[EN DIRECT] Près de 836.000 personnes ont fui le pays

L'offensive russe s'aggrave, l'ONU exige de la Russie l'arrêt des combats

  • Publié le 2 mars 2022 à 21:17
  • Actualisé le 2 mars 2022 à 21:18

Au septième jour de la guerre en Ukraine, les pourparlers n'ont rien donné. La Russie reste campée sur ses positions, exige la reconnaissance de la Crimée et la neutralité de l'Ukraine. La délégation russe se dit cependant prête à reprendre mercredi soir les pourparlers. Malgré ses promesses d'épargner les civils, Vladimir Poutine a envoyé les bombes sur Kharkiv, deuxième plus grosse ville ukrainienne et prépare une frappe dirigée vers les bâtiments de renseignements à Kiev. Le bilan humain, difficile à définir, a dépassé les 350 morts et au moins 10 victimes sont à déplorer après le bombardement de Kharkiv. Cinq personnes ont aussi perdu la vie après la frappe russe dirigée vers la tour de télévision à Kiev. L'ONU estime que 12 millions de ressortissants ukrainiens auront besoin d'aide à l'issue de cette guerre. Emmanuel Macron va s'exprimer à 23h. D'après le dernier recensement du Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés, près de 836.000 personnes ont fui l'Ukraine (heure de La Réunion) sur la guerre. Suivez notre direct (Photos AFP)

  • C'est la fin de ce live, on se retrouve demain

  • Notre live sur l'allocution d'Emmanuel Macron est à suivre sur ce lien.

  • Nombreuses interpellations en Russie lors de rassemblements contre l'invasion de l'Ukraine

    Des dizaines de personnes ont été interpellées mercredi soir lors de rassemblements contre l'invasion de l'Ukraine organisés à Moscou et à Saint-Pétersbourg à l'appel de l'opposant russe emprisonné Alexeï Navalny, ont constaté des journalistes de l'AFP.

    L'article de l'AFP est à lire ici.

  • Réunion extraordinaire de l'UE vendredi

    L'UE organise vendredi une réunion extraordinaire de ses ministres des Affaires étrangères avec leurs homologues américain, ukrainien, britannique et canadien, qui sera consacrée à l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

  • L'Assemblée générale de l'ONU "exige" de la Russie l'arrêt de la guerre en Ukraine

  • La Russie annonce 498 morts parmi ses soldats

    La Russie a dévoilé son premier bilan de militaires russes tués en Ukraine, en annonçant la mort de 498 de ses soldats et en précisant que 1.597 autres y ont été blessés.

  • Des pourparlers demain matin

    Une délégation ukrainienne "déjà partie de Kiev" est attendue pour des pourparlers russo-ukrainiens au Bélarus demain matin, selon le négociateur russe Vladimir Medinski.

  • Le pétrole et le gaz flambent

    Le prix du baril de pétrole de WTI américain a atteint 110,30 dollars vers 08H30 GMT, un record depuis 2014, poussé par les craintes de voir les exportations russes interrompues. Le Brent de la mer du Nord s'envolait de 6,16% à 111,44 dollars le baril.

    Le cours européen de référence du gaz naturel, le TTF néerlandais, s'est envolé à 194,715 euros le mégawattheure (MWh), un sommet historique

  • Quatre décès à Kharkiv

    Au moins quatre personnes ont été tuées et neuf autres blessées dans des bombardements russes ayant visé mercredi matin le siège des services de sécurité et une université de la ville, ont indiqué les secours ukrainiens.

    Des frappes ont touché les sièges régionaux des forces de sécurité et de police, ainsi que l'université, selon les services d'urgence. "Il ne reste plus de zone à Kharkiv où un obus d'artillerie n'a pas encore frappé", a affirmé Anton Guerachtchenko, conseiller du ministre de l'Intérieur ukrainien.

    Kharkiv, ville de 1,4 million d'habitants proche de la frontière avec la Russie, avait déjà été bombardée mardi (dix morts et plus de 20 blessés selon les autorités locales).

