[EN DIRECT - PHOTOS/VIDEO] Les bombardements continuent, plusieurs villes assiégées, plus de 2,6 millions de réfugiés

Jean Castex annonce un plan d'aide pour les entreprises françaises les plus touchées par la guerre en Ukraine

  • Publié le 14 mars 2022 à 17:34
  • Actualisé le 14 mars 2022 à 20:41

19ème jour de guerre en Ukraine ce lundi 14 mars 2022. L'invasion russe se poursuit et les bombardements russes sont incessants. Les troupes russes cernent de plus en plus Kiev et plusieurs autres villes assiégées. Plus de 2,6 millions de réfugiés sont déjà recensés par les autorités internationales. De nouveaux pourparlers doivent avoir leu ce lundi entre l'Ukraine et la Russie. Selon la presse américaine, la Russie aurait demandé l'aide militaire de la Chine. Le Premier ministre doit présenter ce mercredi un plan d'aide du gouvernement, pour faire face aux conséquences économiques et sociales de la guerre. Suivez notre direct (Photo AFP)

  • Nous mettons fin à ce live

    Merci d'avoir suivi l'actualité en Ukraine via ce direct. Bonne soirée zot tout.

     

  • Au moins 9 personnes tuées et 9 blessées dans la région de Rivne

  • Le géant de la sécurité en ligne Avast suspend ses opérations en Russie

    Avast a décidé de suspendre toute activité en Russie. Dans un communiqué celui-ci se dit "horrifié par l’agression par la Russie de l’Ukraine". "Tout conflit militaire est avant tout une avant tout une catastrophe humaine. Avast a des employés tant en Ukraine qu'en Russie et s'efforce activement de les protéger et de les soutenir en priorité" poursuit le groupe.

    Avast a d’ailleurs retiré tous ses produits en Russie et Biélorussie et refuse de contribuer à la guerre ou d’en tirer profit. La société offre des licences aux Ukrainiens et a fait un don de 800.000 dollars à des associations humanitaires.

  • L'Ukraine demande l'expulsion immédiate de la Russie au Conseil d'Europe

    Le premier ministre ukrainien Denys Chmygal s'est exprimé devant le Conseil d'Europe ce lundi 14 mars. Il a demandé "l'expulsion immédiate" de la Russie du Conseil d'Europe. Nous demandons de prendre une décision concernant l'expulsion immédiate de la Russie du Conseil de l'Europe", a déclaré le chef du gouvernement ukrainien qui s'exprimait alors  par visioconférence depuis Kiev. 

  • Des volontaires tchétchènes sont en Ukraine

     

  • Poutine n'a pas donné de consignes d'assaut pour le moment

     

  • Des manifestants occupent l'hôtel particulier d'un oligarque russe à Londres

    Des manifestants ont occupé lundi l'hôtel particulier d'un oligarque russe à Londres, réclamant que le bâtiment, situé dans un quartier huppé, soit utilisé pour accueillir des réfugiés ukrainiens.

    Une banderole bleue avec les mots "cette propriété a été libérée" et une autre rouge indiquant "Poutine va te faire voir" étaient accrochées à deux balcons de cette imposante bâtisse couleur crème située au 5 Belgrave square, tandis qu'un drapeau ukrainien flottait à une fenêtre.

    Quatre manifestants, trois d'entre eux le visage partiellement masqué, se trouvaient sur un balcon et se sont présentés sous le nom des "London Makhnovists", un groupe anarchiste.

    Selon le registre des propriétés immobilières, le bâtiment, situé dans le centre de Londres, non loin de Hyde Park, est la propriété d'une société immatriculée dans les îles Vierges britanniques, Ravellot Limited. Elle est gérée par Graham Bonham Carter, un homme d'affaires britannique dont cinq comptes bancaires ont été gelés début mars en raison de "soupçons que l'argent sur ces comptes provient du blanchiment de fonds d'un individu faisant l'objet de sanctions aux États-Unis, à savoir Oleg Deripaska", avait indiqué la National Crime agency.

    Graham Bonham Carter gère le portefeuille immobilier de cet oligarque russe, qui représente plusieurs millions de livres au Royaume-Uni. Selon un jugement de la Haute Cour de 2007, M. Deripaska "possède effectivement" une maison au 5 Belgrave Square, à Londres.
     

