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Ukraine : plus de 3.000 personnes évacuées de la région de Marioupol

  • Publié le 2 avril 2022 à 03:00
  • Actualisé le 2 avril 2022 à 08:10

Ce samedi 2 avril 2022 marque le 38ème jour de l'offensive russe contre l'Ukraine. L'évacuation de civils prévue à Marioupol n'a pas pu avoir lieu, mais lus de 3.000 personnes ont fui la région de Marioupol, en bus et voitures privées, ont annoncé les autorités ukrainiennes. Une nouvelle tentative d'évacuation aura lieu ce samedi. Dimanche, le secrétaire général adjoint de l'ONU pour les Affaires humanitaires sera à Moscou afin d'essayer d'obtenir un "cessez-le-feu humanitaire". Nous sommes en direct, suivez-nous (Photo AFP)

  • C'est la fin de ce live, merci de l'avoir suivi

  • Maks Levine, photographe ukrainien chevronné dont on était sans nouvelles depuis trois semaines, a été retrouvé mort, tué par balle, après le retrait de troupes russes d'une zone proche de Kiev, ont annoncé les autorités ukrainiennes

  • A Kharkiv, sur la ligne de front "Point zéro"

    C'est la dernière position ukrainienne "avant l'ennemi", dans les tranchées et sous la mitraille, les soldats ukrainiens défendent la deuxième ville du pays des attaques de l'armée russe

  • Les forces russes opèrent un "retrait rapide" des régions de Kiev et Tcherniguiv, dans le nord de l'Ukraine, et ont pour objectif de "prendre pied dans l'est et le sud", a estimé samedi un conseiller présidentiel ukrainien, Mykhaïlo Podoliak

  • Sur la ligne de front dans le sud de l'Ukraine, un village dévasté

    La bombe a atterri sans exploser sur le toit de la maison d'Andriï Kochmak. Dévasté par les bombardements russes, le village de Zeleny Gaï, près de la ligne de front dans le sud de l'Ukraine, vit toujours sous la menace.

    A l'entrée du village, à l'est de la ville de Mykolaïv, un groupe d'une quinzaine d'hommes attendent, juchés sur leurs vélos, une distribution d'aide en face d'une maison blanche aux faîtes brûlés et au toit arraché.

    Lire le reportage complet ici

  • A Irpin, une victoire ukrainienne au coût apocalyptique

    Les derniers survivants des ruines d'Irpin n'ont qu'un mot pour décrire les soldats russes, vaincus, après l'une des batailles cruciales de la guerre en Ukraine: "fascistes".

    C'est le mot qu'emploie avec colère Bogdan, 58 ans, en promenant son chien avec son ami dans le centre-ville désert de cette ville située dans la banlieue de Kiev, et qui n'a pas subi de bombardements pour la première fois depuis un mois.

    Son ami acquiesce. "Toutes les 20 à 30 secondes, nous entendions des tirs de mortier. Et ainsi de suite toute la journée. Juste de la destruction", lâche cet ouvrier aux journalistes de l'AFP qui ont accédé à Irpin vendredi.

    C'était encore mi-février une banlieue bien desservie dans la forêt de pins à la périphérie nord-ouest de la capitale, c'est désormais un terrain vague, voulu par Moscou, qui estime ainsi l'avoir "dénazifiée". Irpin a résisté à l'invasion russe de toute sa force, barrant la route à l'avancée des troupes russes vers Kiev, à quelque 20 kilomètres de là.

     

    La ville, dont les parcs autrefois verdoyants sont jonchés de cadavres, est à présent de nouveau sous contrôle ukrainien. les troupes russes, elles, se retirent précipitamment des environs de la capitale. C'est une victoire à la Pyrrhus, qui a rendu la ville méconnaissable. La quasi-totalité des bâtiments ont été détruits. Les pilonnages ont fait sauter d'énormes morceaux d'immeubles modernes aux couleurs pastel.

    Les rues brumeuses sont étrangement vides, où seuls bruissent des chiens errants et des corbeaux. Les pare-brises des voitures sont éclatés. "C'est l'apocalypse", dit un soldat ukrainien qui fait du stop dans la ville déserte.

    La suite du reportage est ici

     

  • L'armée russe aurait subi de lourdes pertes

    Ces derniers jours, les forces ukrainiennes ont "libéré" une série de villes et de villages occupés par les Russes près de la capitale, après que la Russie a déclaré qu'elle réduirait ses attaques contre Kiev.

