[EN DIRECT] Des troupes seront mobilisés sur la côte orientale

Ukraine : l'Otan ne déploiera pas de forces militaires dans le pays

  • Publié le 16 mars 2022 à 02:59
  • Actualisé le 16 mars 2022 à 20:21

21ème jour de guerre en Ukraine ce mercredi 16 mars 2021. Ce mardi, une quatrième session de pourparlers a lieu entre les délégations ukrainiennes et russes. Le Kremlin a estimé mardi prématuré tout "pronostic", tandis qu'un conseiller de la présidence ukrainienne a jugé possible un accord de paix d'ici "fin mai". Pour l'heure, l'armée russe a encore renforcé son étau sur Kiev. La capitale est toujours bombardée. Ce mardi, quelque 2.000 véhicules ont pu sortir en sécurité de Marioupol via un couloir humanitaire. Cette ville portuaire est assiégée par les forces russes depuis des jours. Les bombardements sont incessants. La population est privée d'eau, d'électricité et de chauffage. 3 millions de personnes ont déjà fui le pays selon l'ONU. L'Otan a annoncé ce mercredi qu'elle ne déploiera pas de forces militaires en Ukraine. En revanche des moyens militaires seront mobilisés sur la côte orientale du pays. (Photo : AFP)

  • Bonsoir La Réunion

    Nous mettons fin à ce direct. Bonne soirée zot tout

  • "Défection" d'une star russe du Bolchoï sur fond de guerre en Ukraine

    Une ballerine star du Bolchoï a claqué la porte de la prestigieuse troupe russe après avoir dénoncé la guerre en Ukraine, un grand saut qui évoque les défections de légendes du ballet vers l'Ouest à l'époque soviétique.

    Une des danseuses russes les plus talentueuses et admirées de sa génération, Olga Smirnova, 30 ans, avait vivement dénoncé début mars l'invasion russe en Ukraine, estimant qu'"on ne pouvait pas rester indifférent à cette catastrophe mondiale".

    C'est le Dutch National Ballet qui a annoncé mercredi dans un communiqué que cette "prima ballerina" rejoignait la troupe basée à Amsterdam, devenant la première danseuse russe à franchir ce pas depuis le début de la guerre.

    "Smirnova a été très claire dans sa récente dénonciation de l'invasion russe de l'Ukraine, ce qui rend intenable son travail dans son pays natal", indique le communiqué.

    "Je dois être honnête et dire que je suis contre la guerre de toute mon âme. (...) Je n'ai jamais cru que je pourrais avoir honte de la Russie (...) mais aujourd'hui je sens qu'il y a un avant et un après", avait écrit Smirnova sur le réseau social Telegram.

    Citée par le Dutch National Ballet, la danseuse, dont le grand-père est ukrainien, a précisé qu'elle pensait quitter le Bolchoï depuis un moment mais que "les circonstances actuelles avaient accéléré ce processus".

    Le directeur du Dutch National Ballet, Ted Brandsen, s'est félicité de cette décision, qualifiant Olga Smirnova de "danseuse exceptionnelle". "C'est un privilège de l'avoir comme danseuse dans notre compagnie aux Pays-Bas, même si les circonstances qui sont à l'origine de cette décision sont très tristes", a-t-il précisé dans le même communiqué.

    Formée à l'Académie de ballet Vaganova, vivier de la troupe du Mariinsky, la Saint-Pétersbourgeoise avait été embauchée très jeune par le Bolchoï, où elle a brillé dans les principaux rôles du répertoire.

    La suite du reportage ici

     

  • Jean Castex a présenté son plan "Résilience"

    "La Russie a posé un acte de guerre que la communauté internationale et l’Europe ne pouvaient laisser sans réponse" a déclaré le Premier ministre. " La France reste totalement mobilisée pour poursuivre le dialogue et essayer par tous les moyens de ramener la paix. Mais nous devons regarder la réalité en face" alerte Jean Castex. "Nous sommes et resterons aux côtés des Ukrainiens jusqu’au retour de la paix et de la démocratie" assure le Premier ministre qui a présenté les mesures du Plan Résilience.