    Lire la suite du reportage ici

     

  • L’UE sanctionne de nouveaux oligarques russes

    L’Union Européenne a décidé ce lundi, de sanctionner de nouveaux oligarques russes dont le milliardaire Roman Abramovitch, propriétaire du Chelsea, club de football anglais. Ces nouvelles sanctions entrent dans le cadre d’un quatrième plan de sanctions de l’UE à l’encontre de Moscou.

    Avant la tombée de ces nouvelles sanctions, c’est 862 personnes et 53 entités russes qui figuraient déjà sur la liste noire de l’UE qui leur interdisait l’entrée sur le territoire et qui permettait la saisie de leurs biens.

  • Les pourparlers entre Kiev et Moscou reprendront ce mardi

    La quatrième session de pourparlers entre l’Ukraine et la Russie reprendra ce mardi 15 mars, après une "pause technique" a rapporté un négociateur ukrainien. "Nous faisons une pause technique dans les négociations jusqu'à demain" pour permettre "des travaux supplémentaires des sous-groupes de travail et la clarification" de certains termes, a déclaré sur Twitter Mykhaïlo Podoliak, un négociateur et conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

  • Volodymyr Zelensky s’adressera au Congrès américain ce mercredi

    Nancy Pelos, présidente de la Chambre des représentants des Etats-Unis a fait savoir ce lundi que le président ukrainien s’adressera au Congrès américain ce mercredi à 13h, heure des Etats-Unis et 14 heures, heure de Paris.

     

  • Les négociations entre Kiev et Moscou sont très difficiles selon Zelensky

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé de "très difficiles" pourparlers entre l'Ukraine et la Russie dans une vidéo publiée ce lundi.

  • Un convoi de 160 voitures a pu sortir de Marioupol

    Selon le Parisien, un convoi de 160 voitures a pu sortir de Marioupol, ville ukrainienne qui a deux reprises a fait l'objet d'un cessez-le-feu pour l'évacuation de civils. Mais celle-ci avait été reportée deux fois. Les civils ont pu sortir par un couloir humanitaire.

  • Un plan d’aide pour les entreprises les plus touchées par la guerre en Ukraine

    Le Premier ministre Jean Castex doit présenter ce mercredi un plan d’aide du gouvernement, un plan de "résilience" pour faire face aux conséquences économiques et sociales de la guerre en Ukraine. Une annonce faite lors de son déplacement à Toulouse ce lundi. "Ce plan ce résilience, doit notamment permettre d’aider les entreprises touchées par le conflit. Il sera très sectorisé" une explication rapportée par le Parisien.

     

  • Des diplomates chinois et américain en discussion à Rome

    Selon les informations du New York Times, les échanges entre Pékin et Washington sont tendus. La Russie a demandé l’aide économique et militaire de la Chine plus tôt dans la journée, une tentative pour éviter les sanctions occidentales à son encontre.

    Selon Emily Horne, porte-parole du Conseil national de la sécurité de la Maison Blanche, les deux diplomates ainsi que leurs équipes "discuteront des efforts en cours visant à gérer la compétition entre nos deux pays et discuteront de l’impact de la guerre de la Russie contre l’Ukraine sur la sécurité régionale et mondiale".

  • Le Premier ministre ukrainien s’exprimera devant le Conseil de l’Europe

    C’est Volodymyr Zelenski, président ukrainien qui aurait dû prendre la parole devant le Conseil de l’Europe. Ce sera finalement son premier ministre qui s’adressera à l’Assemblée parlementaire par visioconférence ce lundi à 12h (heure française).

  • La France peut accueillir jusqu'à 100.000 personnes assure Gérald Darmanin

    Gérald Darmanin a à nouveau réuni ce lundi à la demande du président Emmanuel Macron et du Premier ministre Jean Castex, une cellule de crise interministérielle dédiée à l’accueil d’Ukrainiens qui fuient leur pays. 13.500 personnes sont arrivées en France précise le ministre de l’Intérieur. "Nous pouvons accueillir jusqu'à 100.000 personnes" a expliqué Gérald Darmanin.

     

  • La centrale nucléaire de Tchernobyl est de nouveau coupée d'électricité

    L'Ukraine accuse l'armée russe d'avoir coupé l'alimentation électrique de la centrale nucléaire de Tchernobyl ce lundi 14 mars. Les autorités ukrainiennes avaient rétabli son alimentation la veille, la centrale ayant toujours besoin de d'énergie pour assurer la sécurité des combustibles sur place.

