[EN DIRECT] Guerre en Ukraine

Bombardement de Kramatorsk : 52 morts dont 5 enfants, Zelensky veut une "réponse ferme"

  • Publié le 9 avril 2022 à 16:45
  • Actualisé le 9 avril 2022 à 18:29

45ème jour de guerre en Ukraine ce samedi 9 avril 2022. 52 personnes, dont cinq enfants, ont été tuées vendredi dans l'attaque au missile de la gare de Kramatorsk, dans l'Est du pays. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé un "mal sans limite" déchaîné par la Russie. Il réclame une "réponse ferme". La Russie dément tout tir de missile et dénonce dénonçant un tir délibéré des forces ukrainiennes pour empêcher "le départ de la population de la ville". Les pays de l'UE ont déjà gelé au moins 29,5 milliards d'euros d'avoirs russes et bélarusse. Ces actifs incluent des bateaux, des hélicoptères, des biens immobiliers et des oeuvres d'art. Selon Emmanuel Macron, Vladimir Poutine va concentrer ses attaques en Ukraine sur les zones séparatistes du Donbass pour chercher une "victoire" pour le 9 mai, date de l'anniversaire de la capitulation de l'Allemagne nazie en 1945. Suivez-nous, nous sommes ne direct (Photo AFP)

 

 

  • C'est la fin de ce live, merci de l'avoir suivi

  • L'Ukraine "toujours prête" à des pourparlers

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky affirme que l'Ukraine est "toujours prête" à des pourparlers avec la Russie.

  • Est de l'Ukraine: poursuite des évacuations à Kramatorsk

    Les évacuations de civils se poursuivaient samedi matin par la route à Kramatorsk, dans l'Est de l'Ukraine, au lendemain de la frappe de missile d'une gare qui a fait plus de 50 morts.

    Des mini-bus et camionnettes venaient récupérer des dizaines de rescapés du bombardement qui ont passé la nuit dans une église protestante du centre-ville, non loin de la gare, ont constaté des journalistes de l'AFP.

    Près de 80 personnes, en majorité des personnes âgées, ont trouvé refuge dans ce bâtiment. "Hier ils étaient près de 300 à 400 qui se sont précipités ici juste après la frappe pour se mettre à l'abri", a raconté Yevguen, un membre de cette église. "Ils étaient traumatisés. La moitié ont couru se réfugier dans la cave, les autres voulaient partir au plus vite. Certains ont été évacués dans l'après-midi en bus. Finalement, près de 80 sont restés, j'en ai pris aussi sept à la maison", a expliqué ce bénévole.

    Les réfugiés ont dormi dans la petite église en forme de presbytère à même le sol sur des matelas, et se restauraient samedi matin, avec un petit déjeuner préparé par les volontaires, en attendant de prendre le bus.

    Le reportage de l'AFP est à lire ici.

     

  • En Ukraine, un restaurant transformé en cuisine humanitaire pour territoires occupés

    Dans son restaurant, Alexandre Belouga se trouve à la tête d'une véritable opération humanitaire, sa cuisine travaillant sans relâche pour préparer quelque 4.000 repas chaque jour, distribués dans les territoires occupés par l'armée russe en Ukraine.

    Pour lire cette belle histoire relayée par l'AFP, suivez ce lien.

  • Les images difficiles du bombardement de la gare de Kramatorsk

     

  • A Borodianka en ruine, l'insupportable attente de retrouver les corps de disparus

    Les yeux rougis de fatigue et de larmes, Antonina regarde sans bouger le tractopelle fouiller les décombres d'un immeuble éventré de Borodianka, une petite ville proche de Kiev défigurée par des bombardements russes.

    Son fils a disparu, il vivait là au 3e étage. Elle vit dans un autre immeuble qui a été épargné. L'attente est insupportable pour cette mère âgée de 65 ans.

    Le 1er mars, à 21H30, l'aviation russe survole Borodianka et largue une bombe sur le bâtiment de cinq étages, qui comprend trois entrées. De la partie centrale, il ne reste qu'un trou béant.

