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Ukraine : la Russie suspendue du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, Kiev veut "des armes, armes, des armes"

  • Publié le 8 avril 2022 à 02:58
  • Actualisé le 8 avril 2022 à 07:11

44ème jour de guerre en Ukraine ce vendredi 8 avril 2022. Jeudi, l'Assemblée générale de l'ONU a suspendu la Russie de son siège au Conseil des droits de l'Homme des Nations unies. L'union Européenne a décidé un embargo sur le charbon russe et la fermeture des ports européens aux navires russes. Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a demandé à l'Otan de lui fournir rapidement "des armes, des armes et des armes". Alors qu'une attaque massive de l'armée russe dans l'est du pays, semble désormais certaine, le gouvernement ukrainien estime que les jours à venir seront pour les civils "la dernière chance" d'évacuer cette région. Suivez-nous, nous sommes en direct (Photo AFP)

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  • Des dizaines de civils fuyant l'est de l'Ukraine tués dans une frappe sur une gare

    C'est la gare de Kramatorsk, "capitale" du Donbass sous contrôle ukrainien, qui a été la cible de l'attaque. Les services de secours ont évoqué au moins 35 morts et 100 blessés et des journalistes de l'AFP sur place ont vu au moins trente corps dans des sacs mortuaires devant la gare, utilisée pour l'évacuation des populations civiles de la région.

    Des valises abandonnées jonchaient les quais et les alentours de la gare et les trottoirs étaient maculés traces de sang et sur le parvis devant la gare, les restes d'un missile était toujours visible, sur lequel on pouvait lire en russe "Pour les enfants". "Je cherche mon mari, il était là, je n'arrive pas à le joindre", a déclaré à l'AFP une femme, tremblante et en sanglots, hésitant à s'approcher des corps, son téléphone collé à l'oreille.

    Le président Zelensky a dénoncé un "mal sans limite" déchaîné par la Russie et des méthodes "inhumaines". "Sans la force et le courage de nous affronter sur le champ de bataille, ils annihilent cyniquement la population civile. C'est un mal qui n'a pas de limite. Et s'il n'est pas puni, il ne s'arrêtera jamais", a-t-il écrit sur Telegram.

    Lire l'article de l'AFP dans son intégralité ici.

  • A Boutcha, des habitants reviennent après le départ des "salopards"

    Hanna Predko avait fui Boutcha, bombardée puis occupée un mois par des soldats russes, accusés d'y avoir commis des exactions. Jeudi, elle est revenue chez elle, "heureuse" que l'armée ukrainienne ait "chassé ces salopards".

    Avec ses trois enfants, elle a quitté la ville dès les premiers bombardements le 24 février. Elle s'est réfugiée dans l'ouest du pays, épargné par la guerre. Sa mère, Natalia Predko, 69 ans, l'y a rejoint le 11 mars, profitant d'une opération d'évacuation de civils, alors que Boutcha était occupée par les soldats de Moscou.

    La sexagénaire laissait là son mari, qui n'a jamais voulu partir de chez lui. Les combats autour de la localité n'ont jamais totalement cessé et fin mars, les troupes russes se sont retirées de la ville.

    Des dizaines de cadavres de civils y ont été découverts le week-end dernier, dont certains avaient les mains liés dans le dos. "Nous sommes très heureux que nos forces armées aient réussi à chasser ces salopards", s'exclame Hanna. "Maintenant, tout le monde connaît cet endroit, malheureusement pour un prix énorme", ajoute la jeune femme de 31 ans.

    Elle est venue en début d'après-midi avec sa mère devant la mairie de Boutcha, le coffre de sa voiture rempli de nourriture pour les donner à des habitants. Perché dans la nacelle d'une camionnette, un agent de la municipalité vient juste de remettre le drapeau ukrainien sur le toit de la mairie, pour la première fois depuis l'occupation de la ville par les soldats de Moscou.

    La suite du reportage est ici

     

  • Les prix alimentaires mondiaux atteignent un niveau jamais enregistré

    Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont atteint en mars leurs "plus hauts niveaux jamais enregistrés" à cause de la guerre en Ukraine qui bouleverse les marchés de céréales et des huiles végétales, a annoncé vendredi l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

    Blé, tournesol, mais: les prix des matières premières agricoles continuent de s'envoler, sur fond d'enlisement du conflit entre la Russie et l'Ukraine, principaux exportateurs mondiaux de ces denrées alimentaires, doublé d'une menace sur les prochaines récoltes.

    Cet indice FAO, qui suit la variation mensuelle des cours internationaux d'un panier de produits alimentaires de base, avait déjà battu en février son record depuis sa création en 1990, et enregistre en mars une hausse de 12,6%.

