[LIVE/PHOTOS/VIDÉO] Tribunal correctionnel

Paillotes dégradées à l'Hermitage : le procès d'Anthony Kayambo et Clément Dubard renvoyé

  • Publié le 1 octobre 2018 à 15:18

Poursuivis pour des faits supposés de dégradations sur des paillotes de l'Hermitage, Anthony Kayambo et Clément Dubard étaient convoqués lundi après-midi 1er octobre 2018 devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Leur procès a finalement été renvoyé suite à un décès dans la famille de l'avocat de Clément Dubard. Il aura lieu le 12 mars 2019 à 8h. Les deux hommes comparaissent libres. Placés en garde à vue le dimanche 8 avril au soir après qu'une manifestation contre les restaurants de plage ait dégénéré, ils avaient été présentés au parquet le mardi 10 avril. Ils avaient ensuite été placées sous contrôle judiciaire et remis en liberté. Suivez notre live.

  • Clément Dubard s’explique

    "Mon avocat n'était pas là pour plaider la cause. Affaire renvoyée, c'est logique", raconte Clément Dubard devant la salle d'audience. Le jeune homme reste toutefois placé sous contrôle judiciaire qu'il explique :

  • Renvoi du procès

    La salle d'audience est pleine.

    Le défenseur de Clément Dubard demande le renvoi de l'affaire suite à un décès dans sa famille.

    L’Affaire est renvoyée au 12 mars 2019 à 8h

    La procureur demande cependant le maintien du contrôle judiciaire des deux hommes. Ce contrôle leur interdit d’entrer en contact et d’aller sur la plage de l'Hermitage.

  • Quelques minutes avant l'audiance...

    Anthony Kayambo, interrogé devant le tribunal correctionnel. « Dégradation : c’est de la délinquance. Pour moi c'est toujours de la libération de l’espace public. C’est tout, » estime-t-il

    « Le lendemain ils ont pu travailler, leur outil de travail n’a pas été cassé » Son geste « était juste symbolique » sans une « volonté de casser ». Anthony Kayambo est donc très confiant, regardez :

  • Bonjour à toutes et à tous

    Bienvenu sur ce live, nous allons suivre le procès Anthony Kayambo et Clément Dubard au tribunal correctionnel de Saint-Denis

À propos

Poursuivis pour des faits supposés de dégradations sur des paillotes de l'Hermitage, Anthony Kayambo et Clément Dubard sont convoqués ce lundi 1er octobre 2018 devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Les deux hommes comparaissent libres. Placés en garde à vue le dimanche 8 avril au soir après qu'une manifestation contre les restaurants de plage ait dégénéré, les deux hommes avaient été présentés au parquet le mardi 10 avril. Ils avaient ensuite été placées sous contrôle judiciaire et remis en liberté. Convoqués une première fois le mardi 15 mai devant le tribunal correctionnel, leur procès avait été renvoyé à ce lundi

Les faits reprochés remontent donc au dimanche 8 avril. C'est à l'appel du Kurr (Kolektif Union Rényoné responsab) un rassemblement avait eu lieu sur l'arrière plage de l'Hermitage. Les manifestants avaient ensuite visité les terrasses des paillotes les unes après les autres en scandant "Rényoné en colère! Paillotes illégales!" La foule a entrepris la destruction des terrasses. Toitures en paille arrachées, panneaux en bois cassés, chaises et tables retournées, la foule a décidé de "faire appliquer la loi" par elle-même.

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Les manifestants faisaient ainsi référence au jugement du tribunal administitif rendu le 16 mars et suspendant l'autorisation temporaire d'occupation du domaine public (DPM)des paillotes. Le KURR et le collectif de défense de DPM  protestaient contre la non application de la décision de la juridiction administrative

Anthony Kayambo et Clément Dubard avaient été placés en garde à vue dès le dimanche soir.

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Le mardi 10 avril, les restaurateurs de l'Hermitage se sont exprimés par la voix de l'avocat Maître Iqbal Akhoun. Ce dernier dit regretter le discours évoquant "une justice à deux vitesse" et indique que des plaintes ont été déposées suite aux dégradations des paillotes survenues ce dimanche. Quant aux employés des restaurants, ils affirment vernir travailler avec "la peur au ventre".

"Nous en avons assez d'un discours qui consiste à dire qu'il y aurait une justice à deux vitesses. C'est faux, on ne peut pas laisser dire de telles inepties. Actuellement, une décision de justice a été rendue en reféré qui ordonne peut-être la suspension des AOT. Mais c'est une décision provisoire, elle n'est pas définitive" souligne Maître Akhoun. Il représente cinq établissements de l'Hermitage : le Coco Beach, la Bobine, le K'banon, le Mivéal et le Loca Plage.

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Un courrier du préfet adressé début mai aux propriétaires des paillotes installés sur la plage de l'Hermitage. Il leur demande de déménager leurs restaurants implantés sur le domaine public maritime (DPM) et de remettre les lieux en état. Venant après l'arrêt du tribunal administratif suspendant leur autorisation d'occupation temporaire (AOT) du DPM, ce courrier préfectoral porte un très sérieux coup à l'activité des paillotes. Ces dernières devraient donc fermer leurs portes à la fin du mois de juin ou au début du mois de juillet.

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Les anti et pro paillotes ont ensuite engagé plusieurs procédures devant différentes juridictions. Dans le même temps, l'Etat et la mairie de Saint-Paul semblent fermement décidés à faire déménager les paillotes

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