[EN DIRECT] Guerre en Ukraine

L'aéroport de Dnipro dans l'est "complètement détruit" après un nouveau bombardement

  • Publié le 10 avril 2022 à 19:20
  • Actualisé le 10 avril 2022 à 19:40

Après la frappe sur la gare de Kramatorsk dans l'est de l'Ukraine, le président Volodymyr Zelensky a appelé à une "réponse ferme" de la part de l'Occident. 52 personnes, dont 5 enfants, ont perdu la vie dans cette attaque. Bus et camionnettes sont venus chercher des rescapés du bombardement. L'Ukraine se dit malgré tout toujours ouverte à des pourparlers avec la Russie et se prépare à une vaste offensive dans l'est, alors que le Royaume-Uni a promis blindés et armes à Kiev. (Photos AFP)

  • L'Ukraine a ouvert 5600 enquêtes pour crimes de guerre

    L'Ukraine a ouvert 5.600 enquêtes pour crime de guerre présumés sur son territoire depuis le début de l'invasion russe, selon la procureure générale d'Ukraine Iryna Venediktova sur la chaîne britannique Sky News, évoquant notamment la frappe sur la gare de Kramatorsk (est) dans laquelle 52 civils dont cinq enfants ont été tués. La procureure générale affirme aussi avoir identifié 500 criminels de guerre russes.

     

     

  • L'aéroport de Dnipro dans l'est "complètement détruit" après un nouveau bombardement

    Après un nouveau bombardement, l'aéroport de Dnipro est "complètement détruit" selon le gouverneur régional. "Nouvelle attaque contre l'aéroport de Dnipro. Il n'en reste plus rien. L'aéroport lui-même et les infrastructures à proximité ont été détruits. Et les missiles continuent de voler. On est en train de déterminer le nombre de victimes" écrit sur Telegram Valentin Reznitchenko.

    Le gouverneur régional de Kharkiv Oleg Sinegoubov a annoncé pour sa part sur Facebook que des frappes sur Kharkiv et sa banlieue ont fait au moins deux morts. Il ajoute que Kharkiv et sa banlieue ont été bombardés 66 fois en 24 heures.

    A l'extérieur de Kiev, un journaliste de l'Agence France Presse a constaté que deux corps ont été découverts dans une bouche d'égout d'une station-service située sur une autoroute.

  • Des dizaines de milliers d’enfants dans une situation "chaotique"

    Les dizaines de milliers d’enfants placés dans des institutions en Ukraine, dont la vie était déjà précaire avant la guerre, sont dans une situation "chaotique" alertent ONG et experts.

     

  • Alexander Dvornikov nommé nouveau commandant de l'opération spéciale de la Russie en Ukraine, selon la BBC

    Selon la BBC britannique, le général d'armée Alexander Dvornikov, qui a une expérience considérable de la Syrie dans le commandement d'un grand groupe de troupes, a été nommé nouveau commandant de l'opération spéciale de la Russie en Ukraine, relaie le compte Little tank tank.

     

  • Des Ukrainiens expriment leur soutien depuis le Pôle sud

    Mesurer, observer, analyser : pour une douzaine d'Ukrainiens en poste sur la base antarctique de Vernadsky, le froid mord moins que l'impuissance, à 15.000 km de leur pays en guerre.

     

  • Plus de 4,4 millions de réfugiés

    Plus de 4,4 millions de réfugiés ukrainiens ont fui leur pays depuis l'invasion russe le 24 février, selon les chiffres du Haut commissariat aux réfugiés (HCR). L'ONU estime par ailleurs à 7,1 millions le nombre de déplacés à l'intérieur du pays.

     

  • 10 milliards d'euros pour l'Ukraine

    Une collecte internationale de fonds a permis de réunir 10,1 milliards d'euros destinés à soutenir l'Ukraine, a annoncé samedi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

    La campagne Stand Up for Ukraine, organisée par l'Union européenne, le Premier ministre canadien Justin Trudeau et l'organisation internationale Global Citizen, visait à collecter des fonds pour les déplacés et réfugiés ukrainiens.

