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Ukraine : plus d'un millier de soldats ukrainiens se sont rendus aux forces russes dans la ville de Marioupol

  • Publié le 13 avril 2022 à 02:58
  • Actualisé le 13 avril 2022 à 11:53

49ème jour de guerre. Dans l'Est, devenu la cible prioritaire du Kremlin, l'armée ukrainienne dit s'attendre "très prochainement" à une offensive russe. Les Etats-Unis ont fait état d'"informations crédibles" sur la possibilité que la Russie fasse usage d'"agents chimiques" à Marioupol.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réclamé lundi soir dans une allocution vidéo davantage d'armes auprès de ses alliés, notamment pour renforcer la défense de la ville de Marioupol. Des civils continuent de fuir les régions de Lougansk et Donetsk. Le Royaume-Uni tente de vérifier si des armes chimiques ont été utilisées par les forces russes à Marioupol, le gouvernement prévenant mardi que "toutes les options" étaient sur la table si leur utilisation venait à être confirmée. Nous suivons l'évolution de la situation en direct (Photo AFP)

  • C'est la fin de ce live, merci de l'avoir suivi

  • Zelensky  appelle l'Europe à agir avant que la Russie n'attaque d'autres pays

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé mercredi l'Europe à agir plus rapidement contre la Russie, estimant que l'"on peut soit arrêter la Russie soit perdre toute l'Europe de l'Est". "Si l'Europe perd du temps, la Russie utilisera ce temps pour étendre la zone de guerre à d'autres pays", a-t-il dit dans un discours prononcé à l'attention du Parlement estonien.

  • Otan : la Finlande va se décider "assez vite" sur une candidature, de plus en plus probable

    La Finlande décidera "d'ici quelques semaines" sur une candidature à l'Otan en conséquence de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a affirmé mercredi sa Première ministre, au moment où une adhésion est considérée comme étant de plus en plus probable. "Je pense que ça interviendra assez vite. D'ici quelques semaines, pas quelques mois", a déclaré la dirigeante sociale-démocrate Sanna Marin lors d'une visite en Suède, pays qui n'exclut pas non plus de rejoindre l'alliance face à la menace russe.

    Avant le début d'un débat au Parlement la semaine prochaine, le gouvernement finlandais a publié ce mercredi une revue stratégique commandée en urgence après l'attaque de l'Ukraine.

    Le texte insiste sur le fait que seuls les membres de l'Otan bénéficient du parapluie de défense collective du célèbre article 5 de l'organisation.Rejoindre les 30 membres de l'alliance menée par les Etats-Unis apporterait une dissuasion "considérablement plus grande" contre une attaque contre la Finlande, affirme ce "livre blanc".

    Actuellement, le pays nordique - qui partage une frontière de près de 1.300 kilomètres avec la Russie - n'est que partenaire de l'Otan."La différence entre être partenaire et être membre est très claire et cela restera le cas", a souligné Mme Marin. "Il n'y a pas d'autre façon d'avoir les garanties de sécurité que dans le cadre de la défense et la dissuasion communes garanties par l'article 5 de l'Otan", a-t-elle ajouté.

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  • Les Présidents de la Pologne, de la Lituanie, de la Lettonie et de l'Estonie sont en route pour Kiev afin de rencontrer Zelensky et d'apporter un soutien à l'Ukraine. Image

  • Plus d'un millier de soldats ukrainiens se sont rendus aux forces russes dans la ville de Marioupol

  • Infox : cette vidéo d'un faux cadavre n'est pas une mise en scène de l'armée ukrainienne à Boutcha

    Une vidéo montrant deux hommes manipuler un mannequin au visage particulièrement réaliste est partagée des milliers de fois sur Facebook et sur Twitter. Elle montrerait des soldats ukrainiens "en train de préparer un cadavre à Boutcha", la ville où ont été découverts des dizaines de cadavres début avril, après le départ des forces russes.

    Si la Russie a constamment nié toute responsabilité dans ce massacre et dénoncé une "mise en scène" de l'Ukraine, cette vidéo n'a pas été prise à Boutcha.

