Le virus de la variole du singe est de plus en plus présent dans le monde et la France n'y échappe pas. L'Onu, l'OMS ou encore Santé Publique France s'emparent du problème et alertent la population face à une flambée éventuelle du nombre de cas. Pour le moment aucun cas n'est à déplorer à La Réunion. C'est pourquoi, pour prévenir de la propagation du virus sur l'île, trois centres de vaccination se sont ouverts, afin de permettre aux personnes exposées de se faire vacciner plus facilement. (Photo d'illustration : rb/www.ipreunion.com)
Depuis plusieurs semaines le Monkeypox, ou plutôt la variole du singe communément appelé, se répand de plus en plus en France Hexagonale. Une diffusion du virus assez importante puisque l’on enregistrait au 12 juillet près de 912 cas, selon le bilan de Santé Public France. On comptabilise 569 contaminations en Ile de France, 87 en Auvergne-Rhône-Alpes, 68 en Occitanie, 47 en Nouvelle Aquitaine, 47 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 34 dans les Hauts-de-France, 18 en Grand Est, 13 en Normandie, 9 en Bretagne, 8 en Centre-Val de Loire, 5 en Pays-de-la-Loire, 3 en Bourgogne-Franche-Comté et 4 cas à l’étranger. En France, les infections par ces virus font l’objet d’une surveillance pérenne par le dispositif de la Déclaration Obligatoire. Compte tenu des alertes européennes en cours, la surveillance de ces infections est renforcée par Santé publique France.
Un appel à la prudence a été lancé par l’Onu le 5 juillet dernier suite à la propagation du virus dans près de 50 pays au 22 juin. Un décès a cependant été enregistré.
Par ailleurs, d’après un bilan effectué par l’OMS le 27 juin dernier, dans le monde, près de 2.614 nouveaux cas étaient enregistrés lors du dernier bilan de l’OMS le 27 juin dernier. Et le 12 juillet, en Europe, près de 6.127 cas étaient comptabilisés dans 27 pays de l’UE, selon le bilan de l’ECDC (Centre européen de prévention et de contrôle des maladies).
On enregistre pour l’heure 10.000 contaminations dans plus d’une soixantaine de pays. D’après l’AFP, l’Europe est la zone la plus touchée. C’est pourquoi le 21 juillet prochain, un comité d’urgence de l’OMS sur la variole du singe va se réunir pour déterminer les mesures à adopter pour prévenir d’une flambée de la maladie. Le comité va également s’exprimer sur la qualification "d’urgence de santé publique de portée internationale", de ce virus.
C'est-à-dire le plus haut niveau d’alerte de l’organisation. Pour le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS, "nous devons travailler pour stopper la transmission". Il conseille également "aux gouvernements de mettre en place un traçage des cas contacts pour surveiller et endiguer le virus".
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- Sur l'île, la prévention reste de mise -
Comme l’indique l’ARS de la Réunion, les infections par ce virus font l’objet d’" une surveillance pérenne par le dispositif de la Déclaration Obligatoire. " Compte tenu des alertes européennes actuelles, la surveillance sur le territoire national est renforcée. Notre île est pour le moment épargnée.
L’ARS l’affirme, "au 12 juillet 2022, aucun cas n’a été identifié à La Réunion". Si la vaccination est ouverte en France depuis le 8 juillet, des centres spécialement dédiés ont ouverts chez nous au CHU sud, CHU Nord et au CEGIDD de l'Ouest à Saint-Paul. Pour renforcer son dispositif de surveillance l’ARS, met également en place un dispositif d’écoute pour répondre aux questions suscitées par la variole du singe. De quoi informer sur les symptômes, les traitements et les conduites, les gestes à adopter.
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- Rappel des symptômes de la maladie -
L’infection peut commencer par de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, de la gêne à la déglutition, une asthénie et des ganglions au niveau du cou et du haut de la cuisse suivie d’une éruption cutanée. Il n'existe pour le moment pas de traitement efficace spécifiques ; seuls les soins pour soulager des symptômes sont possibles.
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La variole du singe se soigne très bien avec de la doxycycline. C'est une maladie qui peu impressionnée car les boutons sont très moche...mais elle passe en 3 semaines. Elle est rarement mortelle. Les personnes né avant 1980, sont vacciné contre la variole.