Un an après les gilets jaunes la vie est toujours aussi chère

Emmanuel Macron : "parfois les choses prennent du temps et il faut l'accepter"

  • Publié le 23 octobre 2019 à 12:56

Le président vient rendre visite aux Réunionnais pendant deux jours, du 23 au 25 octobre. Emmanuel Macron est attendu de pied ferme, la contestation est déjà au goût du jour avec une grève générale planifiée le 24 octobre. La colère des habitants est vive, sur une île où 42% de la population vit sous le seuil de pauvreté et où un Réunionnais sur quatre est sans emploi. Au coeur de ce quotidien difficile : la vie chère. Elle est partout, dans les magasins, à la pompe, en payant son loyer. Le pouvoir d'achat, lui, n'évolue pas. Quasiment un an après le début des gilets jaunes, le bilan est sombre selon les Réunionnais, et les attentes très faibles concernant la venue du président. "Parfois les choses prennent du temps et il faut l'accepter" a déjà déclaré Emmanuel Macron ce mardi soir à propos de la situation sociale à La Réunion... (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)

Ce sentiment que la venue du Chef de l'Etat n'apportera pas de grandes solutions à la crise socio-économique risque d'êre renforcé par les propos tenus par Emmanuel Macron ce mardi à Mayotte. "La Réunion a été bousculée par des conflits sociaux très importants", et le problème de "la vie chère reste essentiel", a-t-il reconnu au cours d'une conférence de presse. "La situation n'est pas facile, il y a un doute qui s'est installé sur l'action publique au sens large", a-t-il poursuivi. "Mais là aussi, nous avons un engagement, des réponses et une action", a-t-il assuré avant de préciser "mais parfois les choses prennent du temps et il faut l'accepter".

Attendre, toujours attendre ne manqueront sans doute pas de retenir les opposants à la politique du président de la République. Et pour cause, c'est cette longue attente - largement déçue à ce jour -, qui est aussi à l'origine de la vaste mobilisation sociale des gilets jaunes contre l'action du gouvernement il y a un an.

Elle avait commencé par l'opposition à la taxe carbonne. Un prétexte, une flammèche, qui avait allumé un immense brasier bien plus vaste. Car au-delà des prix à la pompe, c'est aujourd'hui la cherté de la vie dans son ensemble qui est pointée du doigt.

Le coût de la vie, pour un budget moyen de ménage réunionnais, est en effet de 7,1% plus élevé à La Réunion que dans l’hexagone, selon les chiffres de l'Insee, alors que le revenu médian est inférieur de 30% à La Réunion par rapport au niveau national (AFD, 2015).

En 2018 les prix se sont envolés, avec une inflation record de 1,8%. Une situation inédite depuis 2012. Cette année, l'inflation a suivi les prévisions de l'Insee, elle est beaucoup moins rapide. Mais le coût de la vie continue d'augmenter et ce depuis février, oscillant entre +0,2 et +0,7% en fonction des mois. Le résultat sur l'année est pour l'instant de +0,6%.

Lire aussi : La vie est de plus en plus chère à La Réunion, c'est l'Insee qui le dit

En septembre, pour la première fois depuis des mois, les prix baissent enfin de -0,6%, mais grâce aux soldes et aux tarifs aériens hors saison.

Lire aussi : En septembre, les prix baissent de 0,6 % à La Réunion

Le panier moyen du Réunionnais 37% plus cher qu'en métropole

Nous l'avons constaté en direct, en allant à la rencontre des habitants. Car l'alimentation est l'un des secteurs le plus touchés par la vie chère : le panier moyen d'un Réunionnais est 37% plus cher que celui d'un métropolitain.

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Caddie en main, Hélène se prépare à faire des courses. Nous la rencontrons sur le parking d'une grande surface à attendre son mari James. Le couple de retraités vit à La Possession et passe essentiellement par les chaînes de grande distribution pour acheter leurs produits : "c'est plus pratique" nous dit Hélène.

A 80 ans passés, le quotidien est rude pour cette ancienne secrétaire, qui malgré ses 25 années de travail, ne touche que 350 euros de retraite par mois. Les larmes montent mais Hélène les retient : "parfois je me prive, parce que j'ai envie d'offrir des bonbons à ma petite fille".