  • Près de 836.000 personnes ont fui l'Ukraine

    Le nombre de réfugiés fuyant l'Ukraine pour les pays voisins a encore bondi pour atteindre presque 836.000 personnes, selon un recensement du Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés publié aujourd'hui

  • Les troupes françaises affluent en Roumanie

  • La Monnaie de Paris crée une "médaille solidaire"

    "La Monnaie de Paris s’associe au mouvement de solidarité envers l’Ukraine en créant une médaille "Solidarité". Elle est vendue au prix unitaire de 10 euros, dont 8 euros seront reversés à la Croix-Rouge à destination du peuple Ukrainien, qui se bat avec courage"

  • La 3ème guerre mondiale serait "nucléaire et destructrice" annonce Sergueï Lavrov

  • L'opposant au régime russe Alexei Navalny encourage le peuple biélorusse et ukrainien à manifester

     

  • L'armée russe annonce avoir pris le contrôle de la ville portuaire de Kherson, au sud de l'Ukraine, près de la péninsule de Crimée

  • La délégation russe prête à reprendre mercredi soir les pourparlers avec l'Ukraine

  • Emmanuel Macron va s'exprimer à 23h sur la guerre

    Jeudi 24 février, au lancement de l'invasion russe, le chef de l'Etat "avait pris l’engagement de tenir informés les Français de l’évolution de la situation", ajoute la présidence, sans autre commentaire. L'Elysée ne fait aucune mention d'une éventuelle déclaration de candidature à l'élection présidentielle. Le président sortant n'a plus que jusqu'à vendredi 18 heures pour l'annoncer.

    Cette annonce survient à l'issue d'un Conseil de défense consacré au conflit, réuni par le chef de l'Etat mercredi matin avec cinq ministres - Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères), Barbara Pompili (Transition écologique), Bruno Le Maire (Economie) Florence Parly (Armées) et Gérald Darmanin(Intérieur).

    "Je reviendrai vers vous dans les heures qui viennent afin de vous tenir informés de l’évolution de la situation et des décisions que je serai amené à prendre", avait-il déclaré dans sa brève allocution de jeudi à 13h30, quand il avait averti que l'invasion russe serait un "tournant dans l'Histoire de l'Europe" et annoncé que la France soutiendrait l'Ukraine "sans hésiter".

  • L'ONU vote un projet de résolution pour condamner la Russie

    L'Assemblée générale de l'ONU est appelée à voter mercredi, après deux jours de discours de ses membres, sur un projet de résolution destiné à condamner la Russie pour l'invasion de l'Ukraine et lui demander un retrait "immédiat" de ses troupes.

    L'Occident et l'ONU accusent Moscou de violer l'article 2 de la Charte des Nations unies intimant à ses membres de s'abstenir de menace et de recours à la force pour régler une crise. La Russie affirme de son côté exercer son droit à l'auto-défense, prévu par l'article 51 de la Charte.

    Pour être adoptée, la résolution pilotée par l'Union européenne en coordination avec Kiev devra obtenir les deux tiers des votes pour et contre exprimés.
    Au cours d'une rare "session extraordinaire d'urgence" lundi et mardi, l'Assemblée générale de l'ONU a montré une majorité écrasante de pays dénonçant le comportement de la Russie et réclamant "l'arrêt des combats".

    La résolution proposée au vote, inspirée d'un texte rejeté la semaine dernière au Conseil de sécurité de l'ONU en raison d'un veto posé par la Russie qui a scandalisé les Occidentaux, "déplore dans les termes les plus vifs l'agression de la Russie contre l'Ukraine" et affirme "son attachement à la souveraineté, l'indépendance, l'unité et l'intégrité territoriale de l'Ukraine", y compris de "ses eaux territoriales".

    Le texte "exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l'Ukraine" et qu'elle "retire immédiatement, complètement et sans conditions toutes ses forces militaires" du territoire ukrainien.