    En mars, c'est l'indice FAO des céréales qui tire cette augmentation, avec une croissance de 17,1% par rapport à février "sous l'effet de fortes hausses des prix du blé et de toutes les céréales secondaires".

    Le blocage des ports ukrainiens, Kiev étant le cinquième exportateur mondial de blé, explique ce plus haut historique et cette flambée des prix depuis le 24 février, date de l'invasion russe. Dès le début du conflit, la mer d'Azov a été fermée à la navigation, bloquant les exportations depuis Berdiansk ou encore Marioupol.

    Par ailleurs, les prix du maïs ont aussi "enregistré une progression mensuelle de 19,1%, atteignant un niveau record, tout comme ceux de l'orge et du sorgho", indique la FAO dans son bilan de mars. L'Ukraine a réclamé jeudi une aide urgente de l'UE pour ses agriculteurs, alors que le conflit ravage le pays en pleine période de préparation des semis sur au moins la moitié de ses terres.

    La Commission européenne a été mandatée par les Vingt-Sept pour coordonner les acheminements, incluant "du carburant, des semences, des engrais", ou des machines agricoles, a listé le commissaire à l'Agriculture Janusz Wojciechowski.

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  • Sur la Côte d'Azur, malaise russe dans un paradis pour milliardaires

    Sur le très secret cap Ferrat, presqu'île paradisiaque de la Côte d'Azur prisée des milliardaires russes, les premières difficultés se font sentir sous l'effet des sanctions liées à la guerre en Ukraine.

    Après les Italiens et les Saoudiens, la clientèle russe, "exigeante et pressée", est arrivée à partir de 2006 dans ce cap boisé aux criques idylliques, entre Nice et Monaco, achetant des maisons à 50 millions d'euros, explique à l'AFP Barbara Benassaya directrice de l'agence immobilière Pisani Real Estate.

    Ils "ont fait monter artificiellement le marché, ils étaient prêts à surpayer les biens", ajoute Benjamin Mondou, président de Century 21 Lafage Transactions, à la tête de dix agences immobilières.

    Plus que le cap d'Antibes où l'oligarque Roman Abramovitch a ses habitudes, le Cap Ferrat est devenu la péninsule la plus slave de Méditerranée française, capitalisant sur une présence russe remontant au temps des tsars au 19e siècle. Les Russes y possèdent des biens emblématiques comme l'ancien zoo, transformé en villa ultra-moderne, ou la villa Santo Sospir, décorée par l'artiste Jean Cocteau. Le milliardaire anglo-américain d'origine russe Len Blavatnik y détient aussi le Grand-Hôtel du Cap-Ferrat.

    Une présence discrète: sur le port, un bar à vin au nom russe, près d'un palais titanesque en construction au nom d'une mystérieuse société civile immobilière (SCI) Kozak, domiciliée à Monaco, un camion d'une entreprise du BTP avec inscriptions en cyrillique. Les propriétaires se cachent souvent derrière des sociétés écrans domiciliées aux Bahamas ou à Guernesey et cultivent l'art du secret.

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  • L'Ukraine s'efforce d'évacuer les civils dans l'Est, Zelensky annonce le pire à Borodianka

    Les autorités ukrainiennes s'efforcent d'évacuer les civils des régions de l'Est, menacées par une offensive russe, le président Volodymyr Zelensky affirmant que les destructions à Borodianka sont pires encore que celles constatées récemment près de la capitale après le départ des forces russes.

    Alors que la Russie multiplie ses attaques dans le sud et l'est, Kiev -- où sont attendus vendredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et du chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell --, constate la véritable étendue des dégâts dans des régions désormais abandonnées par les forces de Moscou.

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé que les destructions à Borodianka, près de Kiev, étaient pires par rapport à Boutcha, où les images de cadavres dans les rues ont suscité une indignation internationale.

    Vingt-six corps ont été extraits par les secouristes ukrainiens des décombres de deux immeubles d'habitation à Borodianka, au nord-ouest de Kiev, a annoncé jeudi sur Facebook la procureure générale d'Ukraine Iryna Venediktova.

    Dans un message vidéo jeudi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré que la situation à Borodianka est "bien plus horrible" qu'à Boutcha. "Il y a plus de victimes".

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  • Un reportage de Libération : les communications russes sur des meurtres de civils interceptées par les renseignements allemands

    "Les services spéciaux allemands ont capté des conversations de soldats russes qui les incriminent dans les meurtres de civils à Boutcha, comme le révèle ce jeudi le journal allemand Der Spiegel" écrit liberation.fr

     

  • L'UE décide un embargo sur le charbon russe

    Les représentants des Vingt-Sept ont décidé jeudi un embargo sur le charbon russe et la fermeture des ports européens aux navires russes, dans le cadre d'une cinquième salve de sanctions contre Moscou, a annoncé la présidence française du Conseil de l'UE.

