[PHOTOS/VIDEOS-LIVE] Dans le cadre d'une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics

Affaire des musées régionaux : Didier Robert a quitté la gendarmerie après sept heures d'audition

  • Publié le 24 septembre 2019 à 16:43
  • Actualisé le 26 septembre 2019 à 07:00

Ce mardi 24 septembre 2019 , Didier Robert était entendu par les gendarmes à la caserne Vérines (Saint-Denis) dans le cadre de l'affaire dite des musées régionaux. Il a été entendu en audition libre pendant plus de sept heures. Dans ce dossier le parquet de Saint-Pierre a ouvert dès le 20 septembre 2018 une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics et de recel de détournement de fonds publics. Au coeur de cette audition, le salaire de 6 800 euros attribué par le conseil d'administration de la société publique locale des musées régionaux lorsqu'il était directeur général de la structure. L'affaire avait été révélée par Imaz Press. Suivez-nous, nous sommes en live

  • C'est la fin de ce live, merci de nous avoir suivi.

  • Didier Robert est sorti de la caserne Vérines après sept heures d'audition

  • "Il était de mon devoir d'apporter un certain nombre de réponses et de répondre à la convocation de ce matin" a déclaré le président de région à l'issue de son audition libre. Regardez :

    <iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Pg7ZFb2f1Ok" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>

  •  L'audition libre de Didier Robert se poursuit. Elle a commencé il y a plus de six heures.

  • Signe que l’interrogatoire se poursuit sous le régime de l’audition libre, aucun avocat n’est arrivé dans les locaux de la caserne Vérines

     

  • La pause déjeuner est terminée, le portail est de nouveau ouvert. Les gendarmes de faction toujours dans leur guérite. Didier Robert est toujours à l'intérieur.

    Beaucoup de monde se trouve à l'extérieur de la caserne, notamment des journalistes, mais aussi plusieurs jeunes personnes qui sont venues passer l'écrit du concours de gendarmerie nationale.

  • C’est la pause déjeuner. Le portail central de la caserne a été fermé ainsi que la guérite abritant les gendarmes de faction. Didier Robert n'est toujours pas sorti.  Pour le moment il ne semble pas qu’un avocat ait rejoint le président de région à l’intérieur.

  • Didier Robert est maintenant arrivé depuis un peu plus de trois heures et demi... Il est toujours sous le régime de l'audition libre

  • Cela fait maintenant une heure et demie que le président de région est arrivé à la caserne. Il est toujours en audition.

    Il y a maintenant plusieurs journalistes présents devant la caserne.

  • Didier Robert a indiqué par lui-même, via sa page Facebook, qu'il est entendu aujourd'hui en audition libre.

  • Que peut-il se passer pour Didier Robert ?

    Le président de région est interrogé dans le cadre d’une enquête préliminaire. Il peut être entendu en audition libre et dans ce cas il peut décider à tout moment de mettre fin aux questions. Il peut aussi, à la demande du parquet, être placé en garde à vue. Cette dernière peut durer 24 heures et être renouvelée pour 24 heures supplémentaires. A l’issue et toujours à la demande de parquet il peut être relâché.

    A ce stade une mise en examen semble peu probable puisqu’il n’y a pas d’information judiciaire et donc de juge d’instruction.

     

  • Didier Robert est arrivé à 8h40. Il a été déposé à l'entrée de la gendarmerie par son chauffeur. Il est descendu de voiture.

    Interrogé par la presse, il a répondu : "Il y a une procédure en cours aujourd'hui, je réponds donc naturellement à la convocation". Regardez :

  • Depuis tôt ce matin, des proches de Dider Robert se sont postés aux abords de la caserne Vérines

  • Bonjour à tous !

    Imaz Press se trouve actuellement devant la caserne Vérines, où le président de région va être entendu par les gendarmes dans le cadre d'une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics et recel de détournement de fonds publics. Suivez-nous, nous sommes en live

À propos

Affaire des musées régionaux : retour sur un dossier qui défraye la chronique

Le 8 novembre dernier, Imaz Press révélait le salaire que touchait Didier Robert pour le poste de directeur général de la SPL Réunion des musées régionaux : 6 800 euros nets par mois. Une somme que le président de Région s’était vu octroyé par le conseil d’administration de la société publique locale.

Alors qu’un an plus tôt, les salariés des musées régionaux s’étaient mis en grève pour, notamment, demander la revalorisation de leurs salaires et avaient été éconduits, Didier Robert, lui, par un vote à main levée du conseil d’administration s’était vu fixé puis accordé un salaire net de 6 800 euros, une augmentation de 52% par rapport à son prédécesseur.