    Les grandes mesures :

    • Augmentation de 35% du plafond du prêt garanti par l'Etat
    •  Report des charges fiscales et sociales dont l'accès sera facilité pour les entreprises mises en difficultés par l'augmetnaiton des prix de l'energie ou des pertes de débouchés liées à l'exportation
    • Recours à l'acitivté partielle, prolongation de l'APLD de 12 mois supplémentaire. L'Etat accompagnera les branches et entreprises qui n'ont pas encore signer des accords et qui pourront le faire jusqu'à la fin de l'année 2022.
    •  Remise de 35 centimes/ L pour les pêcheurs jusqu’au 31 juillet
    •  Un fonds de 400 millions d’euros pour les éleveurs pour compenser les pertes dues au coût de l’alimentation
    • Augmentation de +1.000 euros sur MaPrimeRénov’ pour l’installation de chauffage qui permet de sortir du gaz ou du fioul. Cette aide entrera en vigueur dès le 15 avril et jusqu’à fin 2022

    Le gouvernement mettra aussi en place une aide pour les entreprises dont les dépenses de gaz et d'électricité représentent une charge élévée, soit au moins 3% de leur chiffres d'affaires.

     

  • La cour internationale de justice ordonne à la Russie de suspendre son invasion

    Le plus haut tribunal de l’ONU, la cour internationale de justice a ordonné ce mercredi à la Russie de suspendre son invasion de l’Ukraine. "La Fédération de Russie doit suspendre immédiatement les opérations militaires qu'elle a commencées le 24 février 2022 sur le territoire ukrainien", a déclaré Joan Donoghue, juge présidente de la CIJ, lors d'une audience.

    Une procédure d’urgence avait été lancée par l’Ukraine.

     

  • La Russie bloque le site de la BBC

    Ce mercredi Moscou a décidé de bloquer la BBC. La Russie a bloqué d’autres sites de médias plus tôt dans la journée, 13 au total dont celui de Bellingcat, qui avait révélé le rôle joué par les services secrets russes dans l'empoisonnement de l'opposant Alexeï Navalny, précise BFMTV.

     

  • L’Otan ne déploiera pas de forces militaires en Ukraine

    Le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a indiqué ce mercredi que l’Otan ne déploiera pas de forces armées terrestres et aériennes en Ukraine. Elle va en revanche renforcer sa présence sur son flanc oriental.

     

  • Premier échange à haut niveau entre Washington et Moscou

    Les deux pays ont eu un échange à niveau, le premier depuis que la Russie a envahi l’Ukraine. Ce mercredi Jake Sullivan, conseiller de Joe Biden pour la sécurité nationale s’est entretenu avec le secrétaire du Conseil de sécurité russe Nikolaï Patrouchev.  "Jake Sullivan a dit au général Patrouchev que si la Russie est sérieuse au sujet de la diplomatie, alors Moscou doit cesser d'attaquer les villes ukrainiennes", a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué rapporte BFMTV.

     

  • La Russie est officiellement exclue du Conseil de l’Europe

    Ce mercredi le Conseil de l’Europe a décidé d’exclure la Russie. Le Conseil de l’Europe est une organisation garante de l’état de droit sur le continent européen. Cette décision intervient alors que Moscou avait décidé d’enclencher la procédure de sortie de l’institution. Le drapeau russe a été retiré du siège de l’institution.



     

  • 10 personnes ont été tuées alors qu'elles faisaient la queue pour acheter du pain

    Selon le parquet général ukrainien, dix personnes sont mortes sous les tirs russes à Tcherniguiv, dans le nord de l'Ukraine alors qu'elles faisaient la queue pour acheter du pain. "Des militaires russes ont tiré sur des personnes qui faisaient la queue pour acheter du pain près d'une épicerie dans un quartier d'habitation de Tcherniguiv. Selon un premier bilan, 10 civils ont été tués" a annoncé le parquet dans un communiqué.

  • Guerre en Ukraine: la situation sur le terrain au 21ème jour

    La capitale ukrainienne Kiev, que les forces russes tentent d'encercler et qui est sous couvre-feu depuis mardi soir après des frappes russes lundi et mardi, a été à nouveau visée mercredi, secouée à l'aube par plusieurs fortes explosions.