    Le retrait russe semble désormais s'accélérer, en tout cas dans cette zone, car le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré que Moscou se préparait à lancer un assaut dans l'est et le sud du pays. Les journalistes de l'AFP ont compté au moins 13 véhicules blindés russes détruits autour du village de Dmytrivka, à cinq kilomètres au sud-ouest d'Irpin.

    Au moins trois corps carbonisés de soldats russes gisaient sous les débris d'un convoi de huit chars et véhicules blindés. Une jambe coupée a été aperçue à côté d'un véhicule.

    Uniformes militaires russes et effets personnels étaient éparpillés sur le sol, dont une traduction russe reliée de cuir rouge de l'essai d'un Britannique du XVIIIe siècle, Edward Gibbon: "Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain"

     

    La suite du reportage est ici

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  • 53 sites culturels endommagés par l’invasion russe, selon l’Unesco

    Au moins 53 sites culturels ont été endommagés en Ukraine depuis le début de l’invasion russe le 24 février dernier, a rapporté vendredi l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco).

    Parmi ces sites figurent 29 sites religieux, 16 bâtiments historiques, quatre musées et quatre monuments, dont l’Unesco a pu vérifier les dégâts par de l’imagerie satellitaire et des acteurs sur place, a expliqué un porte-parole de l’Unesco, selon lequel cette liste "n’est pas exhaustive".

    "Nos experts continuent d’instruire un certain nombre de signalements", a-t-il poursuivi. Cinq de ces sites se trouvent dans la région de Tcherniguiv (Nord), une ville pilonnée par l’armée russe qui apparaît dans une liste "indicative" de l’Unesco, c’est-à-dire que Kyïv devait à terme présenter leur candidature afin qu’ils intègrent le Patrimoine mondial onusien.

    Cinq autres se situent dans la région de Kyïv et 18 dans celle de Kharkiv, également cible de bombardements russes nourris, selon la liste de l’Unesco consultée par l’AFP. Le reste des sites endommagés est partagé entre les régions de Soumy (Nord-Est), Jitomir (ouest de Kyïv), Zaporojie (Sud), Donetsk et Lougansk (Est).

    Cette liste ne contient pas d’informations sur la ville de Marioupol (sud-est), assiégée et bombardée par les forces russes, ou celle de Kherson (sud), occupée par ces forces. Interrogé sur le fait de savoir si ces destructions avaient été commises par les forces russes, le porte-parole a répondu : "ces 53 sites dont nous avons pu vérifier les dégâts regroupent des signalements effectués par les autorités ukrainiennes", sous-entendant que Moscou était bien responsable.

    La Russie est signataire d’une convention onusienne signée en 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé. "Toute violation de ces normes engagera la responsabilité internationale de ses auteurs", a rappelé la directrice générale de l’Unesco Audrey Azoulay dans un courrier envoyé le 17 mars au ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov.

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  • Des milliers de personnes évacuées de la région de Marioupol

    Plus de 3.000 personnes ont fui la région de Marioupol, en bus et voitures privées, ont annoncé les autorités ukrainiennes, alors que la Croix-Rouge, après un premier échec, prépare une nouvelle tentative d'évacuation samedi de la ville portuaire assiégée et dévastée.

    Au 37e jour de l'invasion de l'Ukraine décidée par Moscou, les forces russes desserrent leur étau sur Kiev et se regroupent pour se concentrer sur l'Est du pays, où elles feront face à une armée ukrainienne aguerrie, ce qui laisse présager un conflit "prolongé", qui pourrait durer des mois, a prévenu le Pentagone.

    Dans le sud-est, Marioupol reste disputée par les deux camps, et la situation humanitaire y est catastrophique. Les évacuations de civils, impossibles pendant des semaines, se font désormais, progressivement.

    "Aujourd'hui (vendredi), les couloirs humanitaires ont fonctionné dans trois régions: Donetsk, Lougansk et Zaporojie. Nous avons réussi à sauver 6.266 personnes, dont 3.071 de Marioupol", a affirmé le président ukrainien Volodymyr Zelensky via une vidéo diffusée dans la nuit de vendredi à samedi.

    La suite du reportage est ici

     

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À propos

Alors que l’attaque russe en Ukraine se poursuit depuis 37 jours, de nombreux Ukrainiens et Ukrainiennes sont bloqués à Marioupol où aucun convoi humanitaire n’a pu être organisé ce vendredi 1er avril 2022. La Russie a accusé l’Ukraine d’avoir mené une frappe sur un dépôt de pétrole dans la ville russe de Belgorod, ce que les autorités ukrainiennes ont nié. On fait le point complet sur la situation.