    Ce paquet "très substantiel" prévoit également l'interdiction d'exportations vers la Russie, notamment de biens de haute technologie, à hauteur de 10 milliards d'euros, et le gel des avoirs de plusieurs banques russes.

    Ces nouvelles mesures avaient été proposées par la Commission européenne après la découverte de dizaines de cadavres de civils le week-end dernier à Boutcha, près de Kiev.

     

    C'est la première fois que les Européens frappent le secteur énergétique russe, dont ils sont très dépendants. L'UE importe 45% de son charbon de Russie pour une valeur de 4 milliards d'euros par an. Cet embargo entrera en vigueur début août, 120 jours après la publication du nouveau paquet au journal officiel de l'UE attendue vendredi.

    La liste des produits russes interdits d'importation dans l'UE est également élargie à certaines "matières premières et matériaux critiques" pour une valeur estimée de 5,5 milliards d'euros par an, afin de stopper le financement de l'effort de guerre de Moscou.

    Les transporteurs routiers russes et bélarusses sont désormais frappés d'une interdiction d'opérer dans l'UE, précise la présidence française dans une série de tweets.

    La liste noire de l'UE est également élargie de plus de 200 noms d'individus, dont des oligarques russes et les deux filles de Vladimir Poutine, selon un document consulté par l'AFP.

    La Russie "va subir une longue descente vers l'isolement économique, financier et technologique", a affirmé sur Twitter la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

  • Le Conseil des droits de l'Homme c'est quoi ?

    Le Conseil des droits de l'Homme est le principal forum des Nations unies chargé de promouvoir ce domaine. Né en 2006, il est composé de 47 états membres, élus par l'Assemblée générale des Nations unies.

    Outre la promotion des droits humains, il a pour mission l'examen régulier de leur situation dans les pays membres de l'ONU. Le Conseil peut aussi se saisir de toute question ou situation en lien avec les droits humains qui l'exige, y compris au cours de séances exceptionnelles, qui peuvent être convoquées en urgence. Ce fut notamment le cas récemment pour la situation en Ukraine, malgré l'opposition de Moscou, ou en Ethiopie.

    Depuis l'invasion russe de l'Ukraine, l'Assemblée générale de l'ONU s'est exprimée à trois reprises sur cette guerre, incluant le vote de ce jeudi. Le 2 mars, lors d'un premier vote historique, 141 pays avaient condamné l'invasion déclenchée par la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, 5 pays votant contre (outre la Russie, le Bélarus, la Syrie, la Corée du Nord et l’Érythrée), 35 s'abstenant.

    Le 24 mars, l'Assemblée générale avait réclamé un accès humanitaire sans entrave et la protection des civils en Ukraine. Lors du scrutin, 140 pays avaient voté pour, cinq contre (les cinq mêmes que le 2 mars) et 38 pays s'étaient abstenus.

    La suite du reportage est ici

     

  • La Russie suspendue du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies

    L'Assemblée générale de l'ONU a suspendu jeudi la Russie de son siège au Conseil des droits de l'Homme des Nations unies en raison de l'invasion de l'Ukraine, lors d'un vote qui a recueilli 93 voix favorables.

    Sur les 193 pays membres de l'Assemblée générale, 24 ont voté contre cette suspension -- la deuxième de l'histoire de l'ONU après l'éviction de la Libye en 2011 --, initiée par les Etats-Unis. Et 58 pays se sont abstenus, mais les abstentions, un choix dénoncé par Kiev, n'étaient pas prises en compte dans la majorité des deux-tiers requise parmi les seuls votes pour et contre.

    Parmi les pays ayant voté contre figure la Chine qui a dénoncé une "démarche hâtive", la mise "de l'huile sur le feu" ainsi qu'un "précédent dangereux". L'Iran, le Kazakhstan et Cuba ont aussi voté contre. Sans surprise, la Russie, le Bélarus et la Syrie se sont opposés à la résolution proposée au scrutin.

    Malgré des pressions ces derniers jours de Moscou pour que les pays votent contre, plusieurs Etats africains, dont l'Afrique du Sud et le Sénégal, ont choisi l'abstention, jugeant que la résolution suspendant Moscou "préjuge les résultats de la commission d'enquête" créée début mars par le Conseil des droits de l'Homme.

    Le Brésil, comme le Mexique et l'Inde, tous trois membres non-permanents actuellement du Conseil de sécurité de l'ONU, a adopté la même position abstentionniste. Le Chili a en revanche voté pour.

