
C'était la grande annonce de ce début d'année 2020, une sorte de cadeau de Noël un peu en retard pour les transporteurs : la signature d'un protocole d'accord entre la Région et le groupement, signant la poursuite du chantier de la digue.
- "Pas loin de ne plus avoir de boulot" -
Ce protocole, qui arrive à son terme à la fin du mois, n'est qu'une transition. Pour donner suffisamment de quoi travailler aux transporteurs et assurer un nombre continu de commandes, un ordre de service doit être signé. C'est la décision écrite et officielle finale qui précise les modalités du marché. Or, c'est là que le bât blesse : l'ordre de service n'est toujours pas signé, alors qu'il devrait déjà l'être.
Selon nos informations, cela paralyse (une nouvelle fois) le chantier de la NRL. La construction a repris, oui, mais au ralenti. Avant le confinement, une commande de 24.000 m3 de roches, renouvelable deux fois, avait été passée. Après ça, plus rien, "on n'est pas loin de ne plus avoir de boulot" nous confie-t-on dans les coulisses du chantier.
- Pas de cadence réelle -
Sur le chantier de la digue on parle d'"avancement sans cadence réelle". Une situation qui tranche avec les propos maintenus par la Région dans un communiqué en date du 15 avril : "la poursuite du chantier reste une priorité" lisait-on alors.
Une nouvelle réunion a été demandée par les transporteurs auprès de la Région mais aucune réponse n'a été apportée pour le moment. L'approche du second tour des municipales, qui mobilise une bonne partie de l'actualité en ce moment, inquiète. Cela pourrait-il repousser encore la signature de l'ordre de service ?
D'autant plus que sans nouvelles commandes de roches, le nombre d'employés sur le chantier s'en trouve menacé.
Une fois de plus, le chantier de la NRL semble avoir du plomb dans l'aile. Et ce qui était alors une priorité absolue est mis entre parenthèses.
mm / www.ipreunion.com / [email protected]
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