Chaque semaine, elle remplit un caddie de 200 euros de produits. Avec les fruits et légumes du marché, elle estime son budget courses à "1.200 euros par mois". Dans ce panier total, il y a de quoi soutenir ses enfants, qui peinent eux aussi à arrondir leurs fins de mois. "Heureusement que mon mari est là, avec ses 900 euros de retraite". Mais malgré les aides perçues, il reste bien peu d'argent à la fin de mois.

Dans son caddie, Hélène mettra principalement des produits de base, riz, huile, un peu de poisson. "J'aime beaucoup les crevettes mais je n'en achète jamais, c'est trop cher", ajoute-t-elle. Selon un sondage Ipsos Océan indien pour Réunion 1ère (sur un échantillon de 800 Réunionnais de 16 ans et plus), 40% des sondés avouent réduire leurs achats "plaisir" pour limiter le budget courses.

Olivier, lui, sort de l'hypermarché le panier plein de paquets de couches, au-dessus desquels trône sa petite fille d'un an à peine, sagement assise dans le siège du caddie. "Les produits bébés me reviennent à près de 300 euros par mois, avec les couches, le lait en poudre, les petits pots et j'en passe." Mais c'est pour lui un sacrifice nécessaire : "quand on a un enfant en bas âge, on a pas envie de prendre du premier prix".

Les produits frais hors de prix

Lauriane, maman elle aussi, a le même constat : parmi tous les rayons, celui des produits bébés est le plus cher. "Du coup on sélectionne dans le reste du panier", explique-t-elle. Dans son caddie, vous ne trouverez quasiment jamais de produits frais, "trop chers".

Il faut dire que certains fruits comme les tomates ont vu leurs prix flamber cette année. Selon Eric Lucas, responsable du département végétal à la Chambre d'Agriculture, "les prix sont restés relativement élevés. Durant l'hiver austral on tourne habituellement autour 40 centimes la tomate, mais cette année on était toujours au-dessus d'un euro". L'an dernier, le président de la Chambre d'Agriculture s'était exprimé à propos du prix des fruits et légumes, qui avait connu la plus forte augmentation : +20,5%.

Frédéric Vienne avait alors estimé que les prix reviendraient à la normale si la météo était plus clémente cette année. Si aucun cyclone n'a en effet frappé l'île, c'était sans compter sur la sécheresse et l'impact de la mouche des fruits. "La tomate est montée jusqu'à 2,2 euros le kilo dans les marchés et les étals des grandes surfaces" indique Eric Lucas.

Bien que ces aléas soient d'ordre climatique, ils touchent directement le panier des Réunionnais. Lauriane, que nous retrouvons sur le parking de l'hypermarché du Port, opte donc plutôt pour des conserves ou du surgelé. "Je ne vais que rarement dans les grands magasins comme celui-ci. Quand j'y passe, c'est pour les promos" explique-t-elle. Comme beaucoup de Réunionnais, les promotions sont une étape obligatoire pour limiter le prix total du panier.

Selon le sondage Ipsos Océan indien pour Réunion 1ère, plus de 50% des sondés disent utiliser des bons de réduction ou se servir des promotions. Pourtant ce même jour, le rayon des promotions est loin d'être représentatif d'un menu équilibré… Les chips occupent la moitié de l'espace, tandis que les autres étals se partagent entre biscuits sucrés, alcool et soda.

Un bouclier qualité prix vivement critiqué

Dans les rayons de l'hypermarché, les caddies se remplissent, mais très peu d'entre eux contiennent des produits étiquetés "Bouclier qualité prix".

Lire aussi : La nouvelle liste du Bouclier qualité prix dévoilée

Olivier lui s'en sert. Il fait partie des rares clients que nous rencontrons qui sont à la recherche des fameuses étiquettes rouges, assez difficiles à repérer dans les rayons de l'hypermarché. Elles passent presque inaperçues derrière les étiquettes mettant en avant la carte de fidélité du magasin, ou les grandes marques.

Après de longues minutes de recherches nous tombons enfin sur un fromage à 2,55 euros étiqueté BQP. Il coûte seulement 30 centimes de moins que d'autres fromages de marque.