    Il "condamne la décision de la Russie d'accentuer la mise en alerte de ses forces nucléaires", une mention absente du texte présenté au Conseil de sécurité. Tout au long de la session de l'Assemblée générale, de nombreux pays d'Afrique et d'Amérique latine ont fait corps avec les Etats-Unis et l'Europe pour dénoncer l'invasion russe.

    Lire la suite ici

  • Le prix du baril de pétrole dépasse les 110 dollars

    Pour la première fois depuis 2013, le prix du baril de pétrole de WTI américai a explosé et est côté à plus de 110 dollars, une montée exponentielle en raison de la guerre russo-ukrainienne. Son prix pourrait encore augmenter dans les jours voire les semaines à venir.

  • 677.243 réfugiés à ce stade selon l'ONU

    Le nombre total de réfugiés ayant quitté l'Ukraine depuis le 24 février, selon le dernier décompte de l'ONU :

  • Sur ses réseaux sociaux, le président ukrainien dénonce le bombardement du mémorial Babi Yar

    Dans cette ville, plus de 30.000 juifs avaient été massacrés par les troupes nazies en 1941.

    "Pourquoi répéter "plus jamais ça" pendant 80 ans, si lorsque la bombe tombe sur Babi Yar, le monde reste silencieux ? 5 autres vies ont été perdues. L'histoire se répète ..." a réagi Volodymyr Zelensky

  • Kharkiv : l'université sévèrement endommagée

    Des bâtiments de l’université de Kharkiv ont été sévèrement endommagés par un bombardement selon des internautes. On y voit des morceaux de toiture en flammes s'effondrer.

     

  • L'armée russe s'empare de Kherson, dans le sud

    La ville de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, est aux mains des Russes, revendique l'armée. Elle affirme avoir conquis la ville.

    Selon des internautes, les patrouilles circulent désormais dans les rues de Kherson. Regardez :

     

  • Les troupes françaises continuent d'être mobilisées dans l'est

    Ce sont 9.500 soldats français qui seront bientôt mobilisés ou d’alerte, a annoncé l’état-major le 26 février. "On aura plus de 1 500 militaires français directement impliqués dans les missions de renforcement de la posture de l’Otan sur le flanc Est», a indiqué l’état-major à l'AFP

  • 100.000 soldats américains sont déployés en Europe dont 14.000 renforts

    Les Etats-Unis ont déployé près de 100.000 militaires américains en Europe. 14.000 sont en renforts, une annonce du président Biden. Les troupes américaines sont présentes majoritairement en Allemagne (47.250), en Italie (14.000), au Royaume-Uni (11.000) et en Pologne (9.000). L’Otan a déployé des militaires dans les pays frontaliers à la Russie, Biélorussie, Ukraine et Moldavie.


     

  • Aucun avion dans le ciel de l'Ukraine depuis le début de la guerre russo-ukrainienne

    Capture d'écran : Flightradar24

  • Les "saboteurs", l'ennemi russe infiltré qui hante l'Ukraine

    Pour démasquer un "infiltré" russe, tous les habitants de Kiev connaissent désormais la technique : faire prononcer à une personne suspecte le mot "palyanytsa". Une voyelle trop appuyée et c'est fini. En russe, c'est une fraise. En ukrainien, c'est le pain traditionnel connu de tous.

    Et aucun Russe, se dit-il à propos de cette ruse vieille comme les guerres soviétiques, ne peut prononcer ce mot correctement.  Aux points de contrôle tenus par des volontaires armés, la méthode a aussi sa version modernisée. Depuis une semaine, on demande à toute personne suspecte où se trouve l'agence la plus proche d'une certaine "Monobank". La banque en ligne qui n'a... justement pas d'agence.

    Lire le reportage complet ici

  • Kharkiv toujours sous assault

     

     

  • Anonymous appelle les internautes russes à se servir de Google Maps pour informer

    Le collectif de hackers Anonymous a invité les internautes russes à publier des avis sur les restaurants russes les plus populaires pour informer la population de ce qui se passe réellement en Ukraine.

