
Les prix de tous les carburants, et notamment du diesel, augmentent en continu depuis plus de deux mois, en France comme dans le reste de l'Europe et ailleurs, en faisant l'un des sujets importants de la campagne électorale, avec l'inflation en général. La hausse a été causée par une production de pétrole qui n'arrive pas à suivre le rythme de la forte reprise économique mondiale, et qui a été encore accélérée par l'invasion russe de l'Ukraine.
Au mois de mars, le sans plomb est passé à 1,69 euro le litre (+ 10 centimes). Le gazole est facturé 1,31 euros le litre (+ 8 centimes). La bonbonne de gaz est elle passée à 21,01 euros (+ 68 centimes). En Métropole, le prix dépasse souvent 2 euros le litre.
- Remise en caisse -
La remise s'effectuera au moment du paiement, en caisse ou par carte bancaire à la pompe, et ne sera donc pas visible d'emblée sur les prix affichés, a détaillé le chef du gouvernement.
Si l'État "remboursera" ensuite les distributeurs, Jean Castex les a appelés, tout comme les "pétroliers", à faire eux-mêmes "un geste complémentaire".
"Comment les Français comprendraient qu'ils payent un plein de gasoil à 2 euros, pendant qu'au même moment les pétroliers dégagent toujours de gros bénéfices", s'est-il interrogé. Il a aussi promis pour les professionnels "des mesures permettant un abaissement de leurs charges sociales et portuaires".
www.ipreunion.com avec l'AFP
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