[EN DIRECT - PHOTOS/VIDEO] Ce chiffre pourrait encore augmenter

Près de 1,37 million de personnes ont fui l'Ukraine depuis le début de la crise selon l'ONU

  • Publié le 5 mars 2022 à 13:17
  • Actualisé le 5 mars 2022 à 18:07

Au 10ème jour de la guerre en Ukraine, la Russie affermit son offense et gagne du terrain. Selon une information de CNN, la Russie pourrait déployer 1.000 mercenaires supplémentaires sur le sol ukrainien. Certains mercenaires seraient d'ailleurs impliqués dans les endroits où les forces russes sont présentes. La situation est critique dans plusieurs villes ukrainiennes. Plus d'1,2 million de personnes ont fui à ce stade. Depuis ce vendredi, Moscou occupe la centrale nucléaire de Zaporojie, la plus grande centrale atomique d'Europe. L'Ukraine appelle à de nouvelles sanctions après cette nouvelle attaque. L'évacuation des civils de Marioupol est reporté. Le maire accuse les forces russes d'avoir violer le cessez-le-feu à plusieurs reprises. Le Haut Commissariat aux réfugiés recense près d'1,37 millions de personnes qui ont fui l'Ukraine depuis le début de la crise. Le chiffre exact est 1.368.864 réfugiés soit près de 160.000 de plus que lors du précédent pointage vendredi. (Photo AFP)

  • Nous clôturons ce direct

    Merci de nous avoir suivi sur ce live concernant la guerre en Ukraine. Bonne soirée zot tout !

  • Dans Tcherniguiv vidée par les bombes russes, quelques heures pour partir ou mourir

    A chaque rafale de vent, des pans de murs, des bouts de meubles et des bris de verre se décrochent pour s'écraser au pied de ce qu'il reste des tours du centre de Tcherniguiv, éventrées la veille par un bombardement russe.

    Les yeux rivés au sol, Sergei slalome pour les éviter, son sac de nourriture pour chat collé comme un bouclier sur sa poitrine. "Il y avait des corps partout au sol. Ils faisaient la queue pour la pharmacie là ici et ils sont tous morts", témoigne dans un souffle ce survivant encore complètement désorienté par le hurlement continu des sirènes, avertissement d'une frappe imminente.

    Tcherniguiv, ville clé du nord sur le chemin de l'incursion de la Russie vers Kiev, située à 120 km de la capitale, a tenu sept jours. Au huitième, les forces russes ont montré qu'il ne s'agissait plus de livrer bataille, ou d'accentuer la pression, mais d'écraser la ville, convoquant les images de désolation plus vues depuis Grozny en Tchétchénie et 1995.
    Jeudi midi, les jets russes, lancés depuis le Bélarus tout proche, se sont mis à vrombir, d'abord de loin, puis de plus en plus près.

    Arrivés au-dessus du quartier résidentiel où se situait aussi une clinique, ils ont lâché une pluie de petits engins à hélices, virevoltant dans le ciel, des bombes à sous munitions, témoigne auprès de l'AFP un habitant, Serhiy Bludnyy, qui a collecté des restes, corroborant de nombreuses images de la frappe publiées sur les réseaux sociaux.

    Le raid de moins de dix minutes sur ce quartier encore densément peuplé et sur deux écoles voisines servant de base arrière aux soldats a fait 47 morts, l'une des frappes les plus meurtrières depuis le début de la guerre, le 24 février dernier.

    "Mais que veulent ces connards ?!" lâche le survivant, Serhiy Bludnyy, 48 ans, quand le grondement terrifiant des bombardiers fend de nouveau l'air. L'armée russe, qui a déjà percé au nord-est depuis Soumy, tente d'opérer par la prise de Tcherniguiv la jonction avec l'axe offensif russe du nord, déjà présent aux abords de Kiev.

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  • Le Haut Commissariat aux réfugiés recense 1.368.864 réfugiés

    Près de 1,37 millions de personnes ont fui l'Ukraine depuis le début de la crise, qui éclaté le 24 février 2022, annonce l'ONU. Le nombre de réfugiés exact s'élève à 1.368.864, c'est 160.000 personnes de plus que dénombrait l'ONU ce vendredi dans son dernier bilan. "Les autorités et l'ONU s'attendent à ce que le flot s'intensifie, l'armée russe continuant d'avancer en Ukraine, avec toujours de féroces combats autour de la capitale Kiev" précise BFM TV.

  • Poutine n'a pas l'intention de déclarer la loi martiale en Russie

     

  • Présidentielle: manifestations pour l'Ukraine avec les candidats écologiste et socialiste

    L'Ukraine reste au coeur de la campagne présidentielle samedi avec les manifestations prévues contre la guerre menée par la Russie auxquelles participeront l'écologiste Yannick Jadot et la socialiste Anne Hidalgo, qui, comme les autres candidats, critiquent le désormais candidat Emmanuel Macron.

    Le chef du parti présidentiel LREM Stanislas Guérini a aussi appelé samedi matin sur LCI à participer à la manifestation à Paris, pour "montrer notre solidarité totale avec le peuple ukrainien", ajoutant que la France continuerait à accueillir des réfugiés et à "livrer des armes" à l'Ukraine.