     

  • Cinq civils tués dans l'est

    Cinq personnes ont été tuées et cinq autres blessées samedi dans des bombardements russes dans l'est de l'Ukraine, région qui s'attend à une offensive russe majeure, a indiqué dans la soirée le gouverneur régional sur Telegram.

     

  • L'Ukraine échange 26 prisonniers avec la Russie

    L'Ukraine a annoncé samedi avoir procédé à un nouvel échange de prisonniers avec la Russie depuis le début de l'invasion russe, permettant la libération de 12 soldats et 14 civils ukrainiens.

    "Douze de nos militaires, dont une femme officier, rentrent chez eux. Nous avons également permis la libération de 14 civils, dont neuf femmes, soit au total 26 personnes", a écrit sur Telegram la vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk. Elle n'a pas précisé le nombre de Russes échangés contre ces Ukrainiens.

     

  • "Grandes batailles"

    "L'Ukraine est prête pour les grandes batailles. L'Ukraine doit les gagner, y compris dans le Donbass", région de l'est du pays, a affirmé le conseiller présidentiel ukrainien Mykhaïlo Podoliak, cité par l'agence de presse Interfax-Ukraine. "Et quand ça arrivera, l'Ukraine aura une position plus forte dans les négociations, ce qui lui permettra de dicter certaines conditions", a-t-il ajouté.

    Plus tôt dans la journée, le président Volodymyr Zelensky, avait souligné lors d'une conférence de presse avec le chancelier autrichien Karl Nehammer, qui s'est rendu à Kiev: "Nous sommes prêts à nous battre, et à chercher parallèlement des voies diplomatiques pour arrêter cette guerre".

     

  • Les évacuations dans l'est continuent

    Deux jours après le massacre de la gare de Kramatorsk (est), où 52 civils, dont cinq enfants, qui se préparaient à fuir ont été tués dans une frappe attribuée à un missile russe, l'évacuation de la population se poursuivait. Moscou a nié être responsable de la frappe, allant jusqu'à dénoncer une "provocation" ukrainienne.

    Dimanche, la vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk, a indiqué que 4.532 civils avaient été évacués la veille.

    La majorité ont quitté la région de Zaporijjia, a-t-elle ajouté, précisant que près de 200 personnes ont pu quitter la ville portuaire assiégée de Marioupol (sud) et plus d'un millier ont fui Melitopol, Lysychansk, Severodonetsk, Roubijne, Kreminna et Popasna dans la région de Lougansk.

     

  • Des armes pour Kiev promises par Londres

    Le Premier ministre britannique Boris Johnson a effectué une visite surprise à Kiev samedi et promis des blindés à l'Ukraine. Il a rendu hommage à l'armée ukrainienne pour "le plus grand fait d'armes du 21e siècle" qui a permis de défendre Kiev et de mettre en échec "les desseins monstrueux de Poutine", selon un communiqué de Downing Street.

     

    Le président russe Vladirmir Poutine "a subi un revers. (...) Il va intensifier la pression maintenant dans le Donbass et l'Est", a mis en garde M. Johnson. "C'est pourquoi il est si vital (...) que nous, vos amis, continuions à offrir le soutien que nous pouvons", a-t-il ajouté, s'engageant à fournir à Kiev des véhicules blindés et des missiles antinavires.

    MM. Johnson et Zelensky se sont aussi rendus sur la rue Khrechtchatyk, l'artère principale de Kiev, saluant les quelques badauds présents, puis sur l'emblématique place de l'Indépendance.

    Boris Johnson est le premier dirigeant du G7 a se rendre dans la capitale ukrainienne, menacée d'un assaut et bombardée il y a encore une semaine, et où Volodymyr Zelensky s'est retranché depuis le début de l'invasion russe le 24 février, forçant le respect du monde entier. "D'autres Etats démocratiques occidentaux doivent suivre l'exemple du Royaume-Uni", a commenté le président ukrainien. "Il est temps d'imposer un embargo total sur les hydrocarbures russes, d'augmenter les livraisons d'armes" à l'Ukraine.