    Un moyen de contourner la censure du Kremlin et du Roskomnadzor, le service de régulation des médias qui a "bloqué ou limité l’accès à la couverture médiatique étrangère de la guerre d’Ukraine, y compris Facebook et Twitter" rapport le Huffington Post.

     

  • Une récompense de 1.000 000 de dollars pour arrêter Poutine

    C’est sur Facebook qu’Alex Konanykhin a publié un avis de recherche "mort ou vivant"  de Vladimir Poutine avec une récompense de 1.000 000 $ à la clé. Sa publication initiale a été supprimée par Facebook.

    "J’ai promis de payer 1.000 000 de dollars à.aux officier.s qui agiraient selon leur devoir constitutionnel en arrêtant Poutine comme criminel de guerre selon les lois russes et internationales. Poutine n’est pas le président russe lorsqu’il est arrivé au pouvoir à la suite d’une opération spéciale consistant à faire exploser des immeubles d’habitation en Russie, puis à violer la Constitution en éliminant les élections libres et en assassinant ses opposants. Étant d’origine et de citoyenneté russe, il est de mon devoir moral de faciliter la dénazification de la Russie. Je continuerai à assister l’Ukraine dans ses efforts héroïques à résister à l’offensive de Poutine."

  • Le gouvernement russe demande à Twitter de bloquer le compte du média Écho de Moscou

    C'est l'une des rares radios indépendantes du pays. Elle a été bloquée par le gouvernement ce mardi, tout comme la chaîne indépendante Dojd. Selon Dojd, les deux médias sont accusés d'avoir relayé des "appels à commettre des actes extrémistes et violents" et publié des informations "sciemment erronées concernant les activités du personnel militaire russe".

    D'après le média Nexta, le bureau du procureur général a demandé à Twitter de fermer le compte de l'Écho de Moscou, pour "propagation de fausses informations"

  • La police russe réprime les manifestations contre la guerre

    La photographe de l'AFP Olga Matseva a photographié "la police arrêtant des manifestants lors d'une manifestation à Saint-Pétersbourg, contre l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 1er mars"

  • Les sorties de Batman, Alerte Rouge et Morbius sont suspendues

  • 400 miliciens auraient été envoyés à Kiev pour assassiner Zelensky

    Selon le journal britannique The Times, plusieurs centaines de paramilitaires employés par la société privée Wagner auraient été envoyés dans la capitale ukrainienne avec pour mission d’éliminer le président Volodymyr Zelensky.

    "Plus de 400 mercenaires russes sont en train d'intervenir à Kiev sous les ordres du Kremlin pour assassiner le président Zelensky" avance le journal britannique, estimant qu'il s'agirait de "préparer le terrain pour une prise de contrôle (de l'Ukraine) par Moscou". Toujours selon le média, le gouvernement ukrainien aurait appris la présence des mercenaires sur le sol ukrainien grâce à une note de ses services secrets, le poussant à imposer un couvre-feu strict de 36h

  • Des habitants s'opposent à un convoi de l'armée russe dans le sud du pays

     

  • L'ambassade d'Italie a décidé de transférer ses bureaux

    Elle s'est déplacée dans un bâtiment situé à l'ouest de l'Ukraine, plus précisément à Lviv.

  • Des troupes aéroportées russes ont débarqué à Kharkiv, d'après l'armée ukrainienne

  • Hier soir, l'Assemblée nationale a applaudi l’ambassadeur ukrainien

     

  • Au moins quatre personnes seraient décédées à Zhytomyr, une ville située à environ 150 kilomètres à l'ouest de Kiev

  • Les États-Unis ferment leur espace aérien aux avions russes

  • Les produits de première nécessité se font rares à Kiev

     

  • Cinq morts dans la frappe russe contre la tour de télévision à Kiev

    Cinq personnes ont été tuées et cinq blessées dans une frappe russe mardi soir contre la tour de télévision à Kiev, a annoncé le service d'Etat ukrainien pour les Situations d'urgence.