     

  • L'armée russe n'exclut pas de prendre le contrôle total des villes ukrainiennes

     

  • Récapitulatif de la situation en Ukraine

    Frappe contre un immeuble à Kiev,  négociations russo-ukrainiennes, demande l'aide de la Chine, exclusion aérienne, ce lundi 14 mars 2022 on fait le point sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la situation sur le terrain, les réactions internationales, et les sanctions.

    Lire l'article - Le point sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie

  • "Nous aiderons l'Ukraine d'abord, nous aiderons les pays de la région" Clément Beaune sur le plateau de BFMTV

    Clément Beaune, secrétaire d'état chargé des Affaires européennes est l'invité de BFMTV. "Nous aiderons les pays de l'Union Européenne qui sont en train de manière exemplaire comme la Pologne de faire l'accueil des réfugiés massivement" a-t-il indiqué. Regardez

    "On doit sortir de cette dépendance (énergétique russe, ndlr)" a affirmé Clément Beaune. La France continuera à apporter son aide à l'Ukraine, au niveau économique mais aussi militaire. "On renforcera encore notre aide militaire à l'Ukraine pour les soutenir, on renforcera aussi notre aide humanitaire mais être impliqué nous même dans la guerre [...] ce serait dangereux pour l'Ukraine même". Ecoutez

    Clément Beaune (@CBeaune): "Nous devons sortir de notre dépendance" à l'énergie russe qui "finance l'appareil de guerre" pic.twitter.com/1Irvt9B71V

    — BFMTV (@BFMTV) March 14, 2022

     

  • Au moins deux personnes mortes dans une frappe aérienne à Kiev

    La capitale ukrainienne fait l'objet de nombreuses frappes aériennes russes depuis le début de l'invasion. Ce lundi, le bombardement d'un immeuble a fait au moins deux morts et sept blessés selon les secours. Les 70 résidents ont été évacués.

  • Emmanuel Macron a téléphoné à Joe Biden et à Volodymyr Zelensky

    Ce dimanche soir, Emmanuel Macron s'est entretenu au téléphone avec Joe Biden. Les deux chefs d'État se sont accordés pour renforcer les sanctions déjà prises contre la Russie, apporter leur soutien à l'Ukraine et prendre de concert toutes les initiatives utiles à l'arrêt des combats.

    Emmanuel Macron a ensuite fait un point de situation avec le Président ukrainien. Il lui a exprimé son plein soutien et lui a détaillé l’aide supplémentaire que l’Union européenne a décidé de lui apporter lors du Sommet de Versailles. Les deux chefs d’État ont échangé sur la suite des négociations entre la Russie et l’Ukraine. Ils continueront de se coordonner dans les prochains jours.

     

     

  • Le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov assure se trouver en Ukraine

    Ramzan Kadyrov a rejoint Vladimir Poutine dans l'invasion de l'Ukraine. Plusieurs soldats tchétchènes sont d'ailleurs mobilisés pour combattre les forces ukrainiennes. L'allié de Vladimir Poutine a assuré ce lundi être en Ukraine, dans une vidéos publié sur Telegram. On le voit en tenue militaire en train d'étudier différents plans en compagnie de soldats. "Il a ensuite assuré dans un message que cette vidéo avait été tournée à Gostomel, aérodrome situé près de Kiev, la capitale ukrainienne, capturé par les forces russes dans les premiers jours de leur offensive" rapporte BFMTV.

  • La Russie aurait demandé l'aide militaire de la Chine

    La Russie a demandé l'aide économique et militaire de la Chine pour mener la guerre en Ukraine et contourner les sanctions occidentales, a affirmé dimanche le New York Times. Pourtant, Washington a mis en garde Pékin contre toute assistance à Moscou.

    Le journal, qui cite des responsables américains anonymes, ne précise pas la nature exacte de l'aide demandée ni si la Chine a répondu.

    "Je n'ai jamais entendu parler de ça", a réagi un porte-parole de l'ambassade de Chine à Washington à plusieurs médias.

    Ces informations de presse ont été diffusées alors que le conseiller à la sécurité nationale du président américain Jake Sullivan doit rencontrer lundi à Rome Yang Jiechi, le plus haut responsable du Parti communiste chinois pour la diplomatie.