    Elle a été filmée lors du tournage d'une série russe à Vsevolojsk, près de Saint-Pétersbourg, le 20 mars 2022, comme le confirment plusieurs témoins à l'AFP, dont l'auteur de la vidéo, ainsi que les métadonnées du fichier original.

    La vérification de cette infox est ici

  • A Gostomel, près de Kiev, on exhume le maire et d'autres victimes de "crimes de guerre"

    Comme des funérailles à l'envers: le corps du maire de Gostomel est d'abord sorti de terre, la foule endeuillée se disperse, puis un prêtre prend dans ses bras la veuve éplorée. Youri Prylipko "était un grand patriote, un grand homme" et il "était aimé", assure mardi le prêtre Petro Pavlenko.

    Le 7 mars, le maire de Gostomel a été tué quand des soldats russes ont déferlé dans cette petite ville accueillant une base militaire, au nord-ouest de Kiev.

    Selon la mairie, sa mort est survenue "alors qu'il distribuait du pain et des médicaments aux malades, et réconfortait les blessés". "Mort pour la communauté, mort pour Gostomel, mort en héros", avait-elle déclaré dans un communiqué, prévenant qu'en raison des circonstances, des funérailles étaient impossibles.

    Mardi, son corps a été exhumé devant des enquêteurs ukrainiens, dans le cadre d'une investigation pour déterminer si M. Prylipko a été victime d'un crime de guerre. A l'aide d'une longue corde jaune, son cadavre a été hissé hors de sa tombe. La police a filmé chacune de ses blessures, parmi lesquelles une à la tête, selon des journalistes de l'AFP présents sur place.

    Sa femme Valentyna s'est effondrée, au milieu d'une trentaine de personnes qui observaient la scène avec gravité. Puis le corps du maire a été placé dans un sac en plastique noir froissé et soulevé à l'arrière d'une camionnette.

    La suite du reportage est ici

     

  • Nouvelles inquiétudes autour d'un éventuel usage d'armes chimiques à Marioupol

    Les Etats-Unis ont fait état mardi d'"informations crédibles" sur la possibilité que la Russie fasse usage d'"agents chimiques" dans son offensive pour prendre la ville ukrainienne de Marioupol, relançant les inquiétudes sur un recours à des armes prohibées.

    Alors que les Occidentaux et Kiev mettent en garde Moscou, depuis le début de son invasion russe le 24 février, contre toute utilisation d'armes chimiques, les craintes ont redoublé d'intensité depuis lundi.

    L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) s'est ainsi dite mardi "préoccupée par les récentes informations non confirmées sur l'utilisation d'armes chimiques à Marioupol", ville portuaire assiégée par les forces russes dans l'est de l'Ukraine et théâtre de violents combats.

    Cette institution, dont font partie la Russie comme l'Ukraine, évoque des "accusations portées par les deux parties concernant une possible utilisation abusive de produits chimiques toxiques".

    Le régiment ukrainien Azov, retranché à Marioupol, avait affirmé lundi qu'un drone russe y avait largué une "substance toxique" sur des soldats et civils. Cette accusation n'a été confirmée par aucune source indépendante, même si Ukrainiens, Britanniques et Américains ont dit tenter de la "vérifier".

    "Nous ne sommes pas en mesure de confirmer quoi que ce soit, et je pense que les Ukrainiens non plus", a redit mardi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken devant la presse.

    Des déclarations des forces prorusses qui contrôlent la république autoproclamée de Donetsk (DNR) ont toutefois alimenté l'inquiétude. Le porte-parole de cette entité, Edouard Bassourine, a assuré que ses forces n'avaient utilisé "aucune arme chimique" à Marioupol. Mais il a évoqué leur possible utilisation par les troupes russes pour chasser les combattants ukrainiens défendant l'usine Azovstal, le grand complexe industriel de la ville, sur la côte.

    La suite du reportage est ici

     

     

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À propos

- L'étau se resserre sur Marioupol -

A Marioupol, port stratégique de la mer d'Azov assiégé depuis plus de 40 jours, les forces russes resserrent leur étau sur les soldats ukrainiens "encerclés et bloqués" dans la ville où "des dizaines de milliers" de personnes ont péri et "90% des maisons" ont été détruites, selon le conseiller présidentiel ukrainien Mykhaylo Podolyak.