    "Selon les données préliminaires, cinq personnes ont été tuées et cinq autres blessées" dans cette attaque qui a aussi entraîné l'interruption de la diffusion des chaînes, a indiqué le service sur sa page Facebook.

    La frappe, qui intervient au sixième jour de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a "touché" des équipements de cette tour, qui est située non loin de Babi Yar, site de l'un des pires massacres de la Shoah, a indiqué le ministère de l'Intérieur.

  • "Poutine avait tort": Biden vante l'unité des Occidentaux face à l'invasion de l'Ukraine

    Le président russe Vladimir "Poutine avait tort. Nous étions prêts", va clamer Joe Biden mardi devant le Congrès, pour vanter l'unité de l'Occident face à l'invasion de l'Ukraine, et en espérant sans doute rallier des Américains qui doutent profondément de lui.

    Et selon plusieurs médias américains, il devrait faire la preuve de cette étroite coordination internationale en annonçant une nouvelle sanction, majeure: la fermeture de l'espace aérien américain aux avions russes, déjà décidée par l'Union européenne et le Canada.

    "Au cours de notre histoire nous avons appris cette leçon: si les dictateurs ne paient pas le prix de leur agression, ils causent encore plus de chaos", doit également déclarer le président américain dans son premier "discours sur l'état de l'Union", dont la Maison Blanche a diffusé à l'avance un court extrait.

    Le président russe "pensait que l'Occident et l'Otan ne répondraient pas. Et il pensait pouvoir nous diviser chez nous" aux Etats-Unis, dira-t-il à partir de 21h (5h à La Réunion).

     

  • Accord des 27 pour bannir RT et Sputnik, exclure des banques russes de Swift

    Les Vingt-Sept ont approuvé mardi de nouvelles sanctions contre Moscou pour avoir envahi l'Ukraine, avec l'interdiction de diffusion dans l'UE des médias d'Etat RT et Sputnik et l'exclusion de "certaines banques russes" de Swift, rouage clé de la finance internationale.

    Les ambassadeurs des Etats membres réunis à Bruxelles ont également donné leur feu vert à l'interdiction pour les Européens de participer à des projets cofinancés par le fonds souverain russe RDIF, a précisé dans le même tweet la présidence française de l'UE.

    Ces mesures entreront en vigueur après publication des décisions au Journal officiel de l'UE, qui précisera les noms des banques visées, choisies "en coordination avec les partenaires internationaux" des Européens. L'interdiction de diffusion pour RT et Sputnik sera effective mercredi, selon une source européenne.

    Les alliés occidentaux avaient annoncé samedi vouloir exclure des banques russes de Swift, de façon à isoler encore davantage Moscou du système financier international.

    La sanction est considérée comme une "arme atomique" financière: Swift, notamment à l'origine du système BIC qui permet d'identifier une banque via un code unique, permet des opérations comme le transit des ordres de paiement et ordres de transferts de fonds entre banques. Quelque 300 banques et institutions russes l'utilisent.

  • Les sanctions symboliques continuent de pleuvoir

    En réaction à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les géants du divertissement Disney, WarnerMedia et Sony Pictures ont annoncé qu'ils suspendaient la sortie de leurs derniers films en Russie. Une décision qui concerne notamment Batman, Alerte Rouge et Morbius.

    Adidas a annoncé de son côté avoir suspendu son partenariat avec la Fédération russe de football en raison de l'invasion de l'Ukraine. En 2020, la région Russie, Ukraine et Communauté des Etats indépendants (CEI) représentait 2,9% de son chiffre d'affaires

  • La Cour européenne des droits de l'Homme réagit aux attaques russes

    Saisie par Kiev selon une procédure d'urgence,  la CEDH a exhorté aujourd'hui Moscou à "s'abstenir de toute attaque militaire contre des civils","des locaux résidentiels, des véhicules d'urgence", "des écoles ou des hôpitaux" en Ukraine

     

  • Bonjour à tous, bienvenue dans ce live

    Nous suivrons toute la journée l'évolution de la situation en Ukraine, restez avec nous