    Sur la même ligne que l'exécutif, Anne Hidalgo a pour sa part prôné sur France 2 "l'unité" et "la livraison des armes en ukraine comme ce qui est fait aujourd'hui car ce qui se joue en Ukraine aujourd'hui c'est aussi notre liberté en Europe".

    Yannick Jadot, qui a rencontré vendredi soir l'ambassadeur d'Ukraine en France, Oleg Shamshur, a promis de maintenir la mobilisation et le soutien au peuple ukrainien. Il compte aussi continuer à dénoncer "la complicité" des entreprises qui, comme Total, poursuivent leurs activités en Russie.

    Interrogée lors d'un déplacement samedi matin au Grau-du-Roi dans le Gard, Marine Le Pen a pour sa part réitéré son opposition à la livraison d'armes, estimant que "c'est rajouter des armes à la guerre". "C'est sur la diplomatie qu'il faut tout miser" et "réfléchir à des sanctions mais dont je dis qu'elles ne doivent pas avoir comme conséquence l'effondrement économique de notre propre pays", a-t-elle affirmé sans autre précision.

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  • Le géant de la mode Inditex, propriétaire de Zara, suspend ses activités en Russie

    Le leader mondial de l'habillement a annoncé suspendre ses activités ce samedi 5 mars 2022. Cette décision s'appliquera dans les 502 magasins présents en Russie ainsi que sur le site du groupe en ligne. Le pays représente 8,5% de son résultat d'exploitation.  "Etant donné les circonstances actuelles, Inditex ne peut garantir la continuité des opérations et des conditions commerciales dans la Fédération de Russie" a déclaré le groupe dans un communiqué.

  • La compagnie aérienne russe Aeroflot interrompt ses vols internationaux dès mardi

    Cette décision entrera en vigueur ce lundi à minuit. Tous les vols internationaux de la compagnie russe Aeroflot seront suspendus.

  • Deux chaînes de télévision allemandes suspendent leur couverture depuis la Russie

    Les chaînes de télévision allemande ARD et ZDF on annoncé ce samedi la suspension temporaire de leur activité depuis la Russie. "Le temps d'"examiner les conséquences de la récente loi russe menaçant de sanctions pour toute diffusion d'informations mensongères sur l'armée" rapporte BFM TV.

  • Les employés de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia demandent aux forces russes d'arrêter de tirer

    "Arrêtez de tirer sur l'installation nucléaire… Vous mettez en danger la sécurité du monde entier". Regardez

  • Une centaine de soldats du 4ème régiment de chasseurs a été déployée

  • Des soldats belges ont rejoint la mission Aigle

  • Les Russes ont bombardé Marioupol malgré le cessez-le-feu

    Si Moscou et Kiev se sont accordés sur un cessez-le-feu pour que les civils de Marioupol puissent quitter la zone en sécurité, les forces militaires ne l'ont pas pris en compte. Ces dernières ont continué à bombarder la zone malgré la déclaration du cessez-le-feu. Cette situation témoigne de la volonté du Kremlin à continuer son offensive sur le territoire ukrainien malgré des accords passés avec la partie adverse. Poutine confirme ainsi sa volonté de ne pas respecter ses engagements, une situation qui ne présage rien de bon en cas de nouveaux pourparlers entre la Russie et l'Ukraine.

    Pour rappel le cessez-le-feu est reporté en raison des nombreux bombardements sur Marioupol. "Les Russes continuent de nous bombarder et d'utiliser de l'artillerie, c'est de la folie !" a déclaré le maire-adjoint de la ville, Serhiy Orlov à la BBC. "Il n'y a pas de cessez-le-feu" le long du corridor humanitaire, a-t-il ajouté, expliquant que "les civils ne pouvaient pas s'enfuir sous les bombes" rapporte France info

  • Le président turc veut que Poutine mette fin à la guerre immédiatement

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan appellera Vladimir Poutine pour qu'il mette fin à la guerre immédiatement lors d'un échange téléphonique ce dimanche 6 mars. Il proposera également de nouveaux pourparlers à son homologue russe.

  • Londres recommande à ses ressortissants de quitter la Russie

    Le gouvernement britannique a pris la même décision de Paris : conseiller ses ressortissants de quitter la Russie "si leur présence sur place n'est pas essentielle" rapporte le média britannique Sky News en reprennant un communiqué des Affaires étrangères britanniques.

    "Le ministère des Affaires étrangères recommande également aux expatriés britanniques de quitter la Russie en empruntant les routes commerciales" indique BFM TV.

  • L'évacuation de Marioupol est reportée

    Le maire Vadim Boïtchenko a décidé de reporter l'évactuation des civils  alors qu'un cessez-le-feu avait été mis en place par Kiev et Moscou après une phase de négociations. L'édile accuse les forces russes d'avoir violé le cessez-le-feu à de nombreuses reprises. 200.000 personnes devaient quitter la ville, encerclée par les soldats russes. Marioupol est convoité pour sa position stratégique. Cette zone subit de nombreux bombardements depuis ce matin.

  • Le gouvernement russe en pleine "guerre de l'information"

    Le Kremlin déclare avoir besoin d'une loi "dure" sur les fausses informations en raison de la "guerre de l'information"

  • 66.224 hommes Ukrainiens sont revenus pour se battre selon le ministre de la défense

    "66224. C'est le nombre d'hommes revenus de l'étranger en ce moment pour défendre leur Patrie contre la horde. Ce sont 12 brigades plus combatives et motivées 🇺🇦 ! Ukrainiens, nous sommes invincibles !"