    Les tirs russes contre plusieurs villes se sont intensifiés, et les villes de Kharkiv (nord-est) et Marioupol (sud-est) sont ainsi bombardées sans répit.

    Voici un point de la situation établi à partir d'éléments des journalistes de l'AFP sur place et de services d'urgence, ainsi que de déclarations officielles ukrainiennes et russes, de sources occidentales, d'analystes et d'organisations internationales.

    - Kiev et le Nord -

    Les forces russes tentent toujours d'encercler Kiev, qui est sous couvre-feu depuis mardi 20H00 (18H00 GMT) et ce jusqu'à jeudi 07H00 (05H00 GMT). Plusieurs explosions ont à nouveau été entendues à l'aube mercredi, a constaté l'AFP. D'épaisses colonnes de fumée noire s'élevaient peu après au-dessus de la ville, comme la veille, quand plusieurs frappes russes avaient touché des immeubles d'habitation, faisant au moins quatre morts.

    Les autorités locales n'ont fourni aucun bilan ni précisions dans l'immédiat. Kharkiv (nord), deuxième ville d'Ukraine, est entourée par les forces russes sur plusieurs côtés et les grands axes, mais n'est pas encerclée. Des combats font aussi rage dans cette ville.

    - L'Est -

    La ville de Zaporojie, largement épargnée jusqu'ici par l'offensive russe, a été visée par des frappes mercredi, notamment l'une de ses gares, selon les autorités locales.
    "Des sites civils de Zaporojie ont été bombardés pour la première fois", a indiqué sur Telegram le gouverneur régional Olexandre Staroukh.

    Zaporojie est la destination du couloir humanitaire pour les centaines de milliers d'habitants de la ville portuaire de Marioupol, assiégée par les forces russes.

    - Le Sud -

    Les soldats russes tentent toujours de prendre Marioupol, ville portuaire stratégique sur la mer d'Azov, assiégée depuis des jours. Située à environ 55 kilomètres de la frontière russe et à 85 kilomètres du fief séparatiste de Donetsk, c'est la plus grande ville encore aux mains de Kiev dans le bassin du Donbass.

    La prise par Moscou de Marioupol serait un important tournant dans l'invasion de l'Ukraine. Elle permettrait de faire complètement la jonction entre les forces russes venues de la Crimée annexée, qui ont déjà pris les ports de Berdiansk et Kherson, et les troupes séparatistes et russes dans le Donbass.

    - L'Ouest et le Centre -

    Après des frappes sur une base militaire proche de la Pologne dimanche, une frappe lundi contre une tour de télévision près de Rivne (nord-ouest) a fait 19 morts, selon les autorités locales mardi.

    - Bilan humain -
    Aucun bilan précis n'était disponible dans l'immédiat.

    "Environ 1.300" militaires ukrainiens ont été tués depuis le début de l'invasion russe le 24 février, a déclaré samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
    L'Ukraine affirme que l'armée russe, elle, a perdu "environ 12.000 hommes". Moscou a annoncé le 2 mars un seul et unique bilan (498 soldats tués). Le Pentagone a fourni pour sa part une estimation de 2.000 à 4.000 morts russes en 14 jours.

    Au moins 636 civils, dont une cinquantaine d'enfants, ont été tués en Ukraine et plus de 1.100 blessés, d'après le dernier décompte de l'ONU, qui souligne que ses bilans sont probablement très inférieurs à la réalité.

    La municipalité de Marioupol affirme que près de 2.200 habitants ont péri dans cette seule ville.

    - Réfugiés et déplacés -

    En presque trois semaines de guerre, plus de trois millions de personnes ont fui l'Ukraine, majoritairement vers la Pologne, d'après l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Dont 1,4 million d'enfants, soit "pratiquement un enfant par seconde", selon l'Unicef.

    Le reportage est disponbile ici

     

  • A Tchernobyl, une centaine d'employés, "otages" de la guerre, craignent le pire

    Ils étaient une cinquantaine dimanche, hommes, femmes et enfants, à manifester à Slavoutitch, petite ville ukrainienne où vivent les employés de la centrale nucléaire de Tchernobyl. "L'Ukraine n'a pas besoin d'un deuxième Tchernobyl", scandait la foule, "Sauvez nos proches!". Car depuis la prise du site par l'armée russe le 24 février, aux premiers moments de la guerre, une centaine de techniciens, qui terminaient leur service de nuit, n'ont pas été autorisés à rentrer chez eux. L'équipe de jour, elle, n'a pu les relayer dans la centrale, témoignent leur proches interrogés par l'AFP sous couvert d'anonymat.