Nous retrouvons cette étiquette un peu plus loin pour des petits pains au chocolat, au prix certes plus attractif, mais à la composition critiquable. Un tour sur une application de scan alimentaire suffit : trop de sucres, de matières grasses et d'acides gras saturés.

C'est bien ce que reproche Olivier à ce "bouclier" : "j'essaie d'en acheter pour payer moins cher, mais ce n'est pas toujours de la bonne qualité". Même ressenti pour les autres clients, qui ne passent même plus par le BQP tant les aliments, notamment la viande, sont jugés "immangeables".

De nombreux gilets jaunes, qui se mobilisent depuis le début contre la vie chère, rejoignent cet avis : le BQP ne représente pas le panier réunionnais. "Ce ne sont pas des produits que l'on consomme vraiment, ou alors ils sont de très mauvaise qualité" juge Kévin, gilet jaune particulièrement engagé dans l'Est. "Le BQP n'est pas une solution pour améliorer la vie des habitants." Même impression du côté de Sergine, gilet jaune également : "le bouclier ne sert à rien, ce ne sont que des produits de sous-marque".

Au moment de rencontrer les 50 citoyens de l'OPMR fin septembre, le préfet Jacques Billant avait proposé de revoir le bouclier qualité prix (BQP). Celui-ci devrait être remis à plat avec une nouvelle liste des produits les plus consommés à La Réunion. Une liste "péi" devrait être établie pour valoriser les productions locales.

Lire aussi : Le préfet propose un plan d'actions contre la vie chère à La Réunion

Une idée saluée par la plupart des habitants, en attendant de voir ladite liste. Les produits concernés sont en tout cas consultables sur le site de la préfecture.

La déception des gilets jaunes

Toujours est-il que les Réunionnais sont fatigués d'attendre de nouvelles propositions, et pour les gilets jaunes, la déception est immense. En Métropole, leur mouvement a été lancé officiellement le 17 novembre 2018 à travers une première grande manifestation dans Paris. A La Réunion, c'est en décembre et janvier que la contestation a été la plus vive. Les Réunionnais ont en mémoire les nombreux blocages organisés dans toute l'île.

"Rien n'a été fait pour lutter contre la vie chère depuis les promesses d'Emmanuel Macron en décembre dernier", estime Kévin, gilet jaune dans l'Est. "Oui il est arrivé que le gouvernement sanctionne des enseignes pour leurs marges abusives, mais c'est uniquement un acte de dissuasion. Les enseignes payent, puis remettent en place des prix élevés."

Lui-même se prive par moments, bien obligé de se refuser certains aliments devenus hors de prix. "Les courses pour une semaine c'est 100 euros, et ça représente seulement le fond du chariot, c'est loin d'être un caddie plein."

Le gilet jaune boycotte désormais les grandes surfaces. "Je n'y mets plus les pieds, j'opte plutôt pour les produits locaux et les petits commerçants. Dans les hypermarchés, le poulet monte à 10-12 euros, c'est simple, on ne peut plus le manger !" Sergine, elle, va jusqu'à faire ses propres yaourts pour éviter la case grande distribution. "Sinon je n'achète que chez les producteurs locaux. Contrairement à ce qu'on raconte ce n'est pas plus cher."

L'action de l'OPMR n'y change rien selon lui. "Comme l'indique son nom, c'est un 'observatoire'. On parle de rapports ici, pas d'action concrète. Ces citoyens tirés au sort n'ont aucun pouvoir réel." Pour lui la régulation des prix passe par "des textes de loi, un contrôle renforcé, et surtout la mise en place d'une vraie concurrence."

Rachat de Vindémia, l'épée de Damoclès

La dernière affaire en date, avec la proposition de rachat de Vindémia par GBH, ne fait que l'inquiéter plus encore, comme Sergine. Tous deux ont le même avis. "Nous vivons déjà dans une fausse forme de concurrence, avec deux concurrents principaux : GBH d'un côté, le trio Leader Price – Leclerc – Super U de l'autre." La contre-proposition de rachat par ces trois derniers ne les met pas plus en confiance pour autant.