  • L'armée ukrainienne a tué 10.000 soldats depuis le début de la guerre

    Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a publié le dernier bilan militaire concernant l'invasion de l'Ukraine par la Russie. L'armée ukrainienne affirme que 10.000 soldats russes sont morts dans les combats en Ukraine, depuis le début de la guerre.

  • Volodymyr Zelensky a échangé avec le président de l'Albanie

    "J'ai eu une conversation téléphonique avec le Premier ministre Edi Rama .Il a parlé de la lutte contre les attaquants russes. Travail en commun discuté au sein des Nations Unies. Nous apprécions l'aide pratique et le soutien de l'Albanie en cette période difficile. Nous faisons tout pour mettre fin à la guerre. Nous disons stop à la Russie.

  • L'association Reporters sans frontières saisit la Cour pénale internationale (CPI)

    Reporters Sans Frontières (RSF) a annoncé ce samedi saisir la Cour pénale internationale après que les forces militaires russes aient frappé la tour de télévision de Kiev, la capitale ukrainienne.

  • Des journalistes de Sky News ont été ciblés par une escouade russe professionnelle

    Stuart Ramsay et son équipe de Sky News ont été ciblés par une escouade russe professionnelle en Ukraine. La caméraman Richie Mockler a réussi à filmer cela malgré les tirs.  Ils sont de retour en toute sécurité au Royaume-Uni.

  • F1: Haas rompt avec son sponsor russe Uralkali et son pilote Nikita Mazepin

    L'écurie américaine de Formule 1 Haas a décidé de mettre fin "avec effet immédiat" au partenariat avec son sponsor titre russe Uralkali et au contrat de pilote de Nikita Mazepin, lui aussi russe, en raison du conflit en Ukraine, a-t-elle annoncé samedi.

    "Comme le reste de la communauté de la Formule 1, l'équipe est choquée et attristée par l'invasion de l'Ukraine et souhaite une fin rapide et pacifique au conflit", écrit l'équipe dans un communiqué.

    L'identité du remplaçant de Mazepin n'a pas été communiquée dans l'immédiat mais elle devrait l'être avant les deuxièmes et derniers essais d'avant saison à Bahreïn du 10 au 12 mars.

    Nikita Mazepin, 23 ans, est le fils du milliardaire et oligarque russe Dmitry Mazepin, actionnaire du groupe Uralkali, spécialisé dans la production de potasse, et son contrat était lié au sponsoring de l'écurie.

    Pour la dernière journée des premiers essais de pré-saison à Barcelone le 25 février, Haas avait déjà enlevé les couleurs russes d'Uralkali qu'arborent habituellement sa monoplace.

    Le promoteur du championnat du monde de Formule 1, Formula One, a pour sa part annoncé jeudi rompre définitivement son contrat avec le promoteur du Grand Prix de Russie, dont l'édition 2022 devait être la dernière organisée à Sotchi avant de déménager à Saint-Pétersbourg.

    Cette annonce s'inscrit dans une série de mesures prises par différentes instances internationales à l'encontre du sport russe, après l'intervention militaire de la Russie en Ukraine.
    Lundi, le Comité international olympique (CIO) a recommandé de bannir Russes et Bélarusses des compétitions sportives, rompant avec une longue tradition de non-intervention dans les débats politiques ou géopolitiques.

    La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a, de son côté, décidé d'autoriser les pilotes russes ou bélarusses à participer sous drapeau neutre aux compétitions qu'elle régule, comme la F1.

    Toutefois, "aucune compétition internationale n'aura lieu en Russie et au Bélarus jusqu'à nouvel ordre" et "aucun drapeau/symbole ou hymne de la Russie/Bélarus ne sera utilisé dans les compétitions internationales jusqu'à nouvel ordre", avait-elle aussi indiqué plus tôt cette semaine.

    Plus d'informations ici

  • La ville de Bila Tserkva a été bombardée, des maisons sont complètement détruites

    Bila Tserkva est une ville située dans le sud de l'Ukraine. Elle a été bombardée par les forces russes. Les missiles sont tombées en plein milieu d'habitations, dans un quartier résidentiel. Regardez

  • Un couloir humanitaire a été ouvert pour évacuer les civils de Marioupol et Volnovakha

    Le cessez-le-feu est déclaré temporairement de 9h à 16h. Le couloir humanitaire est représenté par la ligne verte.

  • Un hélicoptère russe abattu par les forces ukrainiennes

    Un hélicoptère russe de type Mi-35 ou Mi-24 a été abattu par les militaires ukrainiens

  • Les habitants de Kherson continuent de manifester contre la présence russe en Ukraine

     

  • Sanctions, exclusion aérienne, diplomatie: l'équation difficile des Occidentaux pour stopper Moscou

    Malgré des sanctions inédites et un soutien conséquent à l'Ukraine, les Occidentaux n'ont pas réussi à stopper l'invasion russe et s'attendent même au "pire". Mais leurs options pour accroître la pression sur Vladimir Poutine s'annoncent complexes.

    - Plus de sanctions? -

    Les pays du G7 ont promis vendredi d'imposer "de nouvelles sanctions sévères" à la Russie, et le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken s'est engagé à "maintenir la pression" jusqu'à "ce que la guerre soit terminée".