"Les Russes ont temporairement occupé une partie de la ville. Les soldats ukrainiens continuent de défendre le centre et le sud de la ville, ainsi que les zones industrielles", a déclaré à la BBC le maire-adjoint de la ville Sergueï Orlov. Le chef des séparatistes prorusses de Donetsk a affirmé lundi que ses forces avaient conquis entièrement la zone portuaire de Marioupol.

- Offensive russe dans l'est imminente -

Dans l'Est, devenu la cible prioritaire du Kremlin, l'armée ukrainienne dit s'attendre "très prochainement" à une offensive russe.  "Il est probable qu'à l'avenir, l'ennemi tentera de prendre le contrôle de Marioupol, de s'emparer de Popasna (située entre Donetsk et Lougansk, ndlr) et de lancer une offensive en direction de Kurakhove (à l'ouest de Donetsk) afin d'atteindre les frontières administratives de la région de Donetsk", a affirmé mardi matin l'état-major de l'armée ukrainienne sur Facebook.

"Selon nos informations, l'ennemi a presque terminé sa préparation pour un assaut sur l'Est. L'attaque aura lieu très prochainement", avait averti auparavant le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense, Oleksandre Motouzianik.

- Des cadavres retrouvés près de Kiev -

Les corps de six personnes tuées par balles ont été retrouvés dans un sous-sol d'une maison, dans la banlieue est de Kiev, dont s'est retirée fin mars l'armée russe, a annoncé mardi le Parquet général ukrainien. Son message, diffusé sur Telegram, est accompagné d'une photographie de cadavres et précise qu'une enquête a été ouverte.
Trains d'évacuation dans l'est Des civils continuent de fuir les régions de Lougansk et Donetsk, d'où six trains d'évacuation doivent partir mardi selon l'administration régionale de Lougansk.

- Poutine justifie de nouveau la guerre en Ukraine -

En visite mardi au cosmodrome de Vostochni, en extrême orient russe, le président russe Vladimir Poutine a salué la lutte "courageuse, professionnelle, efficace" des officiers russes qui "participent à l'opération militaire spéciale au Donbass".

Cette offensive était selon lui nécessaire et inévitable pour "assurer la sécurité de la Russie" face à une Ukraine qui "a commencé à être transformée en place-forte antirusse, à cultiver le nationalisme, le néonazisme".

- Des parlementaires allemands en route pour l'Ukraine -

Trois hauts responsables allemands du Bundestag vont rencontrer des députés ukrainiens dans l'ouest du pays, ont indiqué mardi des sources parlementaires. Selon des informations de Der Spiegel, les trois responsables doivent retrouver des représentants du parlement de Kiev, répondant à une invitation de députés ukrainiens.

- Zelensky réclame des armes -

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réclamé lundi soir dans une allocution vidéo davantage d'armes auprès de ses alliés, notamment pour renforcer la défense de la ville de Marioupol "Nous ne recevons pas autant que ce dont nous avons besoin pour mettre fin à cette guerre plus rapidement. Pour détruire complètement l'ennemi sur notre territoire... en particulier, pour débloquer" le siège de Marioupol, a-t-il déclaré.

- Accusations d'attaque chimique -

Le Royaume-Uni tente de vérifier si des armes chimiques ont été utilisées par les forces russes à Marioupol, le gouvernement prévenant mardi que "toutes les options" étaient sur la table si leur utilisation venait à être confirmée."Nous travaillons de toute urgence avec nos partenaires pour vérifier les renseignements", a déclaré lundi soir, la ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss.Auparavant, le régiment ukrainien Azov, retranché à Marioupol, avait affirmé qu'un drone russe y avait largué une "substance toxique" sur des soldats et civils.

- Espions arrêtés en Pologne -

Le contre-espionnage polonais a annoncé mardi avoir identifié et arrêté ces derniers jours un espion russe qui collectait des renseignements sur les forces polonaises et de l'Otan, ainsi que deux Bélarusses, également soupçonnés d'espionnage.

- Plus de 4,6 millions de réfugiés -

Plus de 4,6 millions de réfugiés ukrainiens ont fui leur pays depuis l'invasion ordonnée par Vladimir Poutine le 24 février, selon les chiffres du HCR mardi.

 

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