Lire aussi : Une étude bientôt menée pour déterminer l'impact du rachat de Vindemia par GBH

Lire aussi : Rachat de Vindemia par le groupe Hayot : Leader Price, Leclerc et Super U proposent une "alternative réunionnaise"

En effet, pas plus tard que le 16 septembre dernier, les trois enseignes lors de leur annonce "d'alternative réunionnaise" pour le rachat de Vindémia, ont évoqué une future baisse des prix. Mais en version détaillée, la réalité est toute autre.

François Caillé, à la tête des Leader Price, l'avait expliqué en personne : "il n'y aura pas vraiment de baisse des prix, mais surtout un changement du système, aujourd'hui défaillant". Comprendre : limiter les promotions qui aujourd'hui envahissent les grandes surfaces, et donc lisser les prix. "On estime qu'entre 50 et 60% du panier réunionnais sont constitués de promos" avait ajouté Pascal Thiaw-Kine, représentant du mouvement E.Leclerc.

Pour les gilets jaunes, c'est évident, "c'est à nous de bouger, et à une plus grande échelle La Réunion, à savoir le Département et la Région. On ne peut pas attendre l'Etat et se reposer sur eux, sinon rien ne sera fait", estime Sergine.

Le secteur du logement dans le mal

Et cela concerne tous les domaines, pas seulement les courses. "Le bilan est mauvais : les courses augmentent, l'essence recommence globalement à augmenter depuis le mois de mars, la pauvreté augmente elle aussi, les loyers… tout sauf les salaires" résume Sergine.

Sur la question du loyer, Erick Fontaine, administrateur de la CNL, ne peut qu'approuver. "L'impact sur les locataires est énorme. La suppression de la taxe d'habitation pour certains loyers n'a pas suffi à compenser la baisse des allocations et l'augmentation des charges locatives." Il estime celles-ci à 89 euros par mois en moyenne. "J'ai fait la rencontre récemment d'un monsieur qui vit sur le boulevard Vauban à Saint-Denis, et dont les charges avaient augmenté de 34% en seulement trois ans !"

"Le gouvernement n'a pas entendu nos revendications", estime-t-il. "Les loyers ne baissent pas, parce qu'on estime qu'à La Réunion, les bailleurs sociaux ont besoin de tranquillité financière." Et concernant la lutte contre le logement indigne, "rien n'est fait pour sanctionner".

Lire aussi : "Les locataires sont en danger" prévient Erick Fontaine

Selon l'Insee, les dépenses globales liées au logement sont proches de celles d'un métropolitain, mais les loyers restent plus élevés à La Réunion (+ 5 %) notamment dans le secteur privé.

Il faut dire aussi qu'en terme de quantité, l'île manque cruellement de nouveaux logements. La prévision annuelle des 4.000 logements prévus est bien loin d'être atteinte. Pour l'instant seuls 1.600 d'entre eux sont péniblement sortis de terre.

C'est un reproche de la FRBTP d'ailleurs qui s'inquiète de voir que la construction reste autant embourbée à La Réunion. "Quand le bâtiment va tout va" dit-on. Mais c'est une évidence : le BTP, plus que n'importe quel autre secteur va bien mal. Et toute l'économie réunionnaise en pâtit.

Lire aussi : BTP : 2019, l'année la plus faible en constructions publiques depuis 10 ans

Une île qui s'appauvrit

La situation est plus que critique, il faut le dire. Et ce sont des chantiers faramineux qui attendent le président à son arrivée. Il sera sans nul doute interpellé sur l'emploi, les retraites, l'affaire Vindémia, le BTP, la pauvreté ou encore la Nouvelle Route du Littoral… Tant de dossiers cruciaux qui stagnent et creusent la précarité à La Réunion.

L'île, derrière ses paysages de carte postale, cache une réalité beaucoup plus dure. La moitié des Réunionnais vit avec moins de 1.230 euros par mois.

Lire aussi : 39% des Réunionnais vivaient sous le seuil de pauvreté en 2016

Lire aussi : Quatre ménages réunionnais sur dix sont endettés

Aujourd'hui les gilets jaunes ne sont pas dupes, ils disent ne plus rien attendre d'Emmanuel Macron. "C'est un président sourd, il a lancé sa politique, il ne veut pas la changer malgré les réclamations du peuple" estime Kévin. "On l'a bien vu au Grand débat. Ce n'était pas un débat, il parle, on écoute."