    Selon Washington, la suspension de la Russie du Conseil des droits de l'Homme qui siège à Genève est bien davantage que symbolique et accroît "l'isolement" de Moscou sur la scène internationale depuis l'invasion de l'Ukraine le 24 février.

    La suite du reportage est ici

     

  • Opé La Rényon !

    Nous suivons aujourd'hui encore en direct l"évolution de la situation en Ukraine

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À propos

- L'Assemblée générale de l'ONU suspend la Russie du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies -

L'Assemblée générale de l'ONU a suspendu jeudi la Russie de son siège au Conseil des droits de l'Homme des Nations unies en raison de l'invasion de l'Ukraine, lors d'un vote qui a recueilli 93 voix favorables et traduit un effritement de l'unité internationale face à Moscou.

Sur les 193 pays membres de l'Assemblée générale, 24 ont voté contre cette suspension -- la deuxième de l'histoire de l'ONU après l'éviction de la Libye en 2011 --, initiée par les Etats-Unis. Et 58 pays se sont abstenus, mais les abstentions, un choix dénoncé par Kiev, n'étaient pas prises en compte dans la majorité des deux-tiers requise parmi les seuls votes pour et contre.

- "Des armes, des armes, des armes" -

Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a demandé jeudi aux membres de l'Otan de lui fournir rapidement toutes les armes dont a besoin son pays pour combattre les forces russes. "Je viens demander trois choses: des armes, des armes et des armes. Plus rapidement elles seront livrées, plus de vies seront sauvées et de destructions évitées", a-t-il plaidé.

- Dernière chance d'évacuer l'Est -

Les jours à venir seront pour les civils de l'Est de l'Ukraine "la dernière chance" d'évacuer la région, ont averti jeudi les autorités locales. "Toutes les villes libres de la région de Lougansk sont sous le feu ennemi", a averti son gouverneur, Serguiï Gaïdaï, indiquant que les Russes "étaient en train de couper toutes les voies possibles de sortie".

Le nouvel appel à évacuer concerne toute la zone du Donbass, ainsi que la région voisine de Kharkiv, et notamment la ville de Severodonetsk, la plus à l'est tenue par les forces ukrainiennes, régulièrement pilonnée par les forces russes.

- Kiev accuse la Hongrie -

Kiev a accusé jeudi la Hongrie d'"aider Poutine" dans la guerre contre l'Ukraine, au lendemain de déclarations du président Viktor Orban se disant prêt à acheter du gaz russe en roubles, à rebours des autres pays de l'Union européenne.

"Si la Hongrie veut vraiment mettre un terme à la guerre, voilà ce qu'elle doit faire: arrêter de détruire l'unité de l'UE, soutenir de nouvelles sanctions contre la Russie, aider militairement l'Ukraine", a fustigé le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Oleg Nikolenko. "Et non pas créer des sources supplémentaires de financement pour la machine militaire russe".

- Embargo sur le gaz: impact "massif" sur l'économie -

Un embargo sur les importations de gaz russe aurait un impact "massif" sur l'économie européenne et toucherait en particulier l'industrie, a mis en garde jeudi le président du géant français de l'énergie Engie, Jean-Pierre Clamadieu.

"Si les importations de gaz russe cessaient, nous serions probablement capables d'en remplacer à peu près la moitié mais le reste, à très court terme, devrait être réalisé, obtenu, compensé par une réduction des consommations et particulièrement dans les secteurs industriels", a t-il indiqué.

- Combustible nucléaire russe livré à la Hongrie -

Un premier avion transportant du combustible nucléaire en provenance de Russie est arrivé en Hongrie, cette source d'énergie faisant exception au régime de sanctions, a indiqué jeudi le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto.

"Nous avons pu faire atterrir pour la première fois mercredi un avion russe transportant des combustibles nucléaires et ayant traversé la Biélorussie, la Pologne et la Slovaquie", a indiqué le ministre de ce pays membre de l'UE et de l'Otan.

- France: l'ambassadeur russe convoqué -

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a de nouveau convoqué jeudi l'ambassadeur de Russie à Paris, après un tweet jugé "indécent" de l'ambassade sur les exactions commises dans la localité ukrainienne de Boutcha.

L'ambassade a diffusé un tweet, depuis retiré, intitulé "plateau de tournage" et accompagné d'une photo montrant un attroupement de journalistes dans ce qui semble être une rue de Boutcha, suggérant que les massacres de civils étaient une mise en scène.

- Diplomates russes expulsés d'Autriche -

L'Autriche a annoncé jeudi l'expulsion de quatre diplomates russes, après des décisions similaires prises par d'autres pays européens depuis lundi dans le contexte de l'offensive russe en Ukraine.

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