[VIDEO] Une épidémie menace La Réunion

Dengue - 111 cas depuis le début janvier, l'ARS renforce le niveau d'alerte

  • Publié le 27 février 2018 à 12:34
  • Actualisé le 21 mars 2018 à 10:10

Depuis le début de l'année le nombre de cas de dengue a considérablement augmenté. 111 cas ont été recensés par l'Agence régionale de santé (ARS), essentiellement à Saint-Paul et à Saint-Pierre. Face au risque épidémique élevé, le niveau 2b du plan ORSEC a été activé. Celui-ci prévoit une mobilisation de tous les acteurs professionnels et territoriaux afin de contenir les foyers de dengue recensés et limiter les zones de propagation. Il consiste notamment en un renforcement des actions de salubrité publique et des actions de communication auprès de la population.



Depuis le début de l’année 2018, une augmentation importante du nombre de cas de dengue à la Réunion est observée, avec une intensification depuis le 29 janvier. Ainsi, 111 cas de dengue sont survenus en 8 semaines à La Réunion, soit plus que le nombre total de cas enregistrés en 2017 (94 cas).

Selon l'ARS, les  zones de circulation active du virus se situent principalement dans : l’ouest : Saint-Paul, Saint Gilles-les-Bains, le Port) et le sud (Saint-Pierre, Le Tampon). 
"Le risque de survenue d’une épidémie est à présent considéré comme élevé, d’autant plus que les conditions météorologiques actuelles - pluies et chaleur) - sont favorables au développement des moustiques vecteurs de la dengue" 
souligne l'Agence régionale de santé

L'ARS a donc décidé d'activer le niveau 2B du plan ORSEC de lutte contre les arboviroses. "Il s’agit d’un dispositif spécifique départemental, qui décrit l’organisation de la lutte contre les maladies transmises par les moustiques. Le niveau d’alerte 2B correspond à une intensification de la circulation virale, risquant d’évoluer vers une épidémie" souligne l'Agence de santé.

Ce niveau d'alerte prévoit de mobiliser l’ensemble des acteursdans la lutte contre les moustiques, notamment par le renforcement des actions de salubrité publique de niveaux communal et intercommunal, la préparation à la mobilisation de renforts (conseil régional, conseil départemental, communes et intercommunalités, Sdis, ...) en vue de leur éventuelle mobilisation en cas de déclenchement du 
niveau épidémique, l’information des professionnels de santé et la préparation des établissements de santé à faire face à 
une situation épidémique.

L’ARS rappelle aussi l’importance des gestes de prévention à appliquer par tous : éliminer les récipients en eau autour de son habitation, se protéger des piqûres de moustiques, consulter son médecin en cas d’apparition de symptômes de la maladie. 



Pour rappel, la dengue, comme le chikungunya, une maladie transmise par les moustiques
. Elle se manifeste par une fièvre d’apparition brutale accompagnée d’un ou plusieurs autres symptômes (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires et/ou musculaires, nausées, vomissements, etc.).

Dans 2 à 4% des cas, le patient atteint de dengue peut développer une forme sévère caractérisée par des manifestations hémorragiques majeures, un état de choc et/ou la défaillance d’un ou plusieurs organes.

sjb/www.ipreunion.com

 

guest
2 Commentaires
Jcja
Jcja
6 ans

On ne lutte pas contre Aedes avec "des tonne d'insecticide " personne ne dit cela , et sûrement pas l'OMS . La lutte est DOMESTIQUE , Alzheimer ou pas , et consiste à ÉLIMINER LES GÎTES LARVAIRES , chez soi, dans sa maison , dans son jardin ...

SOWETO
SOWETO
6 ans

Beaucoup de bla-bla mais aucune action concertée. Ces gens cravatés nous racontent la même histoire, les réunionnais ne sont pas tous atteints d’Alzheimer et c'est de leur faute si une épidémie d'arboviroses touche le pays. L'ARS balance des tonnes d'insecticides mais sans aucune évaluation ni de leur efficacité, ni de leur innocuité in situ, vis a vis de la faune et de la biodiversité. On ne sait même pas si leur produit biocide a encore un effet sur les moustiques qui sont devenus chimio-résistants.