    Mais les marges de manoeuvre sont étroites. Les Américains avaient promis, avant l'invasion, de commencer "d'emblée par le haut de l'échelle", et ils ont tenu parole.

    Avec leurs alliés européens, ils ont décrété des sanctions sans précédent contre le système financier russe et les oligarques proches du Kremlin, interdit les importations de technologies cruciales et imposé un blocus aérien. La Russie a été bannie des grandes compétitions sportives et des dizaines d'entreprises se sont retirées du pays.

    "Je fais partie de ceux qui pensaient" que la menace de ces sanctions "suffirait à dissuader le président Poutine" de lancer son offensive, "mais cela n'a pas été le cas", dit à l'AFP l'ex-ambassadeur des Etats-Unis à Kiev William Taylor. "Donc je ne suis pas certain que davantage de sanctions puissent le convaincre de se retirer."
    Pour l'instant, le secteur énergétique a été relativement épargné.

    De nombreux parlementaires américains pressent Joe Biden d'interdire l'importation par les Etats-Unis de pétrole russe.
    "Rien n'est exclu", a répondu le président américain.

    Certains faucons réclament aussi de couper totalement le système financier russe du reste du monde, alors que les Occidentaux ont pris soin de cibler les banques les moins liées au secteur des hydrocarbures.

    Antony Blinken a mis en garde contre des solutions qui réduiraient l'offre énergétique mondiale et feraient automatiquement grimper "les prix à la pompe" en Amérique et en Europe. Cela n'est pas dans "l'intérêt statégique" de l'Occident, a-t-il prévenu, semblant davantage parier sur un effet des sanctions actuelles sur la durée.

    La liste complète des sanctions est disponible ici

     

  • Des drones turcs en pleine guerre russo-ukrainienne

  • La Russie se coupe d'internet et des médias pour mener sa guerre en Ukraine

    Le tour de vis radical de la Russie contre les médias et les réseaux sociaux signale la détermination du gouvernement à étouffer toute voix dissonante sur le conflit ukrainien, quitte à couper l'internet russe du reste du monde, selon les experts.

    De fait, entre le blocage de Facebook et une nouvelle loi drastique contre les médias indépendants, la population russe n'a désormais quasiment plus accès qu'aux discours officiels.

    Le président Vladimir Poutine entend ainsi imposer son récit officiel sur l'invasion de l'Ukraine, présentée comme une opération limitée de maintien de la paix visant à protéger les Ukrainiens russophones d'un "génocide".

    "C'est de la censure de dernier recours. Les Russes sont si désespérés à ce stade qu'ils débranchent une plateforme au lieu de bloquer certaines pages comme ils le font d'habitude", réagit Steven Feldstein, un spécialiste du think tank Carnegie Endowment for International Peace.

    Le régulateur russe des médias a ordonné vendredi le blocage de Facebook, à qui il reproche de bloquer des médias proches du pouvoir (la chaîne RT et le site Sputnik) en Europe.

    La Russie entre ainsi dans le club très restreint des pays interdisant le plus grand réseau social au monde, avec la Chine et la Corée du Nord.

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  • Les délicats équilibres en mer Noire bouleversés par la guerre

    Dans le port militaire de Constanta, la frégate roumaine Regele Ferdinand se prépare au départ, sur une mer Noire plus que jamais sous tension avec la guerre en Ukraine et la menace d'une emprise russe croissante.

    "La semaine prochaine, nous prenons la mer" pour manœuvrer "dans nos eaux territoriales et les eaux internationales", explique son pacha, le capitaine de frégate George-Victor Durea.

    Avec 240 hommes d'équipage et un hélicoptère embarqué, "nous allons essayer de ne pas entraîner d'escalade" des tensions avec les Russes, "et réaliser nos missions", explique-t-il sur le bâtiment à quai, non loin des immenses grues de la partie civile du premier port de la mer Noire.

    "Nous verrons comment évolue la situation", souligne le colonel Corneliu Pavel, porte-parole de la marine roumaine, se refusant à élaborer des scénarios alors que les choses changent d'heure en heure.

    D'après les données de Marine Traffic, la partie de la mer Noire au nord d'une droite entre Sulina en Roumanie et Eupatoria en Crimée - donc au large de l'Ukraine - est pratiquement vide de bâtiments ayant activé leur système d'identification automatique (AIS).

    "Jusqu'à présent la météo n'était pas très favorable, mais on sent que les Russes s'apprêtent à bouger depuis la mer Noire, où ils ont concentré 40 bâtiments de guerre, équipés de missiles Kalibr", selon une source militaire européenne.

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  • La Russie annonce un cessez-le-feu pour évacuer les civils de Marioupol

    Les forces militaires russes encerclent la ville de Marioupol dont le port stratégique est sous blocus. La ville de Volnovakha est également encerclée par les militaires russes. Moscou et Kiev ont pu s'engager sur ce cessez-le feu après une phase de concertations.  C'est le ministère de la défense russe qui a communqiué cette information. "La prise par Moscou de Marioupol, située sur la mer d'Azov, permettrait la jonction entre les forces russes venues de la Crimée annexée et les troupes séparatistes et russes dans le Donbass", rapporte le média français France info. Un couvre-feu sera instauré à 10h, négocié par Kiev et Moscou.