- La Russie accuse l’Ukraine d’une frappe sur son sol -

La Russie a accusé l’Ukraine d’avoir mené une frappe par hélicoptères sur son sol. Cette frappe, la première du genre si elle était confirmée comme étant l’œuvre de l’armée de l’air ukrainienne, est intervenue alors que la Russie a affirmé à plusieurs reprises avoir une maîtrise totale des airs en Ukraine.

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a aussitôt averti que cet événement n’allait pas « créer les conditions appropriées pour la poursuite des négociations ». Selon le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, des hélicoptères ukrainiens ont frappé un dépôt de carburant dans la ville du même nom, à une quarantaine de kilomètres de la frontière ukrainienne.

À Kiev, le gouvernement ukrainien a refusé de confirmer, mais n’a pas formellement démenti. Un conseiller de la présidence s’est borné à affirmer que l’armée ukrainienne se battait en territoire ukrainien, et a suggéré un sabotage.

« Peut-être que quelqu’un a fumé là où il ne devait pas… Peut-être quelque chose d’autre, peut-être des militaires russes qui sabotent l’exécution des ordres avec les moyens accessibles », a dit ce conseiller, Oleksiy Arestovytch, dans une vidéo sur Twitter.

Le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, avait auparavant déclaré qu’il ne pouvait « ni confirmer ni démentir que l’Ukraine était impliquée ».

- De nouveaux pourparlers -

Si les autorités ukrainiennes et russes se sont à nouveau rencontrées par visioconférence, ces nouveaux pourparlers ont été perturbés par les accusations russes de frappe ukrainienne sur leur sol. Le Kremlin a estimé que cet incident n’allait pas « créer les conditions appropriées pour la poursuite des négociations ».

« Nos positions sur la Crimée et le Donbass n’ont pas changé », a indiqué le négociateur du Kremlin Vladimir Medinski, en référence à deux régions ukrainiennes, l’une que la Russie a annexée en 2014 et l’autre qui est partiellement sous contrôle de séparatistes pro russes.

L’Ukraine attend toujours une « véritable réponse aux propositions qui ont été faites à Istanbul » en début de semaine, a relevé de son côté le chef de la diplomatie Dmytro Kouleba.

Kiev avait notamment proposé la neutralité de l’Ukraine et de renoncer à adhérer à l’Otan, à condition que sa sécurité soit garantie par d’autres pays face à la Russie.

-  Les frappes se poursuivent -

Les Russes « poursuivent leur retrait partiel » du nord de la région de Kiev vers la frontière biélorusse, a indiqué le ministère ukrainien de la Défense, qui dénonce des pillages de soldats russes. Les Ukrainiens ont repris les villages de Sloboda et Lukashivka, au sud de Tchernihiv, le long d’une des principales routes entre cette ville et la capitale, selon le ministère britannique de la Défense.

« Tchernihiv comme Kiev ont été soumises à des frappes continues malgré les affirmations par les Russes qu’ils réduisaient l’activité dans cette zone », a-t-il ajouté sur son compte Twitter.

- Les convois humanitaires à Marioupol à nouveau reportés -

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a assuré que l’armée russe se repositionnait dans l’est du pays en prévision « d’attaques puissantes », notamment sur le port assiégé de Marioupol. Ce port stratégique du Sud-Est du pays, sur la mer d’Azov, reste assiégé et pilonné sans relâche. Au moins 5 000 personnes y ont péri et 160 000 civils seraient toujours bloqués, selon des sources ukrainiennes.

« Cela peut durer encore un certain nombre de jours ou de semaines. La résistance est acharnée mais la prise complète de contrôle de la ville par les Russes semble inéluctable », a estimé vendredi l’état-major français.

Alors que la tenue de convois humanitaire avait été annoncée en début de journée, la Croix-Rouge a annoncé que l’équipe envoyée à Marioupol avait dû rebrousser chemin, l’évacuation prévue de milliers de civils de cette ville assiégée par les forces russes étant « impossible ».

Volodymyr Zelensky a dit avoir insisté auprès d’Emmanuel Macron sur la nécessité de permettre l’évacuation de la population civile de Marioupol. « L’initiative de la France sur les couloirs humanitaires de Marioupol doit être mise en œuvre », a écrit le président ukrainien sur Twitter vendredi après un entretien téléphonique avec son homologue français.

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