    La suite de l'article est ici

  • Comment sont équipées les armées

  • Un immeuble résidentiel de Kievtouché par un projectile en début de matinée : au moins deux morts

    Ce lundi matin, le bombardement d'un immeuble de la capitale ukrainienne a fait au moins deux morts et sept blessés, d'après les secours qui interviennent encore actuellement sur le bâtiment. L'immeuble a été évacué de ses 70 habitants.

     

  • Blocus et villes assiégées : la Russie resserre encore son étau

    Dans le sud du pays, la Russie a resserré son étreinte, si l'on en croit le ministère britannique de la Défense, qui a tweeté que les forces navales russes avaient "établi un blocus à distance de la côte ukrainienne de la mer Noire, isolant de fait l'Ukraine du commerce maritime international".

    La ville portuaire de Mykolaïv avait encore été visée par des bombardements dimanche, faisant neuf morts, selon les autorités.

    Plus à l'est, la situation reste dramatique à Marioupol, ville assiégée qui attend toujours l'arrivée d'un convoi d'aide humanitaire. Un conseiller du maire, Petro Andryushchenko, a indiqué dimanche soir à l'AFP que les véhicules avaient dû faire demi-tour à cause de tirs russes incessants. Une nouvelle tentative était prévue pour lundi. Cette cité portuaire manque de tout, et 2.187 habitants y ont été tués depuis le début de l'offensive russe selon la municipalité.

    Plus globalement à l'est, les combats restent intenses. "Combat imbriqué autour de Soumy et de plusieurs poches de résistance. Combats indécis dans la région de Kharkiv. Combats importants dans la région d'Izium au Sud-Est de Kharkiv", énumérait dimanche sur Twitter l'ancien colonel français Michel Goya.

    Au nord, Kiev est désormais "une ville en état de siège", selon les mots d'un conseiller du président ukrainien. Ses habitants ont fait des provisions de vivres et de médicaments et les autorités installé des barricades, face à l'étau russe se resserrant toujours plus sur la capitale.

    La suite du reportage est ici

  • Frappe sur une base militaire près de la Pologne : la Russie affirme avoir"éliminé" des "mercenaires étrangers"

    Après avoir bombardé  dans la nuit de samedi à dimanche, une base militaire située dans l'ouest de l'Ukraine, près de la frontière polonaise, la Russie a affirmé ce dimanche, avoir "éliminé" des "mercenaires étrangers" et des "armes étrangères" qui se trouvaient sur la base attaquée.

    Selon le gouvernement ukrainien l'attaque a fait au moins 35 morts et 134 blessés "La Russie a attaqué le Centre international pour le maintien de la paix et de la sécurité. Des instructeurs étrangers travaillent là-bas", a déclaré le ministre ukrainien de la Défense.

    La base de Yavoriv, située à environ 40 kilomètres au nord-ouest de Lviv, a servi ces dernières années de terrain d'entraînement aux forces ukrainiennes sous l'encadrement d'instructeurs étrangers, notamment américains et canadiens. Elle était l'un des principaux centres servant aux exercices militaires conjoints avec l'Otan.

     

  • À Irpin, banlieue fantôme de Kiev, une poignée d'irréductibles refuse de partir

    La plupart des habitants d'Irpin, autrefois banlieue aisée de Kiev, ont fui les bombardements de l'armée russe. Mais quelques irréductibles refusent encore de quitter la ville. Dans cette localité située au nord-ouest de la capitale ukrainienne, les rues sont jonchées de décombres. Des missiles Grad ont éventré des immeubles résidentiels de grande hauteur, comme de modestes pavillons en brique et en bois.

    Les rues désertes sont parfois si silencieuses que le bruit d'un pic-vert martelant le tronc d'un arbre couvre celui des pistolets lointains. Mais d'autres fois, on entend le rugissement des missiles et les volées d'obus de mortier tirés non loin de là.

    C'est plus que ce que Mykola Poustovite, 69 ans, peut supporter. Alors qu'il prend avec son épouse le chemin de Kiev pour y trouver une sécurité relative, il éclate en sanglots.

    Le couple espérait que la ligne de front s'éloignerait d'Irpin. "Mais maintenant, après de tels bombardements, c'est insupportable", dit-il.
    En réalité, la ligne de front n'a pas bougé depuis des jours. Selon des estimations de soldats ukrainiens postés sur des barrages, environ 20% à 30% de la ville est aux mains des Russes.