  • " La guerre en Ukraine personne n'en veut " témoigne un soldat russe

    Cela fait 10 jours que la Russie a envahi l'Ukraine. Si Moscou estime qu'il ne s'agit que d'une opération militaire, la réalité est différente. Vladimir Poutine avait assuré à Emmanuel Macron qu'il ne ciblerait que les zones militaires. Malgré cette annonce de nombreuses villes sont bombardées et occupées par les forces russes qui continuent de se rapprocher de Kiev. La Russie pourrait d'ailleurs envoyer 1.000 mercenaires supplémentaires au front, selon CNN. Ils pourraient donc s'emparer d'autres villes et/ou régions ukrainiennes. Depuis ce vendredi, Moscou occupe la centrale nucléaire de Zaporojie, la plus grande centrale atomique d'Europe. Volodymyr Zelensky demande aux pays occidentaux de prendre des sanctions à l'encontre de la Russie, ce qu'a appliqué le G7 lors de sa réunion ce vendredi 4 mars. La mise en place "rapide" de couloirs humanitaires a aussi été exigée.

    Les soldats russes témoignent et ne veulent plus combattre. Certains se sont même sentis "dupés"

  • La Russie est sur le point de déployer plus de 1.000 mercenaires supplémentaires en Ukraine selon CNN

    Les États-Unis ont déjà vu "certaines indications" que des mercenaires russes pourraient être impliqués dans l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par Moscou "dans certains endroits", a déclaré un haut responsable de la défense plus tôt cette semaine.

     

  • Des rails datant de l'Empire austro-hongrois en guise d'obstacles anti-chars

  • La Fédération internationale féline banni les chats russes de ses compétitions

    Enième sanction pour la Russie dont les chats ne pourront concourir aux compétitions internationales organisées par  la Fédération internationale des chats qui se considère comme étant l'équivalent des "Nations Unies des fédérations de chat". Cette dernière s'est dite "choquée et horrifiée" de l'invasion de l'Ukraine par les forces militaires russes et ont "débuté une guerre". La Fife (Fédération internationale féline) indique que ces mesures ont été prises ce mardi, les officiels ne peuvent pas "être témoins de ces atrocités et ne rien faire".  La règle restera en vigueur jusqu'à la fin du mois de mai et sera ensuite révisée. "Aucun chat appartenant à des exposants vivant en Russie ne peut être inscrit à un salon FIFe en dehors de la Russie, indépendamment de l’organisation dans laquelle ces exposants détiennent leur adhésion", a déclaré l’organisation, qui couvre près de 40 pays, rapporte le Washington Post.

  • La liberté d'expression se porte très mal en Russie

    En plus de ces mesures restrictives, Moscou a décidé de susprendre Twitter après le réseau social Facebook. Des médias comme la BBC ont décidé de suspendre temporairement l'activité de leur journaliste pour "leur sécurité"

  • Des véhicules antiaériens escortent les convois des forces russes

  • La ville de Mariupol est sans chauffage, eau et électricité, la situation est critique

  • Zelensky appelle à soutenir l'Ukraine

  • La guerre fait rage en Ukraine, entre villes attaquées et diverses sanctions, la crise russo-ukrainienne s'intensifie

    Les pays du G7 veulent appliquer de nouvelles sanctions à l'encontre de la Russie qui a envahi l'Ukraine il y a 10 jours déjà. Si le président Zelensky espère de nouveaux pourparlers, Poutine renforce son offensive. Depuis ce vendredi, les forces militaires occupent la centrale nucléaire de Zaporojie, la plus grande centrale atomique d'Europe. La synthèse des sanctions et des évènements du vendredi 4 mars est disponible en-dessous.

  • Après Facebook, La Russie bloque Twitter sur son territoire

  • Tribune libre de la CFDT : la guerre n'est en aucune manière la solution !!!

    Au-delà de toute considération de nationalité, politique, culturelle, éthique, depuis le 24 février, le monde occidental est face et fait face à un dirigeant assoiffé de pouvoir, mégalomane et nostalgique de l'ancienne URSS. Il envahit l'Ukraine et impose par la force au peuple Ukrainien d'abdiquer à leur liberté et de succomber à son pouvoir totalitaire.

    La CFDT Réunion reste très sensible face aux conséquences désastreuses de cette guerre, qui oblige le peuple Ukrainien à l’exode ;

    • La CFDT Réunion dénonce l’agression du peuple Ukrainien par l’armée Russe en violation de
    sa souveraineté ;

    • La CFDT Réunion dénonce la violation du droit international par la Russie et exhorte les dirigeants occidentaux à ne pas céder à l’intimidation, à la menace du président de la Russie d’utiliser l’arme nucléaire et de maintenir à un haut niveau les pressions financières et économiques sur la Russie ;

    • La CFDT Réunion condamne fortement l’invasion de l’Ukraine par l’armée Russe et elle aspire le meilleur pour le peuple Ukrainien, afin que la liberté et la paix se
    réinstaurent et que l’Ukraine retrouve son intégrité territoriale.

    • La CFDT Réunion s’inscrira dans toutes les initiatives et actions apolitiques, visant à soutenir la liberté et l’intégrité du peuple Ukrainien.

    • La CFDT Réunion avec sa Confédération nationale appelle à l’arrêt immédiat de cette guerre.