    Londres, en pointe dans les condamnations de la politique du Kremlin, a notamment fourni dès les débuts de précieuses armes antichar à l'armée ukrainienne et n'a pas hésité à sanctionner les oligarques russes dont la présence massive a donné à un quartier chic de la capitale britannique le sobriquet de "Londongrad".

    AFP

  • Bonjour, nous ouvrons ce live pour suivre au fil de la journée la guerre en Ukraine

À propos

Kiev "toujours prête" pour les pourparlers, les évacuations se poursuivent dans l'est

Au 46ème jour de la guerre, Kiev redoute une offensive imminente dans l'est du pays. "L'Ukraine est prête pour les grandes batailles. L'Ukraine doit les gagner, y compris dans le Donbass", région de l'est du pays, a affirmé le conseiller présidentiel ukrainien Mykhaïlo Podoliak, cité par l'agence de presse Interfax-Ukraine. "Et quand ça arrivera, l'Ukraine aura une position plus forte dans les négociations, ce qui lui permettra de dicter certaines conditions", a-t-il ajouté.

Après avoir retiré ses troupes de la région de Kiev et du nord de l'Ukraine, la Russie a fait sa priorité de la conquête totale du Donbass, dont une partie est contrôlée depuis 2014 par des séparatistes prorusses.

Des bombardements ont encore fait 5 morts et 5 blessés dans la région de Donetsk, a indiqué dans la soirée le gouverneur régional Pavlo Kyrylenko sur Telegram.

Kiev s'est dite toujours ouverte aux pourparlers avec Moscou. Plus tôt dans la journée, le président Volodymyr Zelensky avait souligné : "nous sommes prêts à nous battre, et à chercher parallèlement des voies diplomatiques pour arrêter cette guerre". L'Ukraine a d'ailleurs annoncé samedi avoir procédé à un nouvel échange de prisonniers avec la Russie, permettant la libération de 12 soldats et 14 civils ukrainiens.

- Des armes pour Kiev -

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a effectué une visite surprise à Kiev samedi. Il a rendu hommage à l'armée ukrainienne pour "le plus grand fait d'armes du 21e siècle" qui a permis de défendre Kiev et de mettre en échec "les desseins monstrueux de Poutine", selon un communiqué de Downing Street. Il s'est s'engagé à fournir à Kiev des véhicules blindés et des missiles antinavires. Boris Johnson est le premier dirigeant du G7 a se rendre dans la capitale ukrainienne.

Londres, en pointe dans les condamnations de la politique du Kremlin, a notamment fourni dès les débuts de précieuses armes antichar à l'armée ukrainienne et n'a pas hésité à sanctionner les oligarques russes dont la présence massive a donné à un quartier chic de la capitale britannique le sobriquet de "Londongrad".

- Le bombardement de Kramatorsk, nouveau tournant -

Comme l'épisode de Boutcha, le bombardement sur la gare de Kramatorsk dans l'est de l'Ukraine a provoqué l'indignation en Europe et aux Etats-Unis. Le lieu, devenu véritable zone de transit pour les Ukrainiens tentant de fuir la guerre, a été la cible de frappes russes ce vendredi 8 avril, tuant 52 personnes, dont 5 enfants, selon le dernier bilan fourni par les autorités locales. 109 personnes ont également été blessées.

"C'est un autre crime de guerre de la Russie pour lequel chacun parmi ceux impliqués sera tenu responsable", a déclaré à ce propos le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans un message vidéo, appelant à "une réponse ferme mondiale à ce crime de guerre".

Le président américain Joe Biden a dénoncé une "horrible atrocité" commise par Moscou, et la diplomatie française un "crime contre l'humanité". Moscou a démenti être responsable de la frappe, affirmant ne pas disposer du type de missile qui aurait été utilisé, avant de dénoncer une "provocation" ukrainienne. Sur le parvis, les restes d'un missile étaient toujours visibles : on pouvait y lire en russe "Pour nos enfants".