À propos

Septième jour de l'invasion russe en Ukraine

• Sur le plan militaire

Le centre de Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine non loin de la frontière russe, a été bombardé par l'armée russe. Au moins 10 morts sont à déplorer dans cette attaque. Vladimir Poutine avait pourtant affirmé à Emmanuel Macron qu'il épargnerait les civils. Pourtant, "l'occupant russe continue d'user d'armes lourdes contre la population civile", a dénoncé le gouverneur de la région, Oleg Sinegoubov, publiant des images d'une énorme explosion sur la place centrale de la ville.

Dans l'est toujours, la ville de Marioupol, sur la mer d'Azov, était sans électricité ce mardi après une offensive russe, selon le gouverneur de la région de Donetsk. L'armée russe est arrivée aux portes de la ville de Kherson, dans le Sud du pays, a aussi déclaré le maire de la ville dans la nuit de lundi à mardi.

A Kiev, l'armée russe continue de se déployer pour tenter de prendre le contrôle de la capitale. L'armée russe annonce "sous peu" des frappes dirigées vers les bâtiments de renseignements ukrainiens et demande aux civils de quitter la zone. La tour de télévision de Kiev a déjà été visée par une frappe russe ce mardi sor, interrompant la diffusion des chaînes télé. Cette attaque a fait cinq morts.

Moscou maintient ne pas viser les zones civiles, alors que des quartiers résidentiels sont bombardés. Les ONG Amnesty International et Human Rights Watch ont dénoncé l'utilisation en Ukraine de bombes à sous-munitions qui ont touché des civils.

Le bilan humain est difficile à définir. L'Ukraine compte toujours plus de 350 civils morts depuis le début de l'offensive. Deux soldats tchétchènes sont morts et six ont été blessés en Ukraine. La Russie a admis que des soldats russes étaient morts en Ukraine, sans en préciser le nombre.

Sur le plan humain, plus de 670.000 réfugiés ukrainiens ont déjà fui leur pays. "Vladimir Poutine a fait le choix de la guerre. Il a fait le choix de vouloir inverser le cours de l'Histoire", a déclaré le Premier ministre français Jean Castex devant les députés de l'Assemblée nationale, qui dénonce un "acte de guerre" russe "cynique et prémédité".

• Sur le plan des sanctions

Le gouvernement britannique a placé la plus grande banque russe, le géant public Sberbank, sur la liste des entités soumises à des sanctions du Royaume-Uni. En France, TotalEnergies a annoncé qu'"il n'apportera plus de capital à de nouveaux projets en Russie".

"Nous allons provoquer l'effondrement de l'économie russe" à travers les sanctions économiques occidentales, avait auparavant affirmé le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire. Parlant de "guerre économique" lancée à l'encontre de la Russie, il a ensuite avoué regretter et retirer ces propos juger trop forts.

Côté sport, les sanctions continuent. La Russie sera exclue du Mondial de foot au Qatar a annoncé l'UEFA ce lundi. Après l'appel du Comité international olympique à bannir les Russes des compétitions sportives internationales, l'organisation du Mondial de volley leur a également été retirée et leurs patineurs, si populaires, ne pourront plus concourir "jusqu'à nouvel ordre".

Côté réseaux et internet, les chaînes YouTube des médias russes RT et Sputnik ont été bloquées dans toute l'Europe par la plateforme de vidéos "compte tenu de la guerre en cours en Ukraine", a annoncé YouTube. Lundi, Facebook (groupe Meta) avait déjà décidé de bloquer, dans les pays de l'Union européenne, les contenus publiés par la chaîne RT (ex-Russia Today) et le site Sputnik, tous deux considérés comme des émanations du pouvoir russe.

www.ipreunion.com / redac@ipreunion.comAFP

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1 Commentaires
Missouk
Missouk
2 ans

Même si toutefois je me levais à cette heure là pour aller aux toilettes, j'irai me recoucher, ce monsieur m'insupporte au plus au point!