    Un peu plus loin Iryna Morozova est de toute évidence effrayée: elle lève les bras au-dessus de sa tête en signe de reddition quand des journalistes de l'AFP s'approchent d'elle, comme si elle était menacée par une arme.

    Sa maison a subi de sérieux dégâts. A côté, une autre a été presque entièrement détruite par un missile. Mais cette femme de 54 ans ne peut pas partir: qui nourrirait ses chiens? Elle a les clés d'une maison voisine où se trouvent trois chiots tout excités, un placide Golden Retriever et un berger allemand nerveux. "Celui-ci mord, nous l'avons enfermé dans une cage. Quand nous l'avons trouvé, il était effrayé et tremblait", raconte-t-elle.

    Les autres peuvent courir dans le jardin, et jouent joyeusement avec les visiteurs. "Ils dorment ici, dans la cuisine. Ils jouent pendant la journée. Comment pourrais-je les laisser là?", demande-t-elle.

    La suite du reportage est ici

  • Quatre Mirage 2000-5F décollent de France pour assurer la "police du ciel" en Estonie

    Dernier contrôle sur les trois réservoirs de kérosène d'appoint pour vérifier qu'ils sont bien accrochés et dernières vérifications dans le cockpit: le commandant français Mickaël effectue un ultime tour de son Mirage 2000-5F avant de décoller pour une mission de "police du ciel" au-dessus de l'Estonie, pays frontalier de la Russie.

    Ils sont quatre du groupe de chasse "Cigognes" à décoller dimanche matin de la base de l'armée de l'air de Luxeuil-Saint-Sauveur (est), dans le cadre d'une mission de l'Otan pour "participer à la surveillance et à la défense de l'espace aérien des pays baltes", a précisé l'état-major des armées sur son compte Twitter.

    Le but: "être les yeux de l'état-major otanien", pour notamment "lui fournir un complément d'informations en temps réel, tactique, sur les avions", explique le commandant Mickaël, juste avant de monter à bord de son appareil.

    Un peu plus tôt dans la matinée, les quatre pilotes ont attentivement écouté le briefing pour avoir leur plan de vol et les dernières données météorologiques. Pendant leur trajet, ils survoleront l'Allemagne, la Pologne et la mer Baltique, et atterriront deux heures et demie plus tard en Estonie.

    La suite du reportage est ici

  • Nouvelle session de pourparlers ce lundi, possibles avancées

    Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, cité par l'agence de presse publique TASS, a indiqué dimanche que les pourparlers vont reprendre ce lundi 14 mars.

    "Si nous comparons la position des deux délégations entre le début des négociations et maintenant, alors nous constatons des progrès significatifs", a déclaré Léonid Sloutski, un député ukrainien faisant partie de la délégation russe ayant récemment rencontré des négociateurs ukrainiens au Bélarus.

    "Mon attente personnelle est que ces progrès aboutissent très prochainement à une position commune entre les deux délégations et à des documents à signer", a-t-il ajouté, cité par les agences de presse russes.

    Depuis le début de l'offensive militaire de Moscou le 24 février, trois tours de pourparlers ont eu lieu au Bélarus. Ils étaient essentiellement focalisés sur la création de couloirs humanitaires pour les civils.

    Jeudi, les ministres des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov et ukrainien Dmytro Kouleba sont eux sortis de discussions en Turquie sans annonce de progrès tangible, mais se sont engagés à poursuivre leur dialogue.

    Dimanche, Mykhaïlo Podoliak, l'un des conseillers du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a indiqué sur Twitter que Moscou avait cessé de lancer "des ultimatums" à Kiev et commencé à "écouter attentivement nos propositions".

    Volodymyr Zelensky avait estimé samedi que Moscou avait adopté une approche "fondamentalement différente" dans ces négociations, son homologue Vladimir Poutine a lui dit vendredi avoir vu "des avancées positives".

  • Après la pandémie, la guerre en Ukraine pénalise l'économie française

    A peine remise de la pandémie de Covid 19, l'économie française va être pénalisée par la guerre en Ukraine qui devrait ralentir la croissance tout en accélérant la hausse des prix, selon la Banque de France dimanche.

    La croissance française devrait ainsi être amputée en 2022 de 0,5 à 1,1 point de pourcentage par rapport à ce qui se serait produit sans le conflit, estime l'institution.