Pour ceux qui agissent au quotidien auprès des plus nécessiteux, le chef d'Etat "n'entend pas la voix des pauvres", comme l'affirme Patrice Ellama, président du Secours catholique à La Réunion. "A La Réunion, en-dehors de ceux qui n'ont même pas de toit ou vivent dans des taudis, il y a ceux qui sont précaires tout en ayant un travail. La pauvreté s'est étendue aux actifs maintenant."

Car au-delà du manque d'emplois et de logements, la vie reste extrêmement chère même pour ceux qui ont la chance d'avoir les deux. "Il est temps qu'on nous propose une véritable solution politique à ce sujet", ajoute Patrice Ellama.

Victor, un autre gilet jaune, assure que ce gouvernement "s'est surtout démarqué par ses actions de communication, mais derrière ça il n'y a rien de concret". Des effets d'annonces, en somme, jusqu'à parfois fermer les vannes du débat. "C'est pour ça qu'aujourd'hui le combat des gilets jaunes s'est un peu déplacé. Ce n'est plus seulement le pouvoir d'achat qui nous préoccupe, c'est la démocratie même."

mm / www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

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8 Commentaires
La reunion
La reunion
4 ans

La reunion toujours pres a se mobilisè mais attend toujours les autres avant de commencer. d ici se soir sa va etre mieux

Daniel
Daniel
4 ans

mais parfois les choses prennent du temps et il faut l'accepter". non Mr Macron nous ne l'acceptons pas vous et d'autres gouvernement vous nous avez imposer L'Europe l'euros de la misère vos mensonges sur les très petite retraites, vous avez détruit la France

Tristan
Tristan
4 ans

Quand on dit que 40% vit sous le seuil de pauvreté ça veut dire que 60% sont au dessus, tant mieux et ça explique la consommation dans l'île. Arrêtez de vous mettre des oeillères, une grande partie d'être nous, dont moi, qui ne trafiqué pas, vit mal. Arrêtez de nier nos souffrances. A tout à l'heure président !

Joseph
Joseph
4 ans

"une île où 42% de la population vit sous le seuil de pauvreté et où un Réunionnais sur quatre est sans emploi"Qu'on m'explique toutes ces autos neuves, ces téléphones portables dernier cri, ces habits de marque, ces sur-consommateurs qui assaillent les grandes surfaces, ces embouteillages perpétuels, ces gens qui montent et qui descendent toute la journée avec leurs autos tunées, musique à fond...Quand on veut être crédible, il faut refléter la réalité, le travail au noir, les trafics, les magouilles c'est un peu trop voyant parfois.

Francois974
Francois974
4 ans

Nous avons un président issu de la haute finance et c'est bien connu on ne prête qu'aux riches. Les pauvres il n'en a rien à faire parce qu'ils ne votent même pas ! Brigitte la nouvelle riche dépense sans compter se prend pour la reine de France. Pensez-vous qu'ils se soucient du peuple ? Pauvres de nous !

sociale
sociale
4 ans

mettre un truc pourri au milieu des légumes ça les fait gâter. Retirez donc la photo à cÃ'té de la rhubarbe!

Papillon diurne
Papillon diurne
4 ans

C'est plus aisé de concevoir des situations de monopole ou de quasi-monopole dans un petit milieu, une île, surtout quand elle est coupée du reste du monde. Juste un exemple :prix billet d'avion aller retour Roissy Charles de Gaulle/San Francisco 358 euro; Roland-Garros /Orly Ouest en décembre 2019 plus de 1500 euro (A/R)!Si l'État français ne veut pas ouvrir le ciel réunionnais, alors il doit créer une compagnie 100% public => et vendre des billets à prix coÃ"tant sans bénéfices jusqu'à ce que les 3 autres cessent de nous saigner.Le reste, c'est du blablabla.

Mon Ange, depuis son mobile
Mon Ange, depuis son mobile
4 ans

Prix du super Réunion 1.46 euros Métropole 1.51
Gaz oil : ici 1.14 euros métropole 1.23
Hélène 80 ans 200 euros de courses par semaine...
Mais c'est dingue. Écrit pas zafer la pas vré foutor.