Lire aussi : cher Monsieur Didier Robert, nous sommes tellement heureux de vous savoir à l'abri du besoin

Cette révélation d’Imaz Press était intervenue quelques jours avant le 17 novembre 2018, début du mouvement des Gilets jaunes. Lesquels, en lutte contre les injustices, n'avaient pas apprécié que ce même président de Région qui comptait augmenter les taxes sur le carburant touchait un revenu en tant que directeur général des musées régionaux. Le "rends l’argent Didier" était sur beaucoup de lèvres et pas mal de pancartes. C’était d’ailleurs devenu l’une des revendications de la colère jaune : plus de transparence de la part des élus.

Didier Robert annonçait alors l'abandon de l’augmentation des taxes sur le carburant sur une période de trois ans. Le 30 novembre 2018, interrogé à la préfecture par Imaz Press, le président de Région déclairt qu'il démissionnait de son poste de directeur général de la SPL des musées régionaux, prononçant son, désormais mythique "un homme, un mandat, une fonction".

Lire aussi : Didier Robert annonce sa démission des Musées régionaux

Lire aussi : "Un homme, un mandat, une fonction" : démissions en série

Le 7 décembre 2018, le Quotidien avait révélé que Didier Robert aurait "empoché un chèque de 111.870 euro" de cette SPL au titre de salaires non versés depuis mars 2016. Le président de avait formellement démenti et avait annoncé qu'il portait plainte pour diffamation, incitation à la haine et appel au meurtre. Il avait déclaré : "Je n’ai aucun moment perçu la somme de 111.870,96 euros. C’est un propos mensonger de la part de ce journaliste" ajoutait-il. Il affirmait dans le même temps qu'il entendait utiliser ce chèque afin de créer une fondation pour développer des actions culturelles et scientifiques dans le prolongement des activités des musées régionaux.

A notre connaissance cette fondation n'a toujours pas vu le jour. 

Lire aussi : cher monsieur Didier Robert ceci n'est pas un appel au meurtre

Lire aussi : Didier Robert : "Je n'ai à aucun moment perçu la somme de 111.870 euros"

Dans un rapport rédigé le 30 août 2018 et notifié le 8 novembre de la même année, la chambre régionale des comptes se penche sur la gestion et le fonctionnement de la SPL. Elle souligne que la rémunération de 6.800 net par mois du PDG s'est faite "sans autorisation du Conseil d’administration de la SPL.

La Chambre régionale des comptes (CRC) décide de porter l'affaire dès le 20 septembre devant le parquet de Saint-Pierre, lequel a ouvert le 10 octobre une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics et recel de détournement de fonds publics. Le président de Région indiquait alors dans un commuiqué : "la CRC, sur la base d'appréciations juridiques particulièrement dénuées de base légale, a saisi l'autorité de poursuite (le parquet – ndlr) qui s'est cru fondée, à la vue de cette analyse lourdement erronée, à ouvrir une enquête préliminaire du chef de détournement de fonds publics et recel"

Lire aussi : les Musées régionaux, Didier Robert et son salaire à 6.800 : cette fois c'est bien fini

Imaz Press s'était procuré ce rapport de la Cour des comptes dans son intégralité. Nous en avions publié des extraits. Il était notamment question des "procédures de recrutement" jugées "opaques" et du salaire de Didier Robert augmenté de 52% par rapport à son prédecesseur... A ce propos la Chambre qui a transmis le dossier au Parquet "invite la société (les Musées) à obtenir le remboursement des sommes versées à l'intéressé entre le 1er septembre 2017 et le 30 juin 2018"...

Lire aussi : musées : la Cour des comptes demande le remboursement des salaires de Didier Robert

Le 2 avril 2019, des témoins sont auditionnés par les gendarmes dans le cadre de l'enquête préliminaire.

Lire aussi : musées régionaux : des témoins auditionnés par les gendarmes

A noter que le 10 avril 2019, la Haute autorité de la transparence de la vie publique (HATVP) accuse le président de Région d’avoir « omis de (de déclarer) une partie substantielle de (vos) revenus." L’autorité d’ajouter "au regard des différents éléments dont elle a connaissance, (…) il existe en l'état un doute sérieux quant à l'exhaustivité, l'exactitude et la sincérité de (vos) déclarations (d’intérêts)". L'institution indépendante "a jugé nécessaire de porter ces faits, susceptibles de constituer des infractions pénales, à la connaissance du procureur de la République de Saint-Denis de La Réunion et lui a transmis l'ensemble du dossier", poursuit la HATVP.

Lire aussi : La déclaration d'intérêts de Didier Robert atterrit sur le bureau du procureur

Lire aussi : cher Monsieur Didier Robert, comptez sur nous... et sur notre soutien bien sûr

Par ailleurs, le 26 juin 2019, nous apprenions qu'une quatrième procédure judiciaire était en cours, cette fois-ci concernant le dossier des emplois au Cabinet. Elle a été enclenchée il y a quelques mois maintenant et confiée aux gendarmes de la section de recherches, au même titre que les trois enquêtes préliminaires mettant en cause le président de Région.