    Le produit intérieur brut (PIB) français progressera de 3,4% si le prix du pétrole s'établit en moyenne sur l'année à 93 dollars, mais de seulement 2,8% si ce prix atteint 119 dollars. Sans la guerre, la croissance aurait été de 3,9%, estiment les économistes de la banque centrale.

    Le directeur général de la Banque de France Olivier Garnier a précisé lors d'une conférence de presse que les deux scénarios étaient "possibles", ajoutant qu'il était incapable "de dire lequel est le plus probable" et qu'il pourrait y en avoir d'autres. La Banque de France n'a ainsi pas calculé l'effet qu'aurait un arrêt des fournitures de gaz et de pétrole russes.

    Pour l'ensemble de la zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) avait déjà abaissé jeudi sa prévision de croissance pour 2022 de 4,2% à 3,7%.

    La suite du reportage est ici

  • "Il y a un risque énorme à travailler sur le terrain", souligne Reporters sans frontières après la mort d'un journaliste américain

    "Reporters sans frontières demande à ce que "toute la lumière soit faite sur les circonstances" de la mort du reporter américain Brent Renaud, tué par balles en Ukraine, déclare sur franceinfo, dimanche 13 mars, Christophe Deloire, secrétaire général de l'ONG."Il y a un risque énorme pour les journalistes à travailler sur le terrain" en Ukraine, rappelle-t-il auprès de franceinfo

    Pour rappel, un journaliste américain a été tué et un autre blessé par balles dimanche à Irpin, à la lisière nord-ouest de Kiev, où les forces ukrainiennes combattent les forces russes, selon des sources concordantes. Les deux hommes ont été touchés à la mi-journée alors qu'ils circulaient en voiture avec un civil ukrainien, également blessé, a précisé à l'AFP un médecin engagé auprès des forces ukrainiennes.

    Les autorités ukrainiennes ont rapidement accusé les Russes d'avoir tiré sur les journalistes, mais l'origine des tirs était difficile à établir dans l'immédiat.

  • Le pape François demande que cesse le "massacre" en Ukraine

    Le pape François a appelé dimanche à la fin du "massacre" en Ukraine, envahie par des troupes russes depuis le 24 février, estimant qu''il n'y a aucune justification à l'attaque de civils.

    S'exprimant après son angélus dominical, le pape a jugé que la ville de Marioupol, port stratégique du sud de l'Ukraine situé sur la mer d'Azov, "est devenue une ville martyre dans la guerre atroce qui est en train de dévaster l'Ukraine". Cette ville, assiégée depuis des jours, continue d'être pilonnée par les forces russes. Ses habitants sont à court de nourriture, privés d'eau, de gaz, d'électricité et de communications.

    "Face à la barbarie qui consiste à tuer des enfants, des innocents, des civils sans défense, il n'y a aucune raison stratégique. L'agression armée inacceptable doit simplement cesser, avant qu'elle ne réduise les villes en cimetières", a déclaré le souverain pontife.

    Appelant à des négociations et à la mise en place effective de couloirs humanitaires, le pape a exhorté: "Au nom de Dieu, je vous demande d’arrêter ce massacre!" Il a également prié pour la paix, ajoutant "Dieu n'est qu'un Dieu de paix, pas un Dieu de guerre, et ceux qui soutiennent la violence déshonorent son nom".

    La suite du reportage est ici

  • Bonjour , bonjour La Réunion !

    Nous continuons à suivre en direct l'évolution de l'invasion russe en Ukraine.

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À propos

Le point au 19ème jour de l'invasion russe

- 35 morts dans une frappe russe près de la Pologne -

Des frappes aériennes russes ont visé dans la nuit de samedi à dimanche une base militaire dans l'ouest de l'Ukraine, près de la frontière polonaise, faisant 35 morts et 134 blessés, selon un bilan communiqué par les autorités dimanche à la mi-journée. "La Russie a attaqué le Centre international pour le maintien de la paix et de la sécurité. Des instructeurs étrangers travaillent là-bas", a déclaré le ministre ukrainien de la Défense.

La base de Yavoriv, située à environ 40 kilomètres au nord-ouest de Lviv, a servi ces dernières années de terrain d'entraînement aux forces ukrainiennes sous l'encadrement d'instructeurs étrangers, notamment américains et canadiens. Elle était l'un des principaux centres servant aux exercices militaires conjoints avec l'Otan.