    L'article complet de l'AFP est à retrouver ici.

  • Le point sur l'impact de la guerre en Ukraine sur l'alimentation mondiale

     

  • Le Bélarus assurerait l’alimentation électrique de Tchernobyl

    Le Bélarus et allié de Poutine dans l’invasion de l’Ukraine a assuré alimenter la centrale nucléaire de Tchernobyl qui est depuis rétablie ont annoncé les autorités bélarusses, de la région de Gomel. "L'alimentation électrique du site nucléaire, situé à la frontière avec le Bélarus et tombé aux mains des Russes le 24 février, avait été coupée une première fois la semaine dernière et rétablie dimanche" rapporte BFMTV.

  • L'AFP fait le point sur l'actualité en Ukraine

    Thread à dérouler

  • Les Etats-Unis apporteront 800 millions de dollars de plus à l'Ukraine

     

  • Fortes explosions à Kiev

    Plusieurs fortes explosions ont retenti à l'aube mercredi dans l'ouest de Kiev, suivies d'épaisses colonnes de fumées noire dans le ciel de la capitale, placée depuis mardi soir sous couvre-feu jusqu'à jeudi matin. Aucun bilan ou précisions n'étaient donnés dans l'immédiat par les autorités locales, alors que la presse n'était pas autorisée à circuler dans la ville, sous tension, en raison du couvre-feu.

     

  • Fortes explosions à Kiev

    Plusieurs fortes explosions ont retenti à l'aube mercredi dans l'ouest de Kiev, suivies d'épaisses colonnes de fumées noire dans le ciel de la capitale, placée depuis mardi soir sous couvre-feu jusqu'à jeudi matin. Aucun bilan ou précisions n'étaient donnés dans l'immédiat par les autorités locales, alors que la presse n'était pas autorisée à circuler dans la ville, sous tension, en raison du couvre-feu.

     

  • Moscou évoque un "compromis" possible pour la neutralité de l'Ukraine, Kiev refuse

    Selon Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, la neutralité de l'Ukraine, au même titre que la Suède ou l'Autriche, est actuellement sur la table. "C'est en effet l’option qui est discutée actuellement et qui peut être considérée comme celle d'un compromis", affirme Moscou.

    Plus tard, Kiev a ensuite affirmé rejeter l'idée de ce modèle de neutralité. "L'Ukraine est maintenant en état de guerre directe avec la Russie. Par conséquent, le modèle ne peut qu'être ukrainien", a déclaré l'un des négociateurs pour Kiev, Mykhaïlo Podoliak

  • La France a rappelé l'obligation pour les belligérants en Ukraine de protéger les journalistes couvrant le conflit. Quatre d'entre-eux, dont un franco-irlandais, sont morts depuis le début de l'invasion

     

  • Une fresque géante réalisée par Mathieu Kassovitz et le photographe JR

    Mathieu Kassovitz, acteur et réalisateur français, a réalisé avec le photographe JR une grande fresque au sol depuis la ville de Lyiv, relaie le Huffington Post.

     

    On y voit une petite fille qui s'amuse. Au micro de LCI, Mathieu Kassowitz expliquait le 14 mars dernier que cette fresque immense était censée être visible depuis le ciel. Il se dit proche de l'Ukraine pour y avoir déjà tourné. "Si je n’avais pas eu d’enfants, je serais venu pour être à leurs côtés. Dans le monde dans lequel on vit, je pense que ce qui est en train de se passer là est une limite absolue. Si on ne se bat pas pour empêcher ce qui se passe, on va tous en être victime" a-t-il déclaré à LCI.

  • Un missile russe a atteri sur Kiev

     

  • Zelensky rejoint une conférence de presse avec des dirigeants européens

     

  • Varsovie demande une "mission de paix" de l'Otan

    La Pologne demande une "mission de paix" de l'Otan, "protégée par les forces armées", pour aider l'Ukraine, a déclaré mardi soir à Kiev le vice-Premier ministre polonais Jaroslaw Kaczynski. "Cette mission ne peut pas être une mission désarmée. Elle doit chercher à fournir une aide humanitaire et pacifique en Ukraine", a déclaré M. Kaczynski, cité par l'agence de presse polonaise PAP.

