[LIVE- VIDÉOS/PHOTOS] Personnel hospitalier en grève (actualisé)

L'ARS confirme le maintien de l'indexation des primes jusqu'à nouvel ordre

  • Publié le 25 mai 2018 à 10:29
  • Actualisé le 25 mai 2018 à 13:40

Ce vendredi matin, depuis 9 heures, les personnels hospitaliers des CHU, de l'hôpital Gabriel Martin (Saint-Paul), de l'Établissement public de santé mentale de La Réunion (EPSMR) et du groupement hospitalier de l'est sont rassemblées devant l'Agence régionale de santé. Leurs représentants syndicaux ont été reçus par les services de l'Etat. Après 45 minutes d'entretien, l'interministériel s'est engagé à poser des bases légales sur cette indexation des primes. En attendant qu'un cadre légal soit trouvé, les salaires seront gelés jusqu'en juillet.Les grévistes attendent un communiqué écrit de l'ARS.

  • Ce live est à présent terminé, merci d'avoir suivi cette actualité avec Imaz Press Réunion

  • [RÉACTION] Marie-Françoise Anoumby Avaby, ancienne aide-soignante et secrétaire générale d'UNSA Santé aux CHU de La Réunion réagit : "on reste mobilisé sinon c'est foutu. Les travaux du gouvernement prendront peut-être, deux ou trois mois, voire six mois ou un an mais quoiqu'il en soit, il faudra bien que l'Etat fasse quelque chose. L'attente ce n'est pas bon : les esprits s'échauffent".

  • [LECTURE] Le représentant syndical CFDT a lu le courrier de l'ARS aux manifestants. "Si ça prend un an nous serons là. Si ça prend six mois nous serons là" a ajouté le syndicaliste avant de préciser : "nous resterons mobilisés" Regardez : 

     

     

  • [COURRIER] Dans sa lettre, remise vendredi 25 mai aux représentants syndicaux, l'Agence régionale de santé de l'Océan Indien a précisé : "il n'y a pas de remise en cause de la majoration Outre-Mer, ni de l'indexation propre à La Réunion (13,8%), qui s'appliquent sur les éléments constitutifs de la rémunération des agents hospitaliers".

    Dans son courrier, l'ARS ajoute : "la définition du périmètre applicable à la désindexation a fait l'objet de plusieurs réunions de travail avec la Direction régionale des finances publiques. La validation finale de ce périmètre est soumise au niveau national. L'État est parfaitement conscient du caractère soudain du risque de désindexation de certaines primes et indemnités, et de l'impact significatif qu'il pourrait représenter pour les agents. Pour autant, le caractère non réglementaire de ces indexations a été relevé par les comptables publics". 

    Enfin l'Agence régionale de santé conclut : "Ces éléments ont conduit à l'organisation d'une réunion interministérielle le 22 mai sous l'égide du cabinet du Premier Ministre. La recherche de solutions pour prendre en compte les effets de la désindexation de certaines primes et indemnités est engagée de façon concertée entre les ministères concernés. Dans l'attente d'une proposition ministérielle qui sera présentée à l'ensemble des parties, notamment aux organisation représentatives du personnel, la décision de désindexer ces primes et indemnités est suspendue". 

  • [CONFIRMÉ] Par écrit, l'ARS a confirmé le maintien de l'indexation des primes du personnel hospitalier jusqu'à nouvel ordre. Pour l'instant, les manifestants sont donc en stand-by. Ils attendent dorénavant, des propositions faites par le gouvernement pour donner des bases légales à cette indexation. Le combat ne fait que commencer

  • [PAS GAGNÉ] L'annonce de l'interministériel est une bonne nouvelle pour le personnel hospitalier, mais la bataille n'est pas gagnée pour autant. En effet, donner un cadre légale à l'indexation des primes prendra du temps. Cependant, les salaires ne bougeront pas jusqu'à ce qu'un cadre légal soit posé.

     

  • [SALAIRES GELÉS] Les salaires du personnel devraient être gelés jusqu'en juillet, le temps que l'interministériel propose des solutions pour donner des bases légales aux primes indexées. Seul le ministère de la santé est capable de légaliser ces primes.

    Les syndicats sont prêts à saisir le Tribunal administratif si le gouvernement ne trouve pas de bases légales.

    Pour rappel, c'est l'interministériel (santé, finances publiques, outre-mer) qui, mardi soir, durant une rencontre à Paris s'est engagé à travailler sur l'indexation des primes. Ils ont considéré qu'il fallait trouver des bases légales à ces primes.

     

  • [BONNE NOUVELLE] L'interministériel s'est engagé à poser les bases légales de l'indexation. Le personnel attend une garantie écrite de l'ARS. Le gouvernement devrait faire une proposition prochainement. Pour les grévistes, c'est une bonne nouvelle, la mobilisation a payé.

