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Ukraine : la Russie sanctionne les dirigeants de l'UE, un convoi humanitaire mitraillé près de Tchernihiv

  • Publié le 1 avril 2022 à 02:57
  • Actualisé le 1 avril 2022 à 06:39

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré jeudi ne pas croire aux promesses de la Russie de réduire son dispositif militaire en direction de Kiev, et que son armée se préparait à de nouveaux combats dans l'Est de l'Ukraine. Une personne a été tuée et quatre blessées dans des tirs sur un convoi de cinq bus amenant des volontaires vers la ville assiégée de Tchernihiv, dans le nord de l'Ukraine, selon une responsable ukrainienne. La Russie a décidé de sanctionner les dirigeants de l'UE et la plupart des députés européens. "Les restrictions s'appliquent aux plus hauts dirigeants de l'Union européenne, y compris un certain nombre de commissaires européens et de chefs d'organes militaires européens, ainsi qu'à la vaste majorité des députés du Parlement européen, qui font la promotion de politiques antirusses". Nous sommes en direct, suivez-nous (Photo AFP)

  • C'est la fin de ce live, merci de l'avoir suivi

  • Emmanuel Macron a rencontré le maire de Melitopol, qui avait été enlevé par les forces armées russes

  • 53 sites culturels ont été endommagés par l'invasion russe de l'Ukraine, indique l'Unesco

    Parmi ces sites figurent 29 sites religieux, 16 bâtiments historiques, 4 musées et 4 monuments, dont l'Unesco a pu vérifier les dégâts par de l'imagerie satellitaire et des acteurs sur place, a expliqué un porte-parole, selon lequel cette liste "n'est pas exhaustive"

  • L'UE a appelé Pékin à "ne pas interférer" dans les sanctions occidentales visant la Russie, avertissant que tout soutien à Moscou "ternira gravement la réputation" de la Chine en Europe, a indiqué la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen

     

  • La centrale nucléaire de Tchernobyl n'a pas subi de dommages durant son occupation de quatre semaines par les soldats russes.

    Mais ceux-ci se sont exposés aux radiations notamment en creusant des tranchées en zone contaminée, ont indiqué les autorités ukrainiennes

  • Le président de la Douma d'État a estimé aujourd’hui que les employés-cadres de l’État qui critiquent la Russie doivent démissionner de leur poste

  • Sommet UE-Chine pour dissuader Pékin d'aider Moscou

    L'UE veut persuader la Chine de renoncer à aider Moscou pour contrer les sanctions occidentales, vendredi, lors d'un sommet virtuel où Pékin entend relancer sa relation économique avec une Europe fragilisée par la guerre en Ukraine.

    La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil, Charles Michel, s'exprimant au nom des Etats membres, s'entretiendront en visioconférence avec le Premier ministre chinois Li Keqiang puis le président Xi Jinping.

    "La rencontre se concentrera sur le rôle que nous incitons la Chine à jouer pour exercer toute l'influence et la pression nécessaires sur la Russie. Ce n'était pas l'objet initial du sommet, ça le devient nécessairement", a indiqué mardi le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes Clément Beaune. "Concrètement, il est essentiel de savoir si la Chine utilise son influence pour établir un cessez-le-feu, des corridors humanitaires" ou "si elle aide Moscou à contourner" les sanctions, en augmentant ses achats d'hydrocarbures ou par une aide financière, explique un responsable européen.

    Pékin se refuse à condamner l'invasion de l'Ukraine, et a salué début mars une amitié "solide comme un roc" avec Moscou, défendant les préoccupations "raisonnables" de la Russie pour sa sécurité.

    La suite du reportage est ici

     

  • Zelensky prévient que l'armée russe se repositionne pour attaquer l'Est

    Le président ukrainien a assuré que l'armée russe se repositionnait dans l'est du pays en prévision "d'attaques puissantes", notamment sur le port assiégé de Marioupol où doit avoir lieu vendredi une nouvelle tentative d'évacuation de civils.

    Le président russe Vladimir Poutine a son côté menacé de couper l'approvisionnement en gaz aux pays "inamicaux" qui refuseraient de payer en roubles, une mesure destinée à soutenir la monnaie russe qui affecterait principalement l'Union européenne.

    La Russie a indiqué cette semaine qu'elle entendait réduire son activité de Kiev et Tcherniguiv afin de transférer sa puissance de frappe depuis le nord vers les régions (séparatistes) de Donetsk et de Lougansk, dans l'est.

    "Cela fait partie de leur tactique", a déclaré Volodymyr Zelensky dans une allocution prononcée dans la nuit de jeudi à vendredi.
    "Nous savons qu'ils s'éloignent des régions où nous les battons pour se concentrer sur d'autres qui sont très importantes... où cela peut être difficile pour nous", a ajouté le président ukrainien. En particulier, la situation dans l'est du pays est "très difficile".