    Le vice-Premier ministre a participé, aux côtés des Premiers ministres polonais, tchèque et slovène, à une rencontre dans la soirée avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre Denys Chmygal. Il s'agit de la première visite de dirigeants étrangers à Kiev depuis le début de l'attaque russe le 24 février.

  • Les animaux du zoo de Mikolaev menacés par la guerre

    Le zoo situé à Mikolaev "s’est pris des roquettes depuis le début de la guerre. Les russes sont aux portes de la ville et bombardent quotidiennement" indique un journaliste sur place. "La moitié du personnel de ce zoo a fui la ville et certains hommes sont partis combattre. Le directeur, lui, a bien décidé de rester pour ne pas abandonner les animaux." Regardez :

     

  • Un cameraman de Fox News, Pierre Zakrzewski, ainsi qu'une journaliste ukrainienne, Oleksandra "Sasha" Kuvshynova, ont été tués

    Un cameraman de Fox News a été tué alors qu'il couvrait la guerre en Ukraine, a annoncé mardi 15 mars, la chaîne de télévision américaine. Pierre Zakrzewski, un journaliste franco-irlandais très expérimenté de 55 ans, accompagnait le journaliste Benjamin Hall, blessé lorsque leur véhicule a été la cible de tirs lundi 14 mars, à Horenka, près de Kiev, a indiqué la PDG de Fox News Media, Suzanne Scott, dans un communiqué.

    Outre le décès de Pierre  Zakrzewski, la chaine déplore également le décès d'Oleksandra "Sasha" Kuvshynova, âgée de 24 ans. "Elle était notre consultante (...). Elle aidait nos équipes à circuler dans la ville, rassembler des informations et parler avec des sources", a expliqué Suzanne Scott. La jeune journaliste "avait du talent, de bonnes sources et de l'esprit" et Pierre Zakrzewski était "altruiste, courageux et passionné", a souligné sur Twitter le reporter Trey Yingst, qui avait travaillé avec eux en Ukraine.

    Quatre journalistes sont morts depuis le début de la guerre

  • La Russie envoie des troupes supplémentaires en Ukraine, selon les renseignements britanniques

     

  • La Cour internationale de justice attendue sur la question russe

    La Cour internationale de justice (CIJ) rendra mercredi son verdict dans une procédure lancée par Kiev, qui demande au plus haut tribunal de l'ONU d'ordonner à Moscou d'arrêter immédiatement son invasion de l'Ukraine.

    La Russie cherche également à faire avancer un projet de résolution "humanitaire" devant le Conseil de sécurité de l'ONU, qui pourrait faire l'objet d'un vote jeudi. Le texte russe, obtenu par l'AFP, exprime la "profonde préoccupation" du Conseil de sécurité "face aux informations faisant état de victimes civiles, y compris d'enfants, en Ukraine et dans les environs". En l'état, il est peu probable qu'il recueille les voix nécessaires. Ce texte qui "n'appelle pas à une fin immédiate des hostilités" est "une plaisanterie", a ainsi réagi un diplomate occidental sous couvert d'anonymat.

     

  • Les sanctions continuent

    Les occidentaux veulent aussi réaffirmer leur unité et leur engagement aux côtés de l'Ukraine. Un sommet extraordinaire de l'Otan consacré au conflit est prévu le 24 mars à Bruxelles, ainsi qu'un sommet des dirigeants de l'UE. Joe Biden s'y rendra pour réaffirmer "l'engagement à toute épreuve" des Etats-Unis auprès de leurs alliés, selon la Maison Blanche.

    Et, faute de pouvoir intervenir militairement, ils continuent à durcir leurs sanctions. L'Union européenne va priver les oligarques russes de berlines de luxe, champagne et autres articles haut de gamme, via un quatrième paquet de sanctions entré en vigueur mardi. Le Royaume-Uni a fait de même, ajoutant des droits de douane punitifs sur la vodka et des gels d'avoirs supplémentaires.

