutine, dont les forces se sont heurtées depuis jeudi à la résistance des Ukrainiens et à la mobilisation des Occidentaux, a ordonné dans une réunion filmée avec son ministre de la Défense Sergueï Choïgou de "mettre les forces de dissuasion de l'armée russe en régime spécial d'alerte", ce qui concerne les forces nucléaires, invoquant "les déclarations belliqueuses de l'Otan" et les sanctions "illégitimes" imposées à la Russie.

    Les Etats-Unis ont aussitôt dénoncé une escalade "inacceptable", accusant Vladimir Poutine de "fabriquer des menaces qui n'existent pas afin de justifier la poursuite d'une agression". Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a dénoncé une attitude "irresponsable" de Moscou.

    La ministre allemande de la Défense Christine Lambrecht a accusé le chef de l'Etat russe d'avoir "franchi un cap supplémentaire" parce que "l'invasion rapide de l'Ukraine a été stoppée par des actions courageuses et déterminées de l'Ukraine".

    La suite du reportage est ici

  • Les combats se sont poursuivis dans la nuit

    Des tirs et des explosions ont été entendus dans la nuit de dimanche à lundi dans plusieurs zones de l'Ukraine

     

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À propos

La bataille pour le contrôle de Kiev s'est poursuivie ce dimanche, alors que les Occidentaux accentuent encore la pression sur Moscou, en excluant des banques russes de la plateforme interbancaire Swift et en s'apprêtant à livrer davantage d'armes à l'Ukraine. Invité de France Info ce dimanche, le porte-parole du gouvernemen Gabriel Attal a cependant affirmé que la France n'allait pas envoyer de soldats combattre sur le sol ukrainien. "Nous accompagnons les Ukrainiens en envoyant des équipements", a-t-il dit.

Vladimir Poutine a de son côté ordonné "au ministre de la Défense et au chef d'état-major de mettre les forces de dissuasion de l'armée russe en régime spécial d'alerte au combat", a-t-il déclaré lors d'un entretien avec ses chefs militaires retransmis à la télévision. Après cette annonce, la Maison Blanche a répliqué, affirmant qu'il "fabrique des menaces". Washington a également dénoncé une escalade "inacceptable" par Moscou, selon son ambassadrice à l'ONU.

L'Ukraine a par ailleurs saisi la Cour internationale de justice des Nations unies contre la Russie. "Nous exigeons que la Russie soit tenue responsable d'avoir déformé le concept de génocide pour justifier l'agression. Nous demandons au tribunal d'ordonner immédiatement à la Russie de cesser les hostilités et de fixer une audience la semaine prochaine" annonce le président ukrainien sur ses réseaux sociaux

Face à cette escalade, au moins 368.000 habitants ont fui le pays, selon le Haut commissariat aux réfugiés, notamment vers la Pologne. Un chiffre qui "continue d'augmenter' d'après le HCR. Ces données sont basées sur les chiffres communiqués par les autorités nationales. A noter que de nombreux ressortissants africains ou d'Asie du sud ont dénoncé des actes racistes, ayant été empêchant d'après des vidéos publiées sur les réseaus sociaux de monter dans des trains pour fuir le pays.

- "Unités de sabotage" -

Au moins 198 civils, dont trois enfants, ont été tués et 1.115 personnes blessées depuis jeudi, selon le ministre ukrainien de la Santé, Viktor Liachko. "Notre armée contrôle Kiev et les villes clés autour de la capitale", a assuré samedi Volodymyr Zelensky sur Facebook, affirmant avoir "cassé le plan" de Moscou. Le président ukrainien a appelé la population à prendre les armes et juré de rester à Kiev.

Dans la capitale, désertée par ses habitants, des combats ont opposé samedi les forces russes et ukrainiennes. Le couvre-feu a été étendu jusqu'à lundi 08h00 et toute personne dans la rue sera traitée en ennemi, a annoncé le maire, l'ex-boxeur Vitaly Klitschko.

Des soldats ukrainiens en patrouille ont assuré à l'AFP que les forces russes étaient en position de tir à quelques kilomètres de là. Sous un ciel bleu, la carcasse d'un camion militaire pulvérisé par un missile fumait encore au milieu des débris, tandis que des détonations étaient entendues au loin.

Un immeuble résidentiel d'une trentaine d'étages a été frappé de plein fouet samedi par un missile qui a fait des dégâts importants, sans que les autorités ne fassent état de victimes dans l'immédiat.

- Moscou ne donne pas de bilan -

Jusqu'à présent, le ministère russe de la Défense n'a pas évoqué d'offensive sur Kiev, faisant état uniquement de tirs de missiles de croisière sur des infrastructures militaires, d'avancées dans l'Est - où l'armée appuie les séparatistes des territoires de Donetsk et Lougansk - et dans le Sud ukrainien, où les forces russes sont entrées jeudi depuis la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014.

Des unités russes ont été identifiés à Borodianki (à 70 km au nord-ouest de Kiev), à Butcha, dans la banlieue nord-ouest de la capitale, et à Vychgorod, dans sa banlieue nord, a indiqué sur Facebook l'armée ukrainienne.

A travers le pays, des dizaines de militaires ukrainiens ont perdu la vie dans les combats, selon l'armée ukrainienne qui affirme aussi infliger de lourdes pertes à l'armée russe. Moscou ne donne aucune information quant à son bilan.

AFP

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2 Commentaires
Missouk
Missouk
2 ans

On peut rêver... D'autant que cette rencontre a tout l'air d'être un beau traquenard!J'espère me tromper bien sûr!

HULK
HULK
2 ans

POUTINE est un salaud,mais comme d'habitude, la naïveté,voire la lâcheté de nos démocraties mourantes lui a permis de menacer le monde.Dans une europe impuissante,il renouvelle la situation de 1938. Espérons qu'il n'est pas trop tard mais le risque est grand.