    "Dans le Donbass et à Marioupol, dans la direction de Kharkiv, l'armée russe se renforce en prévision d'attaques puissantes", a déclaré le président.

    Un sentiment partagé par le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, qui estime que les forces russes "ne se retirent pas mais se repositionnent" sur la région du Donbass, tout en maintenant "la pression sur la capitale Kiev et d'autres villes".

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  • Une immense détresse

     

  • La Russie veut des roubles

     

  • La Russie interdit d’entrée sur son territoire des responsables européens, dont le président du Parlement européen

    La Russie a annoncé des sanctions contre huit responsables européens, dont le président du Parlement européen David Maria Sassoli, et une vice-présidente de la Commission européenne, Vera Jourova, chargée des valeurs et de la transparence. Cette décision vient en représailles à celles mises en place par l’Union européenne (UE) en mars dans un regain de tensions entre Moscou et l’Occident.

    "L’Union européenne poursuit sa politique des mesures de restriction unilatérales illégitimes visant des citoyens et des organisations russes", a déclaré la diplomatie russe dans un communiqué

     

  • A Marioupol, des volontaires risquent leur vie pour livrer de l'aide

    Dans la ville assiégée de Marioupol, une poignée de résidents ont fait le choix de retourner sous les bombes pour fournir de l'aide et contribuer à l'évacuation de milliers de personnes, au péril de leur vie.

    Mardi, des volontaires empaquetaient choux, huile de cuisson, pâtes et autres fournitures dans des minivans en direction de cette ville en proie à la faim, l'horreur et la mort, afin d'y livrer des fournitures indispensables et évacuer des réfugiés vers Zaporijie - plaque tournante pour les personnes fuyant l'est de l'Ukraine, lourdement bombardée, en direction de l'ouest.

    Mariia Tsymmerman, 38 ans, a fui Marioupol avec sa famille il y a deux semaines. "Nous avons enterré nos voisins, nous avons vu la mort partout, même mes enfants l'ont vue", jure cette habitante devenue désormais volontaire et à la tête d'une dizaine de véhicules marqués du mot "volontaire" à la peinture rouge. "Je connais une femme qui a tué son propre chien pour nourrir ses enfants", raconte-t-elle.

    Sans armes ni vêtements de protection, les volontaires font des aller-retours vers le territoire occupé, sous le risque constant de bombardements et de mines, en passant par les postes de contrôles russes où les soldats ouvrent parfois le feu. Le voyage dure généralement trois jours.

    La suite du reportage est ici

  • Une femme qui interrompt un JT en Ukraine pour critiquer Zelensky ? Il s'agit d'un montage

    A la télévision ukrainienne, une femme aurait interrompu mi-mars un célèbre JT pour demander au président Volodymyr Zelensky de "capituler". Mais la séquence, qui fait le tour des réseaux sociaux depuis le 16 mars, est en réalité un montage réalisé à l'aide d'un fond vert par une tiktokeuse russophone.

    Cette intervention aurait été passée sous silence par les médias français, selon des publications retrouvées par l'AFP (Facebook, Twitter, TikTok...) , alors que l'arrestation quelques jours plus tôt de la journaliste russe Marina Ovsyannikova pour avoir protesté contre la guerre à la télévision russe avait entraîné un émoi international.

     
    Un deux poids deux mesures symptomatiques du biais occidental en faveur de l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe le 24 février dernier ? Des publications avec la même image véhiculent en tout cas cette accusation dans de nombreuses langues, dont l'anglais, l'italien, le chinois et le russe.

    Dans la vidéo qui accompagne toutes ces publications, on voit une femme avec une pancarte surgissant sur un plateau de télévision aux couleurs de l'Ukraine. "Zelensky, capitule, arrête les drogues et retourne à la scène", peut-on lire sur l'affiche, en référence au passé d'acteur de l'actuel président ukrainien.

    La protestataire est rapidement ceinturée et entraînée hors champ par un homme tandis que, à l'image de l'intervention de Marina Ovsyannikova quelques jours plus tôt durant le JT le plus regardé de Russie, les présentateurs restent de marbre.

    Les extraits vidéos les plus anciens retrouvés par l'AFP - datés du 15 mars - s'achèvent sur un écran accompagné du logo du réseau social TikTok et mentionnent le nom d'une utilisatrice : Olga Stiffler.

    Une recherche sur la plateforme avec ce nom nous a permis de retrouver la vidéo d'origine, vue plus d'un million et demi de fois depuis le 15 mars et publiée sur le compte de cette vidéaste russophone aux 33.000 abonnés.

