Ce lundi 7 août 017, l'Iedom (Institut d'émission des départements d'outre-mer) a publié une synthèse de la situation économique et monétaire de La Réunion en 2017. L'institut indique que l'embellie, qui s'est dessinée en 2013, perdure et se consolide en 2016. Un dynamisme qui perdure avec une consommation des ménages "soutenue" et une amélioration "dans tous les secteurs". Nous publions la note à ce sujet ci-dessous.
L’année 2016 confirme le maintien de l’économie réunionnaise dans un environnement conjoncturel bien orienté. L’embellie qui s’est dessinée en 2013, puis a pris forme en 2014,
perdure et se consolide. Le climat des affaires parvient à se maintenir au niveau de sa moyenne de longue période, correspondant à un contexte économique favorable dans lequel les fondamentaux de l’économie s’améliorent. L’image d’une économieproche de son haut de cycle reste présente, avec des signes de plafonnement et de tassement de certains moteurs de la croissance, notamment ceux liés à des leviers temporaires ou exceptionnels tels que les taux bas, la faible inflation et même l’effet du chantier de la NRL.
L’enjeu consiste donc à activer des moteurs de relais suffisamment robustes pour maintenir ce rythme de croisière ou tout au moins éviter un ralentissement.
En 2016, la consommation des ménages reste soutenue et l’investissement frémit, laissant entrevoir des effets d’entraînement auto-entretenus, capables d’enclencher une baisse du chômage. La croissance de l’emploi et de la masse salariale se poursuit, à bon niveau. Du côté du commerce extérieur, les échanges sont dynamiques. L’amélioration est générale dans tous les secteurs, ce qui est rassurant quant à la robustesse de la croissance. Si les signaux pour 2017 semblent de bon augure, les craintes sur la conjoncture internationale et l’attentisme liés aux élections présidentielles pourraient peser sur la tendance.
L’activité bancaire s’est de nouveau renforcée en 2016, dans un contexte de conditions financières exceptionnellement accommodantes et d’un environnement conjoncturel bien orienté. Le modèle de la banque de détail continue de s’adapter aux contraintes réglementaires et prudentielles et de se transformer face à l’univers de taux bas et à l’émergence de la banque digitale. L’arrivée de nouveaux acteurs (Compte nickel, Orange bank, assureurs, crowfunding) et la fusion entre la CEPAC et la BR transforment le paysage bancaire.
La note de l'Iedom est à lire dans son intégralité par ici.