     

  • [FIN DE REUNION] Après 45 minutes d'entretien, la réunion est terminée. Rien n'est décidé.  Le représentant du Ministère de la Santé soutient que "c'est au niveau ministériel que la question devra être réglée". Il a demandé aux grévistes 45 minutes pour rédiger un communiqué.

     

  • [ÇA COMMENCE]

    La réunion commence dans les locaux de l'Agence régionale de santé. Les syndicalistes sont finalement reçus par François Maury, directeur de l'ARS

     

  • [KLAXON]

    Étienne Billot, directeur adjoint de l’ARS, va recevoir les syndicalistes dans quelques minutes Deux représentants de chaque syndicat sont invités à participer à ce rendez vous. La CFDT, Sud, UNSA, CFTC et FO participeront à La Réunion.

    En attendant les grévistes donnent de la voix et du klaxon

     

  • [INQUIETS]

    Bernard Ramalingom, secrétaire adjoint départemental de Sud santé ne cache pas son scepticisme quant aux annonces qui seront faites au cours de la réunion à l'ARS

    Même inquiétude pour Bernard Ramalingom secrétaire adjoint Departemental responsable du public de Sud santé sociaux et secrétaire aux CHU

     

  • A l'appel des syndicats, le personnel hospitalier commence à se rassembler devant le siège de l'Agence régional de santé. "Hors de question d'accepter la moindre diminution de nos salaires" martèlent plusieurs d'entre-eux

À propos

Ce mardi 22 mai, en fin d'après-midi, une rencontre interministérielle s'est tenue à Paris pour évoquer le projet de suppression d'indexation des primes du personnel hospitalier de La Réunion. Pour avoir la certitude que le gouvernement se penche sur la question, les manifestants n'avaient pas hésité à faire pression la semaine dernière. 

Lire aussi => La préfecture respecte l'ultimatum lancé par les syndicats - Grève CHU : une réunion interministérielle prévue la semaine prochaine

Quelle a été la teneur des discussions lors de cette rencontre? Les représentants syndicaux ne le savent toujours pas. Pour obtenir un compte-rendu, ils ont rendez-vous ce vendredi 25 mai, vers 9 heures, à l'Agence régionale de santé (ARS). Sur place, devraient être présents des représentants de l'ARS et de la préfecture ainsi que les directeurs généraux des CHU, de l'hôpital Gabriel Martin et de l'EPSMR.

"Nous ne sommes pas dans un cadre de confiance" 

À la veille de ce rendez-vous, les syndicalistes ont continué à débrayer, à Saint-Denis et à Saint-Pierre. Devant la caméra et au micro d'Imaz Press, ils ont confié être méfiants. 

Jean-Marc Velia est aide-soignant et secrétaire de la CFDT santé à l'hôpital Felix Guyon. "Nous ne sommes pas dans un cadre de confiance" a-t-il déclaré ce jeudi. Regardez : 

 

 

Le syndicat CFDT serait-il prêt à négocier une éventuelle compensation en lieu et place de l'indexation des primes? Jean Marc Velia est catégorique. La réponse est "non" : 

 

 

L'UNSA Santé ne veut pas non plus entendre parler de compromis. Marie-Françoise Anoumby Avaby, ancienne aide-soignante et secrétaire générale du syndicat aux CHU du Nord et du Sud l'affirme : "on attend le retrait pur et simple de ce projet de suppression d'indexation des primes". 

"Pas de négociation possible"

"Ce projet n'est pas fondé donc cela ne doit pas être remis en cause indique la syndicaliste. L'indexation des primes existe depuis 30, 40 ans. On ne va pas remettre en cause sa légitimité. Il faut arrêter de tirer sur les hospitaliers." Déterminée, Marie-Françoise Anoumby Avaby prévient : "il n'y a pas de négociation possible. La guerre ne fait que commencer. On ne lâchera pas".

 "S'il n'y a pas de compte-rendu officiel, je quitterai la table"

Quant à David Belda, secrétaire départemental de Force ouvrière Santé, ses attentes sont précises : "Si je monte à l'ARS, c'est pour entendre quelles sont les conclusion des trois ministères (Santé, Finances et Outre-Mer) suite à la rencontre de mardi soir. S'il n'y a pas de compte-rendu officiel, je quitterai la table". 

Envisage-t-il la mise en place de compensation? "Je ne veux pas que le personnel hospitalier perde un centime" répond le délégué départemental. 

Et si les syndicats n'obtiennent pas satisfaction?

Si le rendez-vous de ce vendredi matin ne donne pas satisfaction aux syndicats, de nouvelles actions "coup de poing" pourraient être menées. Les automobilistes s'en souviennent surement : le lundi 14 mai, des syndicalistes avaient bloqué le pont Vinh San. De quoi créer d'énormes embouteillages à Saint-Denis. 

Lire aussi => [VIDÉOS] Mouvement des hospitaliers : des kilomètres de bouchons et la colère des automobilistes

sw/www.ipreunion.com

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