    • La CFDT Réunion exprime sa solidarité à l’égard du peuple Ukrainien.

    La Confédération syndicale internationale appel à une contribution de fonds pour soutenir la population ukrainienne, vous pouvez faire un don notamment à titre individuel.

    Plus d'informations ici

  • "Le monde ne doit pas regarder mais aider"

    Selon le président Zelensky, l'Otan a donné "le feu vert à la poursuite des bombardements sur des villes et des villages ukrainiens" en refusant d'instaurer une "no-fly zone", une zone où le trafic aérien est restreint.

  • Ukraine : le port stratégique de Marioupol "sous blocus" par les forces russes

    Le port stratégique de Marioupol, dans l'est de l'Ukraine, est "sous blocus" et subit des "attaques impitoyables" par les forces russes, a affirmé samedi le maire de la ville, au dixième jour de l'invasion et au lendemain du choc provoqué dans le monde par l'attaque de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie, la plus grande d'Europe.

    Marioupol, une ville de quelque 450.000 habitants sur la mer d'Azov, est "sous blocus" et subit depuis cinq jours des "attaques impitoyables", a écrit le maire Vadim Boïtchenko sur Telegram.

    "Notre priorité est la mise en place d'un cessez le feu pour que nous puissions rétablir les infrastructures vitales et mettre en place un couloir humanitaire pour faire venir des aliments et des médicaments dans la ville", a-t-il ajouté.

    Le contrôle de Marioupol revêt un caractère stratégique pour la Russie, car il lui permettrait d'assurer une continuité territoriale entre ses forces venues de Crimée et celles venues des territoires séparatistes prorusses du Donbass.

    L'armée russe occupe depuis vendredi la centrale nucléaire de Zaporojie, dans le sud-est de l'Ukraine, où des frappes de son artillerie, selon les Ukrainiens, ont provoqué un incendie - dont Moscou nie être à l'origine.

    Cette attaque contre la plus grande centrale nucléaire d'Europe, qui compte six réacteurs, a choqué la communauté internationale. Elle constitue "une immense menace pour toute l'Europe et le monde", a réagi vendredi au Conseil de sécurité de l'ONU l'ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield.

    La suite est disponible ici

  • Ukraine: les Bourses mondiales dégringolent, inquiètes d'une possible récession

    Les Bourses mondiales ont encore fléchi vendredi, particulièrement les indices européens, la poursuite et l'intensification des combats en Ukraine faisant craindre une récession économique en Europe.

    Paris a chuté de 4,97% à 6.061,66 points, Francfort de 4,41% et Milan de 6,24%, bouclant leur pire séance et leur pire semaine depuis l'annonce du premier confinement en mars 2020. Sur la semaine, elles perdent plus de 10% chacune.

    Londres, plus résistante depuis le début de l'année, a lâché 3,48% sur la journée. La Bourse de New York a reculé plus modestement, l'économie américaine étant moins exposée à la Russie: le Dow Jones a perdu 0,53%, le Nasdaq a lâché 1,66% et le S&P 500, 0,79%.

    Autre signe de faiblesse en Europe, la monnaie unique perdait 1,36% à 1,0915 dollar vers 20H25 GMT (21H25 à Paris) après avoir reculé à 1,0886 dollar, un niveau plus vu depuis les premiers mois de la pandémie de Covid-19 il y a deux ans.

    L'armée russe occupait vendredi la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie (sud), la plus grande d'Europe, où des bombardements dans la nuit ont fait craindre une catastrophe. "Poutine est de plus en plus désespéré d'obtenir une victoire face aux nombreux revers et il y a peu de signes qu'il soit enclin à reculer", analyse Michael Hewson, de CMC Markets.

    Face à cet enlisement du conflit, "les investisseurs craignent de plus en plus les risques de récession et d'escalade", a commenté Craig Erlam, analyste chez Oanda. "Le marché anticipe que les bénéfices des entreprises vont se replier, il intègre désormais des éléments de récession", confirme Alexandre Baradez, analyste d'IG France.

    Les valeurs refuge restaient à de hauts niveaux: l'once d'or évoluait à 1.965 dollars (+1,48%). L'emprunt d'Etat américain à 10 ans reculait pour s'établir à 1,73%, contre 1,84% jeudi à la clôture. Le taux allemand à 10 ans, qui fait référence en Europe, repassait en négatif (-0,08% contre +0,02% la veille à la clôture).

    Les investisseurs ont ignoré les derniers chiffres du marché de l'emploi américain, qui sont ressortis supérieurs aux anticipations des analystes. "Pour le marché, ce sont des indicateurs du passé qui n'ont presque plus aucune signification vu le contexte actuel", explique M. Baradez.

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  • "Ma vie entière, disparue": quand les bombes russes réduisent une maison en cendres

    Le corps de Ievguen Sboromyrskiï tremble si violemment qu'il n'arrive même pas à porter sa cigarette à ses lèvres, en regardant sa maison brûler après un bombardement de l'armée russe sur le front au nord de Kiev.

    Les explosions étaient si fortes que ses voisins plongeaient pour se cacher derrière les piquets en bois de leur clôture. Mais Ievguen, en état de choc, est resté au milieu de la route. "J'étais en train d'ouvrir le réfrigérateur pour prendre des oeufs", raconte cet homme de 49 ans en larmes. "Puis un gros boum, le réfrigérateur est tombé sur moi, puis toute la maison".