Les noms des 166 personnes supposées occuper un emploi de"conseillers techniques" et "d’experts" à la Région avaient été publiés sur une plateforme en ligne en juin 2017. Selon cette publication, toutes ces personnes étaient employées en tant qu’agents du "Cabinet", du "service communication" et du "service protocole". Certaines d’entre elles occupaient des postes de "conseillers techniques".

Si la plateforme disait vrai, le chiffre de 166 employés ferait du Cabinet dépendances et apparentés de l’époque le plus important - par la taille -, qui ait jamais existé au sein de la collectivité régionale. Interrogé par Imaz Press à l'époque, la Région avait laconiquement indiqué disposer de "6 collaborateurs de Cabinet conformément à l’article 12 du décret n°87-1004 du 16 décembre 1987".

Lire aussi : Région Réunion - Le Cabinet, dépendances et apparentés compteraient 166 membres

La justice a préféré vérifier par elle-même, d’où l’ouverture de cette quatrième procédure. Des personnes auraient déjà auditionnées dans ce cadre par les enquêteurs.

Lire aussi : Emplois au Cabinet de la Région : une procédure judiciaire est ouverte

Pour rappel, en octobre 2015, une quinzaine de perquisitions avaient été menées au domicile de Didier Robert et de ses proches dans le cadre d'une enquête préliminaire pour corruption ouverte par le parquet national financier. Dans cette affaire portant sur l'attribution des marchés de la nouvelle route du littoral, un conseiller régional avait aussi été mis en garde à vue.

Enquête sur la NRL : une quinzaine de perquisitions menées, notamment à la Région et chez Didier Robert

www.ipreunion.com

guest
17 Commentaires
Ramier
Ramier
4 ans

7 H Tout de meme !!! ils en avaient des Questions les Gendarmes !!!

Pffff
Pffff
4 ans

Pffff et pendant ce temps là la population galère

Egregores
Egregores
4 ans

C'est une audition libre.....les flash crepitent comme si il s'agissait d'une condamnation???

Le barbot
Le barbot
4 ans

Je sors d'une convocation avec les gendarmes (7 heures) la fleur au fusils tranquille , normal il y a aucune affaire cela vient d'une certaine presse engagée, moi je donne mes explications sur mes salaires de la spl musée et je vous emmerde , votez pour moi

CHABAN
CHABAN
4 ans

La question qui tue : 'il n'y a pas d'instruction...... Vous n'êtes pas tenu..... C'est une information de sa part ?

Gianni
Gianni
4 ans

Heureusement que Didier Robert existe pour faire vivre imaz press!

Toujours la même
Toujours la même
4 ans

Toujours la même rengaine , c'est la première fois où ce politique est entendue par les gendarmes , avec quatre affaires sur le dos

Justice adore les mafieux
Justice adore les mafieux
4 ans

Ils font croire que Didier Robert est inquièté mais ils sont sÃ"rement en train de deguster des petits fours ensemble et se tapoter sur l'épaule....

Coco rico
Coco rico
4 ans

Life is blue

Henri
Henri
4 ans

Il vient donc librement pour apporter des clarifications, ne serait-ce pas une tempête dans un verre d'eau?

Volcan974
Volcan974
4 ans

Li ve présente à li pour être maire à saint denis pou mettre l argent dans sa poche

Raoul ben
Raoul ben
4 ans

On prend des précautions avec ce monsieur , il peut rendre service à Macron pour le mois d'octobre comme quoi il y a 2 justice pour le voleur de mobylette( sans être péjoratif) et pour le politique plus c'est gros plus sa passe et quand vous avez une partie des médias avec vous c'est la fête bonne journée

Admirateur974
Admirateur974
4 ans

Bonjour, il y en a marre de ses magouilles avec l'argent des contrubuables, j'espere qu'il sera mis en examem

la vérité si je mens !
la vérité si je mens !
4 ans

A chacun sa m.... Cela n'empêche personne de dormir sur ses 2 oreilles . Que la justice des hommes passe ...

soukali
soukali
4 ans

Avec toutes ces casseroles (c'est à dire procédures en cours, gardes à vue, enquête préliminaires) il serait bon que la justice i tremble pas et i fait son travail jusqu'au bout...; Sans oublier de demander que i rembourse toute sat la prend si té abusé et illégal et condamne a li si jugé coupable au maximum pou l'exemple !

Cocode
Cocode
4 ans

Opopo oooooooooooo

gueénec
gueénec
4 ans

Septembre 2018 dépot début de l'affaire septembre 2019 convocation du principal mise en cause 1 ans après je ne pense pas que pour un voleur de canard cela aurai pris autan de temps