    L'immeuble est amputé en son milieu. En une fraction de seconde, dix appartements sont devenus un amas de béton et de ferraille disloqués. "Des gens étaient dans ces appartements, c'était le soir", raconte Antonina, qui porte un manteau marron et est coiffée d'une chapka en laine bleu.

    Elle s'est assise, seule, sur une chaise, dans un coin de ce qui était un petit jardin à l'arrière du bâtiment, comme en communion avec son fils.

    Le menton posé sur ses mains qui enserrent une longue canne, pensive, triste, elle observe les engins de chantier soulever d'énormes pans de murs et les secouristes déblayer des gravats. "Les personnes qui sont restées dans ces deux blocs sur les côtés du bâtiment ont été blessées mais sont restées en vie. Ces blocs n'ont pas été endommagés (dans leur structure). Tous ceux qui sont restés ici (dans la partie centrale), ils sont tous morts", dit-elle.

    L'article de l'AFP est à lire ici.

     

  • Ukraine : Zelensky demande "une réponse mondiale ferme" après le massacre de Kramatorsk

    "C'est un autre crime de guerre de la Russie pour lequel chacun parmi ceux impliqués sera tenu responsable", a dit M. Zelensky dans un message vidéo, évoquant la frappe de missile qui a tué vendredi 52 personnes, dont 5 enfants, selon un dernier bilan des autortés locales. "Les puissances mondiales ont déjà condamné l'attaque de la Russie contre Kramatorsk. Nous attendons une réponse ferme mondiale à ce crime de guerre", a-t-il poursuivi.

    (...)

    Le missile s'est abattu vers 10H30 (07H30 GMT), à l'heure où les candidats à l'évacuation se regroupent depuis des jours par centaines dans la gare de la ville pour fuir le Donbass, désormais objectif prioritaire de l'armée russe.

    Des journalistes de l'AFP ont vu au moins trente corps dans des sacs mortuaires ou sous des bâches. Les trottoirs étaient maculés de sang, valises abandonnées, peluches et nourriture jonchaient les quais.

    Sur le parvis, les restes d'un missile étaient toujours visibles: on pouvait y lire en russe "Pour nos enfants". Une expression récurrente des séparatistes prorusses en référence à leurs enfants tués depuis la première guerre du Donbass, commencée en 2014.

    L'article de l'AFP est à retrouver ici.

     

  • Une vidéo choc montre un soldat russe blessé exécuté par des soldats ukrainiens

    "L'entourage de Zelensky annonce l'ouverture prochaine d'une enquête pour retrouver les auteurs de ce qui « s'apparente à un crime de guerre » et rappelle que les prisonniers russes doivent être bien traités, dans le respect des conventions de Genève" relaie le compte Little tank à propos d'une vidéo choc. On y voit un groupe de soldats ukrainiens froidement exécuter un soldat russe blessé.

     

  • Au moins 50 personnes sont décédées dans le bombardement de la gare de Kramatorsk

  • Très forte inflation en Russie

    L'inflation, qui flambe en Russie depuis des mois, s'est envolée à 16,7% en mars sur un an, selon les données de l'agence de statistiques Rosstat, un niveau jamais vu depuis début 2015.

  • Couvre-feu à Odessa

    Un couvre-feu sera en vigueur de samedi soir à lundi matin à Odessa, le grand port ukrainien sur la Mer Noire, face à la "menace" de frappes de missiles, ont annoncé les autorités locales.

  • Le bombardement de la gare de Kramatorsk constitutif d'un "crime contre l'humanité"

    Le bombardement de la gare de Kramatorsk, dans lequel au moins 50 personnes ont trouvé la mort vendredi, dans l'est de l'Ukraine, est constitutif d'un "crime contre l'humanité", a déclaré le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian.

  • Bonjour, nous ouvrons ce live pour suivre à nouveau la guerre en Ukraine

À propos

- Des dizaines de morts dans l'attaque d'une gare -

Au moins 39 personnes, dont quatre enfants, ont été tuées vendredi dans l'attaque au missile de la gare de Kramatorsk, dans l'Est de l'Ukraine, par laquelle des milliers de personnes sont évacuées depuis plusieurs jours, selon les services de secours.