    Son berger allemand s'est mis à aboyer et à courir en cercles dans son jardin, tandis que la maison brûlait et que les combats faisaient rage au loin. La fumée devenant de plus en plus épaisse, ses voisins lui ont crié de se mettre à l'abri et Ievguen s'est mis à courir avant de tomber à genoux.

    "Ma vie entière a disparu", pleure-t-il. "Ma femme a réussi à sortir par la fenêtre et je remercie Dieu que mes enfants soient partis au magasin 10 minutes plus tôt. Dieu merci. Ce truc s'est écrasé dans leur chambre."

    Prenant une pause, il se frotte la nuque avec les mains avant d'ajouter: "ils auraient pu y rester". Puis de nouvelles larmes.

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  • A Kiev, des soldats ukrainiens miraculés de la pluie de bombes russes

    Le soldat Oleksiï gardera-t-il sa jambe? Penché sur le lit ensanglanté, un médecin ausculte le corps du jeune Ukrainien, blessé par les Russes qui avancent au nord de Kiev, où il a été amené vendredi à l'hôpital.

    "Tu sens ta jambe gauche ?", lui demande le docteur, un solide barbu en anorak sans manches bleu et T-shirt marron. "Oui", répond Oleksiï sous son respirateur, "mais je ne peux plus plier mon genou droit". Il est arrivé dans la matinée de Bucha, à une trentaine de km de là, où l'armée russe pilonne les forces ukrainiennes pour faire sauter ce verrou tenace qui l'empêche de fondre sur Kiev par le nord-ouest.

    Le blessé est étendu nu sous un fin tulle bleu ciel, que le médecin soulève pour évaluer les dégâts. Le pied droit est indemne, contrairement au gauche, enveloppé d'un épais pansement ensanglanté. Le médecin remonte en pressant le long de la cuisse, couverte d'un large tatouage noir. Lorsqu'il arrive juste sous la fesse, le blessé se tort en grognant de douleur. "Relax, relax", lui dit-il.

    Sa blessure à la jambe gauche, notamment, inquiète le docteur Oleksandr Chtcherbyna, le directeur de l'hôpital. "Il va s'en sortir", dit-il, "mais on va tenter de lui éviter l'amputation".

    Posé dans un écrin de verdure du nord de Kiev, le grand bâtiment rectangulaire peint de bleu ciel et blanc est un des hôpitaux publics les plus proches du front de Bucha, d'où s'échappent des bruits d’explosion sourds et réguliers, d'artillerie lourde apparemment.

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  • Près de la frontière ukrainienne, un envoi d'armement occidental discret et rapide

    Quatorze avions gros-porteurs par jour: sur cette piste d'atterrissage proche de la frontière avec l'Ukraine, un ballet s'organise pour expédier discrètement les tonnes d'assistance militaire qu'une vingtaine de pays occidentaux ont promis d'envoyer à l'armée ukrainienne.

    Le chef d'état-major américain, le général Mark Milley, a inspecté vendredi ce site dont la localisation est gardée secrète pour des raisons de sécurité, et qui est géré par 22 pays, coordonnés par les Etats-Unis.

    Les quelques journalistes accompagnant le plus haut gradé américain, qui n'ont pas pu prendre de photos, ont vu une centaine de lance-missiles antichars Javelin en cours de chargement à destination de la frontière.

    Les palettes de missiles simplement recouverts de cellophane étaient déplacées par des chariots élévateurs, manoeuvrés par des hommes en civil.
    Sur la piste d'atterrissage, la soute d'un avion de transport américain C-17 de l'US Air Force venait de se refermer, sa livraison effectuée. Un deuxième C-17 était en train d'atterrir.

    Les armes ne restent pas sur les lieux: elles sont immédiatement chargées sur des véhicules d'apparence neutre et expédiées par voie terrestre, expliquent les militaires. Les rotations aériennes peuvent aller jusqu'à 18 par jour. Sur ce nombre, seuls quatre ou cinq chargements sont américains.
    Le ballet est coordonné par des soldats et des civils, principalement de pays membres de l'Otan, venus soutenir l'Ukraine dans son combat contre l'armée russe plus nombreuse et mieux équipée.

    Outre les Etats-Unis, qui ont débloqué plus d'un milliard de dollars d'aide militaire à l'Ukraine sur l'année écoulée, de nombreux pays européens fournissent à Kiev des lance-roquettes antichars, mais aussi des missiles anti-aérien Stinger, des blindés, du carburant, des munitions, des fusils d'assaut, des rations de campagne, pour permettre à l'armée ukrainienne de résister.

    Les Etats-Unis ont déjà livré plus des deux tiers des armes promises fin février à l'Ukraine, qui en fait un usage "efficace" pour ralentir l'avancée des forces russes, a précisé vendredi une responsable du Pentagone.

    Par ailleurs, l'invasion russe ayant ébranlé et inquiétant profondément les pays d'Europe de l'Est qui ont rejoint l'Otan, les Etats-Unis y ont envoyé des milliers de soldats supplémentaires pour les rassurer.

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  • Bonjour La Réunion

    Nous ouvrons ce live pour suivre la guerre russo-ukrainienne. Restez avec nous!