    Moscou a répliqué avec des contre-sanctions visant Joe Biden, le Premier ministre canadien Justin Trudeau et plusieurs membres de leurs gouvernements.

  • 3 millions de réfugiés

    En presque trois semaines de guerre, plus de trois millions de personnes ont fui l'Ukraine, majoritairement vers la Pologne, d'après l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Dont 1,4 million d'enfants, soit "pratiquement un enfant par seconde", selon l'Unicef.

  • De nouvelles négociations attendues ce mercredi

    Dans ce contexte de frappes intenses, des négociations entre Moscou et Kiev, entamées mardi, doivent reprendre mercredi, dans l'espoir d'arrêter l'hécatombe. Le président ukrainien a apporté mardi un peu d'espoir, jugeant que les positions étaient désormais "plus réalistes". Cependant, a-t-il reconnu, "il faut encore plus de temps pour que les décisions soient dans l'intérêt de l'Ukraine." Il a également fait un geste envers Moscou, se disant prêt à renoncer à toute adhésion de son pays à l'Otan, un casus belli pour la Russie.

    Pas de quoi néanmoins fléchir le président russe Vladimir Poutine, selon un communiqué publié à l'issue de son entretien mardi avec le président du Conseil européen Charles Michel.

    Lors de cette conversation, M. Poutine "a souligné que Kiev ne manifestait pas d'engagement sérieux à trouver des solutions mutuellement acceptables", selon ce communiqué.

  • Les morts continuent de s'accumuler

    En dépit de ces appels à l'aide, les tirs russes contre plusieurs villes ukrainiennes se sont intensifiés mardi, notamment à Kiev, qui vit un "moment dangereux", selon son maire Vitali Klitschko.

    De longues files d'attentes se sont formées pendant la journée devant les supermarchés, les habitants faisant des réserves. "Nous tenons le coup", a assuré l'un d'eux, Vlad Volodko, 26 ans. Kiev, que les forces russes tentent d'encercler, s'est vidée d'au moins la moitié de ses 3,5 millions d'habitants depuis le début du conflit le 24 février.

    Au moins quatre personnes ont été retirées mortes et une quarantaine d'autres dégagées vivantes d'un immeuble d'habitation d'un quartier de l'ouest de Kiev, Sviatochine, après une frappe russe qui a provoqué un incendie, selon les autorités locales.

    A Marioupol, autre cité martyr dans le sud-est de l'Ukraine, la situation reste dramatique, mais quelque 20.000 civils ont pu quitter cette ville portuaire mardi à bord de 4.000 voitures, selon la présidence ukrainienne.

    Tous ont décrit un voyage harassant pendant lequel ils ont été contraints de rouler à l'écart des routes pour éviter les troupes russes et les points de contrôle, dans la crainte permanente d'un tir ennemi.

  • Les USA versent 800 millions de dollars à l'Ukraine

    Joe Biden va annoncer mercredi une assistance sécuritaire supplémentaire à l'Ukraine de 800 millions de dollars pour aider le pays à faire face à l'invasion russe, selon un responsable de la Maison Blanche.

    Le président américain doit faire cette annonce après une intervention par vidéo de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky devant le Congrès des Etats-Unis. "Au total, le président a autorisé deux milliards de dollars en matière de sécurité depuis le début de l'administration" Biden, a précisé un responsable de la Maison Blanche.

    M. Zelensky doit intervenir à 13H00 GMT devant les parlementaires américains, qui pressent régulièrement le président Biden de durcir le ton face à la Russie.

    Le président ukrainien devrait appeler une nouvelle fois à la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de son pays, une mesure soutenue par plusieurs élus du Congrès, mais que le président américain a pour l'instant écartée. "Imaginez vos villes bombardées, encerclées", avait lancé mardi M. Zelensky devant les parlementaires canadiens, en réclamant à nouveau cette zone d'exclusion aérienne.

    Des élus américains des deux camps exhortent aussi Joe Biden à faciliter la livraison d'avions polonais Mig-29 à l'Ukraine, ce à quoi Washington a opposé un refus définitif. "Les Russes ont déjà tué 97 enfants" en bombardant "des écoles, des hôpitaux, des habitations", avait encore affirmé M. Zlensky devant les députés canadiens qui l'ont acclamé debout pendant plusieurs minutes.