Boutcha, près de Kiev, est quant à elle devenue la ville symbole des atrocités dont est accusée la Russie. Pour rappel, des dizaines de cadavres portant des vêtements de civils, certains les mains liées dans le dos, ont été découverts dans cette localité distante de 30 km de la capitale ukrainienne, début avril après le départ des forces russes.

La ville de Borodianka, elle, a été marquée par un bombardement sur un bâtiment de cinq étages, éventré, et laissant un champ de ruines. A Marioupol, l'un des derniers bastions des forces ukrainiennes, les dégâts sont terribles :

 

- Poutine viserait le 9 mai -

Après avoir retiré ses troupes de la région de Kiev et du nord de l'Ukraine, la Russie a fait de la conquête totale du Donbass, dont une partie est contrôlée depuis 2014 par des séparatistes prorusses, sa priorité selon certains spécialistes.

Le président Vladimir Poutine veut atteindre cet objectif avant le défilé militaire du 9 mai marquant la fin de la Deuxième Guerre mondiale, célébration la plus importante en Russie, notent les observateurs. C'est pour ces raisons qu'en prévision d'une offensive massive, les autorités locales dans l'est de l'Ukraine s'efforçent de faire évacuer les civils.

- Les évacuations se poursuivent -

A Lozova, à une centaine de km à l'ouest de Kramatorsk, environ 15.000 personnes ont jusqu'à présent quitté la localité. Menacée à son tour de frappes, le grand port d'Odessa, dans le sud sur la mer Noire, est placé sous couvre-feu depuis ce samedi soir et jusqu'à lundi matin.

A Kramatorsk, des mini-bus et camionnettes venaient récupérer des dizaines de rescapés du bombardement qui ont passé la nuit dans une église protestante du centre-ville, non loin de la gare, ont constaté des journalistes de l'AFP. Près de 80 personnes, en majorité des personnes âgées, ont trouvé refuge dans ce bâtiment.

Dimanche, la vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk, a indiqué que 4.532 civils avaient été évacués la veille. La majorité ont quitté la région de Zaporijjia, a-t-elle ajouté, précisant que près de 200 personnes ont pu quitter la ville portuaire assiégée de Marioupol (sud) et plus d'un millier ont fui Melitopol, Lysychansk, Severodonetsk, Roubijne, Kreminna et Popasna dans la région de Lougansk.

A Lyssytchansk, une petite ville de la région de Lougansk, le maire Olexandre Zaïka a appelé les habitants à partir le plus vite possible. "La situation dans la ville est très tendue, je vous demande d'évacuer. Cela devient très difficile, les obus de l'ennemi tombent un peu partout", a-t-il dit dans un message sur Telegram.

- Le point sur les sanctions -

A la suite des révélations sur les exactions en Ukraine, la Russie avait été suspendue jeudi par un vote du Conseil des droits de l'homme de l'ONU et a été la cible de nouvelles sanctions économiques occidentales, qui n'empêchent cependant pas le rouble, la monnaie russe, d'avoir retrouvé de la vigueur depuis un mois.

Londres a décidé de sanctionner les deux filles du président Poutine et celle du chef de la diplomatie Sergueï Lavrov, disant vouloir s'en prendre au "train de vie fastueux du cercle rapproché du Kremlin".

L'UE a également inscrit sur sa liste noire les deux filles du chef du Kremlin. Elle avait déjà adopté jeudi soir un nouveau train de mesures punitives, avec notamment un prochain arrêt des importations de charbon russe. C'est la toute première fois que les Européens frappent le secteur énergétique russe, dont ils sont très dépendants.

Bruxelles prévoit aussi de nouvelles sanctions contre des banques russes ainsi que la fermeture des ports européens aux navires russes.

www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com avec AFP

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1 Commentaires
MôvéLang
MôvéLang
2 ans

Et dire qu'ils sont morts pour nous en débarrasser, c'était il y a 77 ans, on croyait qu'on était définitivement débarrassé du nazisme, et voilà que ce sont ceux là même qui l'ont combattu qui aujourd'hui le défend.