Des journalistes de l'AFP ont vu au moins trente corps dans des sacs mortuaires devant la gare utilisée pour l'évacuation des populations civiles de la région, sous menace d'une offensive russe majeure. Sur la pelouse du parvis devant la gare, les restes d'un imposant missile kaki et tordu, était toujours visible sur lequel était tagué en russe à la peinture blanche "Pour nos enfants".

- Condamnations du massacre -

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé un "mal sans limite" déchaîné par la Russie, après cette attaque sur la gare de Kramatorsk. Le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, a condamné de son côté "fermement l'attaque aveugle de ce matin contre une gare à #Kramatorsk par la Russie". M. Borrell et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont prévu de rencontrer vendredi à Kiev le président Zelensky.

- Moscou dément et accuse Kiev -

La Russie a démenti tout tir de missile sur la gare de Kramatorsk, dénonçant un tir délibéré des forces ukrainiennes pour empêcher selon Moscou "le départ de la population de la ville afin de pouvoir l'utiliser comme bouclier humain".

"Nous soulignons tout particulièrement que les missiles tactiques Totchka-U, dont les débris ont été retrouvés dans les environs de la gare de Kramatorsk et (dont les images) ont été diffusées par des témoins, ne sont utilisés que par les forces armées ukrainiennes", a dit le ministère de la Défense.

- La région de Soumy "libérée" -

La région de Soumy, frontalière de la Russie dans le nord-est de l'Ukraine, a été totalement "libérée" des forces russes, a annoncé vendredi le chef de l'administration régionale, ajoutant toutefois que la zone n'était "pas sûre" et que des opérations de déminage étaient en cours.
Le point sur l'invasion russe de l'Ukraine

Les services de secours entreprennent de démanteler les parties trop fragilisées d'un immeuble dans la ville ukrainienne de Borodianka, le 7 avril 2022 / AFP Avec ce départ des troupes russes de la région de Soumy, Moscou a désormais totalement évacué le nord de l'Ukraine.

- Avoirs russes gelés dans l'UE -

Les pays de l'UE ont déjà gelé au moins 29,5 milliards d'euros d'avoirs russes et bélarusses, selon un décompte encore partiel annoncé vendredi par la Commission européenne. Ces actifs incluent des bateaux, des hélicoptères, des biens immobiliers, des oeuvres d'art pour près de 6,7 milliards d'euros.

- Londres sanctionne les filles de Vladimir Poutine -

Après Washington et Bruxelles, le Royaume-Uni a sanctionné vendredi les deux filles du président russe Vladimir Poutine et celle du chef de la diplomatie Sergueï Lavrov en raison de l'invasion de l'Ukraine, disant vouloir s'en prendre au "train de vie fasteux du cercle rapproché du Kremlin". Elles sont désormais interdites d'entrée sur le territoire britannique, où tout éventuel actif sera gelé.

- Selon Emmanuel Macron Vladimir Poutine vise une "victoire le 9 mai" -

Vladimir Poutine va concentrer ses attaques en Ukraine sur les zones séparatistes du Donbass pour chercher une "victoire" pour le 9 mai, date de l'anniversaire de la capitulation de l'Allemagne nazie en 1945, a estimé vendredi son homologue français Emmanuel Macron.

"Pour la Russie, le 9 mai est une fête nationale, un rendez-vous militaire important et il est à peu près sûr que, pour le président Poutine, le 9 mai doit être un jour de victoire", a expliqué le président français.

- Pic des prix alimentaires mondiaux -

Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont atteint en mars leurs "plus hauts niveaux jamais enregistrés" en raison de la guerre en Ukraine, qui "provoque des chocs" dans les marchés des céréales et des huiles végétales, a annoncé vendredi l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

- Près de 4,4 millions de réfugiés -

Plus de 4,38 millions de réfugiés ukrainiens ont fui leur pays depuis l'invasion, selon les chiffres publiés vendredi par le Haut commissariat aux réfugiés (HCR).

AFP

 

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1 Commentaires
Jose
Jose
2 ans

Mais Poutine n'en a que faire de nos sanctions, il va aller là ou il a décidé d'aller, et jusqu'au bout de ce qui lui est possible de faire.