A la rencontre du premier maître Gabriel, plongeur de bord et électrotechnicien

Marine nationale : "le Malin" assure la protection de l'océan Indien

  • Publié le 12 juillet 2022 à 02:59
  • Actualisé le 12 juillet 2022 à 05:11

À La Réunion, 490 militaires travaillent pour la Marine nationale. Pour leurs missions de surveillance, de prévention et de protection dans l'océan Indien, ils disposent de plusieurs navires: Le Floréal, le Nivôse, le Malin, le Champlain et l'Astrolabe. Des militaires qui participent à des missions de surveillance dans l'Océan Indien. En tout, la Marine française dispose de 72 navires de combat et 10 sous-marins. Rencontre avec le premier maître Gabriel, plongeur de bord et électrotechnicien (Photos : ma.m/www.ipreunion.com)

Le Malin, est un patrouilleur de lutte contre la pêche illégale, l’immigration et les trafics. À la base, ce navire était un bâteau de pêche illégale, saisi en 2005 par la France dans le Sud de l’océan Indien.

À son bord, 24 marins, dont le premier maître Gabriel, plongeur de bord et électrotechnicien. Le soldat a été affecté sur le Malin en juillet 2020. "En tant qu’électrotechnicien je suis chargé de la maintenance et de la conduite de toutes les installations électriques", explique-t-il. Son poste est essentiel, car il permet "de maintenir le bateau en conditions opérationnelles et de faire ses missions prévues par l’État-major".

Également plongeur de bord, le premier maître Gabriel a plusieurs casquettes. "Les missions du plongeur de bord sont variées sur un bâtiment de la marine. On peut faire de l’assistance en mer, de la sauvegarde de la vie humaine, de la protection, des visites de coques pour voir si tout va bien quand on arrive en escale", indique le plongeur.

À cela s’ajoute, "les travaux sous-marins pour faire des inspections au niveau des hélices, ligne d’arme et appendice", comme nous le montre cette vidéo. Lorsqu'il est à quai, "on fait surtout de la maintenance".

Sa dernière mission en mer avec le Malin, "la lutte contre l’immigration clandestine autour de Mayotte". Les missions de ce marin consistent à "participer à l’action de l’État en mer, mais également des missions de patrouille autour des îles Éparses dans le canal du Mozambique".

- La Marine, une véritable vocation -

C’est enfant, alors qu’il a tout juste sept ans, que le maître Gabriel monte pour la première fois à bord d’un bâtiment de la Marine. "J’ai vécu mes premières années jusqu’à mes 18 ans en Afrique, mon père y avait été envoyé. J’ai pu visiter plusieurs bateaux de la Marine, donc après mon bac j’ai décidé de m’y engager dans la pour pouvoir voir de nouveaux horizons", raconte-t-il.

Pour s’engager, comme plongeur de bord et électrotechnicien, le maître Gabriel explique qu'"à la base j’ai un bac général mais ensuite quand on s’engage on choisit une spécialité et en fonction la Marine envoie en formation". Il faut compter environ six mois de formation. "Ensuite, tout au long de la carrière on est amené à faire d’autres formations pour acquérir des compétences supplémentaires", ajoute le marin.

Le plongeur de bord peut plonger jusqu’à 35 mètres de profondeur, de jour comme de nuit. À quai ou en mission, il peut effectuer des plongées d’entraînement comme des plongées opérationnelles. A noter que pour devenir plongeur de bord, il faut  être en possession d’un diplôme en plongée sous-marine.

ma.m/www.ipreunion.com/redac@ipreunion.com

guest
0 Commentaires