    "C'est un montage tourné sur fond vert !", précise-t-elle en russe dans les commentaires de la vidéo. Très active sur le réseau social Telegram, cette influenceuse critique régulièrement le gouvernement ukrainien et véhicule des messages prorusses dans de courtes vidéos au ton humoristique, a relevé France 24 dans une chronique récente à son sujet.

    Contactée par l'AFP, la Tiktokeuse n'avait pas répondu à ce stade. Elle a toutefois écrit dans le titre de sa vidéo que les images sont tirées d'un JT de la chaîne de TV Ukraine 24 (??Ñ€???? 24), une chaîne d'information en continu.

    La suite du reportage est ici

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À propos

- L'Otan s'attend à des offensives -

Les forces russes "ne se retirent pas, mais se repositionnent" en Ukraine et l'Otan s'attend à des "offensives supplémentaires" de la part de Moscou, a déclaré jeudi le secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg. Selon lui, la Russie "essaie de renforcer son offensive sur la région du Donbass" et "maintient la pression sur Kiev et d'autres villes".

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait auparavant déclaré ne pas croire à la promesse faite par Moscou de "réduire radicalement" son activité militaire en direction de Kiev. Sans "aucune illusion", le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre a dit avoir demandé au président russe Vladimir Poutine la fin des hostilités lors d'un entretien téléphonique jeudi matin. Les ministres des Affaires étrangères russe et ukrainien pourraient se rencontrer "d'ici une ou deux semaines", selon leur homologue turc Mevlüt Cavusoglu.

- Gaz : Poutine impose le paiement en roubles -

Dès le 1er avril, les acheteurs de gaz russe de pays "inamicaux" devront avoir des comptes en roubles, faute de quoi la Russie ne les livrera pas, a annoncé jeudi le président Poutine. L'Allemagne et la France se "préparent" à un potentiel arrêt des importations de gaz russe, les Européens refusant le paiement en roubles exigé par Moscou, a réagi le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire.

Les pays européens continueront de payer le gaz russe en euros et dollars comme cela est "écrit dans les contrats", a de son côté assuré le chancelier allemand, Olaf Scholz. Les producteurs de pétrole de l'Opep+ ont de leur côté annoncé, sans surprise, une nouvelle ouverture modeste de leurs vannes d'or noir, ignorant les appels à alléger la pression sur les prix induite par la guerre.

- Trêve annoncée à Marioupol -

Le gouvernement ukrainien envoie jeudi 45 bus pour évacuer des civils depuis le port assiégé de Marioupol (Sud-Est), après que Moscou a annoncé une trêve pour permettre leur départ. Dix-sept bus sont déjà partis pour Marioupol, selon Kiev.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s'est dit prêt "à diriger" à partir de vendredi ces opérations d'évacuation en direction de la ville de Zaporojie, à 220 km au nord-ouest, à condition d'avoir les garanties nécessaires.

Selon l'administration militaire de la région de Donetsk, l'armée russe a de nouveau bombardé dans la nuit la région de Donetsk (Donbass), avec parfois des bombes au phosphore.

- Appels à l'aide et sanctions -

Après un appel similaire aux parlements australien et néerlandais, le président Zelensky a appelé la Belgique à livrer des armements pour aider l'Ukraine, jugeant la paix plus importante que le commerce avec la Russie.

Le gouvernement britannique a annoncé 14 nouvelles sanctions visant des "propagandistes et médias d'Etat" russes, dont les propriétaires de RT et Sputnik, pour contrer les "mensonges" du Kremlin.

- Le Kremlin réplique à Washington -

Le Kremlin a jugé jeudi inquiétant que les Etats-Unis ne comprennent rien au fonctionnement du pouvoir en Russie, répondant aux Occidentaux qui affirment que les conseillers de Poutine lui mentent par peur de sa réaction sur la situation sur le terrain et qu'il est dès lors mal informé.

"Lorsqu'il y a un tel degré d'incompréhension, cela conduit à des prises de décision erronées qui ont ensuite de graves conséquences", a commenté le porte-parole de la présidence russe Dimitri Peskov en jugeant ces affirmations fantaisistes.

- Popularité de Poutine et intimidations -

Quelque 83% des Russes approuvent l'action de Vladimir Poutine, qui gagne douze points de popularité par ra pport à février, selon l'institut russe indépendant Levada. Tag "Z" ou "collabo" sur les portes de domiciles: les intimidations se sont multipliées ces derniers jours en Russie contre les opposants à l'offensive.

-50% la première année avec Google

En Ukraine, un blogueur et "expert politique" ukrainien a lui été placé en détention préventive pour "trahison" après avoir soutenu l'invasion russe du pays, selon les services de sécurité ukrainiens (SBU).

 

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