- Journaliste américain tué, un autre blessé -

Un journaliste américain a été tué et un autre blessé par balles dimanche à Irpin, à la lisière nord-ouest de Kiev, où les forces ukrainiennes combattent les forces russes, selon des sources concordantes. Les deux hommes ont été touchés à la mi-journée alors qu'ils circulaient en voiture avec un civil ukrainien, également blessé, a précisé à l'AFP un médecin engagé auprès des forces ukrainiennes.

Les autorités ukrainiennes ont rapidement accusé les Russes d'avoir tiré sur les journalistes, mais l'origine des tirs était difficile à établir dans l'immédiat.

- Les Russes tentent d'encercler Kiev -

Les troupes russes cernent de plus en plus Kiev: présentes dans les faubourgs de la capitale, elles cherchent à éliminer les défenses à l'ouest et au nord de la ville pour la "bloquer" et ont détruit samedi l'aéroport avoisinant de Vassylkiv, selon les Ukrainiens.
Dans le sud du pays, neuf personnes ont été tuées dans des frappes russes sur la ville portuaire de Mykolaïv, proche d'Odessa, ont indiqué dimanche les autorités.

Dans l'Ouest, une "frappe" a visé tôt dans la matinée l'aéroport d'Ivano-Frankivsk situé à une centaine de kilomètres au sud de Lviv, selon le maire de la ville.

- Convoi humanitaire espéré à Marioupol -

A Marioupol assiégée, où la situation est "quasi désespérée" selon Médecins sans frontières (MSF), les habitants espèrent l'arrivée dimanche d'un convoi d'aide humanitaire, resté plus de cinq heures bloqué à un barrage russe samedi. Ankara a appelé Moscou à l'aide pour évacuer les ressortissants turcs coincés dans cette cité portuaire.

- Frappes russes dans l'Est -

Des frappes sur un grand monastère de la région de Donetsk ont fait dans la nuit de samedi à dimanche une trentaine de blessés, tandis que des bombes au phosphore ont frappé une localité de la région de Lougansk, ont affirmé des responsables ukrainiens de ces régions de l'est du pays.

Selon le chef de la police de Popasna, située à une centaine de kilomètres à l'ouest de Lougansk, les Russes ont utilisé des bombes au phosphore sur sa localité. Cette information était invérifiable dans l'immédiat.

- Manifestation antirusse à Kherson occupée -

Une grande manifestation a eu lieu dimanche dans la ville de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, pour protester contre son occupation par les forces russes, selon des médias locaux. Des vidéos postées sur le site d'un média indépendant, Ukraïnska Pravda, laissaient entendre une foule crier "Rentrez chez vous!", "Rentrez chez vous tant que vous êtes encore vivants!" ou "Kherson - c'est l'Ukraine".

- Un deuxième maire enlevé -

Un maire ukrainien a été enlevé dimanche par des soldats russes dans le sud du pays, deux jours après le kidnapping d'un autre maire, selon le gouverneur de la région de Zaporojie (sud). Ce dernier a affirmé que l'armée russe avait capturé le maire de la ville de Dniproroudné, après avoir enlevé celui de Melitopol, à environ 80 km au sud de Dniproroudné. L'Union européenne a condamné ces deux enlèvements.

- 100.000 réfugiés en 24 heures -

Quelque 100.000 personnes en 24 heures sont venues grossir les rangs des réfugiés qui ont fui les combats en Ukraine, portant leur nombre à 2.698.280, selon un décompte publié dimanche par le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) de l'ONU.

- "Environ 1.300" soldats ukrainiens et 579 civils tués -

"Environ 1.300" militaires ukrainiens ont été tués depuis le 24 février, a indiqué samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans un premier décompte officiel fourni par les autorités ukrainiennes.

Au moins 596 civils ont été tués, selon le décompte dimanche de l'ONU, qui souligne que ses bilans sont probablement très inférieurs à la réalité.

AFP

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2 Commentaires
Missouk
Missouk
2 ans

Et on apprend aujour'dhui par France Info que la France a fourni des armes à la RUSSIE jusqu'en 2020 ! Il a l'air fin MACRON!!!!!!!!

HULK
HULK
2 ans

Heureusement super-MACRON est là. Hélas j'ai peur que le plus douloureux reste à venir. Et avec les incapables que POUTINE a en face de lui, il risque d'aller au bout de ses délires meurtriers. Notre monde s'écroule et nos dirigeants en sont grandement responsables. Mon avenir est derrière mimais j'ai peur pour mes enfants et mes petits-enfants.