À propos

La Russie vise les armes atomiques

- Attaque et prise de la plus grande centrale atomique européenne -

L'armée russe est montée d'un cran ce vendredi 4 mars en attaquant la centrale nucléaire de Zaporojie, la plus grande centrale atomique d'Europe. La centrale a été touchée par des frappes russes dans la nuit, a indiqué l'agence d'inspection des sites nucléaires. L'OTAN condamne les bombardements "irresponsables" de la Russie. Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est dit prêt à se rendre en Ukraine afin de négocier une solution pour garantir la sécurité des sites nucléaires mis en danger par la guerre.

Ces bombardements ont fait craindre une catastrophe. Des tirs de chars russes contre la centrale ont mis le feu à un bâtiment de formation et à un laboratoire, mais aucune fuite radioactive n'a été constatée, ont indiqué les autorités ukrainiennes.

L'Ukraine dispose de quinze réacteurs dans quatre centrales et de plusieurs autres sites. Celui de Tchernobyl, lieu de la pire catastrophe nucléaire de l'histoire en 1986, est tombé aux mains des troupes russes la semaine dernière.

Lire aussi - La Russie bombarde la plus grande centrale nucléaire d'Europe

- L'armée russe progresse -

En-dehors de Zaporojie, l'armée russe progresse et les combats se poursuivent à Tcherniguiv, au nord de Kiev, où des frappes russes ont fait 47 morts jeudi dans une zone résidentielle. La situation était aussi devenue "un enfer" selon le gouvernement ukrainien à Okhtyrka, et "critique" à Soumy, deux villes situées à quelque 350 km à l'est de Kiev, selon les autorités locales.

Les Russes ont pris jeudi le contrôle de Kherson, une ville de 290.000 habitants, proche de la Crimée. Quant au port stratégique de Marioupol, au sud-est, où le maire accusait jeudi les forces russes de vouloir instaurer "un blocus", les autorités régionales indiquaient ne disposer d'"aucune communication".

Lire aussi - Le point sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie

- Vers de nouvelles négociations -

L'Ukraine table sur un troisième round des négociations avec la Russie ce weekend, a déclaré l'un des négociateurs ukrainiens, Mykhaïlo Podoliak, conseiller du chef de l'administration présidentielle.

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré de son côté, lors d'un entretien avec le chancelier allemand Olaf Scholz, que le dialogue n'était possible que si « toutes les exigences russes" étaient acceptées. "La Russie est ouverte au dialogue avec la partie ukrainienne, ainsi qu'avec tous ceux qui veulent la paix en Ukraine. Mais à condition que toutes les exigences russes soient satisfaites", a indiqué le Kremlin.

Dans une vidéo diffusée ce vendredi soir, le président ukrainien Zelensky a appelé à "ne pas rester silencieux" face à la guerre en Ukraine. "Si l'Ukraine ne tient pas, l'Europe ne tiendra pas. Si l'Ukraine tombe, toute l'Europe tombera" a-t-il déclaré.

- L'ONU se réunit en urgence -

Le Conseil de sécurité de l'ONU, lui, s'est réuni en urgence dans la journée à la demande du Royaume-Uni afin d'étudier les conséquences des bombardements russes sur la centrale nucléaire de Zaporojie. Par ailleurs, l'armée russe a utilisé le 28 février à Kharkiv des armes à sous-munitions, qui sont indistinctement létales à l'égard des populations civiles, et dont l'emploi pourrait constituer un crime de guerre, affirme vendredi l'organisation Human Rights Watch (HRW).

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a approuvé à une écrasante majorité une résolution en faveur d'une commission d'enquête internationale sur les violations des droits humains et du droit humanitaire en Ukraine après l'invasion russe. C'est la première fois dans l'histoire du Conseil qu'une résolution vise directement la Russie, selon un porte-parole de l'ONU.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de recourir à "la terreur nucléaire" et a appelé à "une action européenne immédiate" pour "empêcher que l'Europe ne meure d'un désastre nucléaire". "Un renforcement immédiat de sanctions contre l'Etat terroriste nucléaire est nécessaire", a-t-il ajouté.

Plus de 1,2 million de personnes ont déjà fui le pays, selon l'ONU.

www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com avec AFP

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3 Commentaires
HULK
HULK
2 ans

Extrême-droite,extrême-gauche,c'est pareil,arrêtons de dire des co...ries. Vous voyez que le chinois, le nord-coréen et le vénézuélien sont meilleurs que POUTINE' L'indignation sélective, comme d'habitude, est nulle. Les dictatures sont les mêmes,il n'y a pas de droite ou de gauche. Seule la mort est au rendez-vous.

zavoca marron
zavoca marron
2 ans

Là, aussi, tout le monde est grand spécialiste des conflits armés, du droit international, de souveraineté, psychanalyste, grand stratège et fin tacticien !Ce conflit était latent depuis le début des années 1990..., Les pays européens (UE) et surtout les États-unis d'Amérique sont également responsables de ce qui se passe là-bas...La grande différence par rapport à moult guerres sur les cinq continents, là il y une puissance nucléaire en jeu, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU... tout ça trouve sa source en février 1945 avec Franklin Delano Roosevelt, Joseph Staline et Winston Churchill...sans de Gaulle...

anne
anne
2 ans

poutine est malade comme beaucoup de politiciens d extreme droite voila ou ca mene d ecouter des gens raciste violent xenophobe etc comme zaimour le pen sarkosy etc