  • Bonjour nous ouvrons ce live pour suivre, comme chaque jour maintenant, la guerre en Ukraine

À propos

2,8 millions de personnes ont fui l'Ukraine

Le bilan humanitaire de la guerre en Ukraine ne cesse de s'alourdir. Avec 2,8 millions de personnes qui ont fui le pays, le nombre risque d'augmenter encore alors que Vladimir Poutine continue de bombarder le territoire ukrainien. Ce mardi, Kiev a encore été victime de raids aériens russes. Les pourparlers entre les deux pays pourraient enfin déboucher sur un accord de paix dans deux semaines au plus tôt, au mois de mai au plus tard a expliqué Oleksiy Arestovych, conseiller en chef du bureau présidentiel.

La communauté internationale est toujours mobilisée pour venir en aide à l'Ukraine. Ce mardi, les premiers ministres polonais, tchèques et slovène se sont rendus à Kiev comme représentants du Conseil européen.

La Chine refuse d'être "affectée" par les sanctions occidentales à l'encontre de la Russie. C'est ce qu'a déclarer Wang Yi, ministre chinois des Affaires étrangères à son homologue espagnol José Manuel Albares. "La Chine n'est pas partie prenante à la crise (ukrainienne) et veut encore moins être affectée par les sanctions".

Syrie et Ukraine même mode opératoire

Les Russes ont le même mode opératoire pour l'invasion de l'Ukraine que celui qu'ils ont appliqué en Syrie. "Villes assiégées et bombardées sans relâche, hôpitaux détruits: l'armée russe poursuit le même mode opératoire en Ukraine qu'en Syrie afin de pousser l'adversaire à capituler et les populations à fuir, estime le médecin humanitaire français Raphaël Pitti, témoin du conflit syrien depuis onze ans. "On a vu comment les Russes ont conduit la capitulation d'Alep (en 2016). Ils l'ont fait en trois temps : encercler, ensuite bombarder la ville de manière intensive tous les jours (..) puis attendre que les gens capitulent par la faim, le froid, l'absence d'eau potable", explique à l'AFP ce responsable de l'Union des organisations de secours et soins médicaux (UOSSM) en France.

Lire aussi - Syrie, Ukraine: même mode opératoire russe

Le président ukrainien s'est exprimé à l'Otan. Les roquettes russes vont "tomber sur vos citoyens" a-t-il déclaré devant l'assemblée. Selon lui la Russie bombardera aussi les territoires de l'Otan, les pays membres qui se mobilisent aussi bien au niveau financier que militaire pour venir en aide à l'Ukraine.

La France offre une protection diplomatique à la Russe Marina Ovsiannikova

La journaliste russe Marina Ovsiannikova qui a fait irruption sur un plateau télévision avec sa pancarte pour dénoncer la guerre en Ukraine pourra bénéficier d'une "protection diplomatique" a annoncé Emmanuel Macron ce mardi. "Nous allons évidemment lancer les démarches diplomatiques pour offrir une protection soit à l'ambassade soit aussi une protection asilaire. J'aurai l'occasion lors de mon prochain entretien avec le président Poutine de proposer cette solution de manière directe et très concrète". La journaliste russe a été jugée ce mardi et est ressortie libre de la salle d'audience. La justice russe l'a condamné à payer une amende pour sa protestation en direct.

Lire aussi - Ukraine : Kiev à nouveau bombardée par l'armée russe, plus de 2,8 millions de personnes ont fui le pays

Les civils ukrainiens continuent toujours de s'enfuir notamment par les couloirs humanitaires se trouvant en Ukraine. Ce mardi quelque 2.000 véhicules ont pu sortir de Marioupol, ville ukrainienne assiégée depuis plusieurs jours déjà par les autorités russes. Kiev et Moscou s'étaient d'ailleurs accordés sur un cessez-le-feu concernant cette ville pour l'évacuation des civils mais elle a été reportée à deux reprises. La première fois à cause de l'armée russe qui ne cessait de bombarder la zone, une situation dénoncée par le maire de Marioupol.

www.ipreunion.com /redac@ipreunion.com avec AFP

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