[EN DIRECT - PHOTOS/VIDÉO] Joe Biden ordonne un embargo sur les importations de pétrole et gaz russes

Ukraine : l'évacuation des civils se fait atteindre, le cap des 2 millions de réfugiés atteint

  • Publié le 8 mars 2022 à 14:17
  • Actualisé le 8 mars 2022 à 20:33

13ème jour de guerre en Ukraine ce mardi 8 mars 2022. Plusieurs grandes villes ukrainiennes ont été bombardées par la Russie, et certaines sont encerclées, mais elles restent aux mains des Ukrainiens. "L'ennemi contrôle désormais les villes de Bucha, Vorzel et Gostomel, la situation est critique" a rapporté le gouvernement ukrainien lundi dans la journée. L'évacuation des civils est toujours en suspens. Une troisième session de pourparlers s'est tenu lundi après-midi. Les Ukrainiens ont évoqué "certains résultats positifs" sur les couloirs humanitaires tandis que les Russes jugeaient cette session "pas à la hauteur des attentes". Nous sommes en direct, suivez nous (Photo AFP)

  • "Nous nous battrons jusqu'au bout", jure le président ukrainien devant les députés britanniques

    "Nous nous battrons jusqu'au bout", a déclaré mardi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, invoquant l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill, dans une allocution émouvante, par lien vidéo depuis Kiev, devant le parlement britannique. Le président ukrainien, en tee-shirt kaki et assis près d'un drapeau ukrainien, a lu son texte devant une chambre des Communes pleine à craquer, écouté avec attention par les députés qui se sont ensuite levés pour une ovation.

    Depuis le premier jour de l'invasion russe, "nous n'avons pas dormi. Nous nous sommes tous battus pour notre pays, avec notre armée", a-t-il déclaré. "Nous n'abandonnerons pas et nous ne perdrons pas", a-t-il déclaré, faisant le récit de l'invasion russe jour après jour. "Nous nous battrons jusqu'au bout, en mer, dans les airs. Nous continuerons à nous battre pour notre terre, coûte que coûte, dans les forêts, dans les champs, sur les rives, dans les rues", a-t-il déclaré.

  • D'Argentan à Bordeaux, les ventes de drapeaux ukrainiens s'envolent

    A plus de 2.000 km de la guerre en Ukraine, au coeur d'une Normandie paisible, Éric Borney n'aurait jamais cru que sa société fabriquerait un jour un millier de drapeaux ukrainiens en moins de deux semaines.  "D’habitude on fait quatre ou cinq drapeaux ukrainiens dans l’année. Là on est à 1.000 drapeaux fabriqués en 10 jours pour 300 à 400 commandes. Et tous les jours, ça s’accroît", s'étonne encore le président de cette entreprise familiale de 30 salariés installée à Argentan (Orne).

    Ses concurrents français, comme Doublet dans le Nord, Manufêtes dans la Drôme ou Dejean Marine à Bordeaux, observent le même phénomène, avec des commandes de collectivités locales mais aussi de particuliers. Les filiales allemande et espagnole de Doublet "sont aujourd’hui sollicitées de la même manière" selon la maison-mère.

    Lire le reportage ici

  • Joe Biden ordonne un embargo sur les importations américaines de pétrole et gaz russes

     

  • Trois adultes ont été tués et trois enfants blessés dans l'explosion d'une mine antipersonnel dans la région de Tchernihiv, au nord de #Kiev, a affirmé Liudmyla Denisova, chargée des droits humains auprès du Parlement ukrainien

     

  • Le président Joe Biden va annoncer un embargo sur les importations de pétrole russe aux Etats-Unis

     

  • Une enfant meurt de soif sous des décombres à Marioupol

    Une enfant de six ans est morte de déshydratation sous les ruines de sa maison détruite à Marioupol dans le sud-est de l'Ukraine, actuellement assiégée par l'armée russe, selon le maire de la ville Vadim Boïtchenko.

  • La "raspoutitsa" due au dégel, risque d'enlisement pour l'armée russe en Ukraine

    Le facteur climatique pourrait jouer un rôle décisif dans l'invasion russe de l'Ukraine, avec l'arrivée attendue de la "raspoutitsa", phénomène saisonnier qui voit la terre ferme se muer en boue collante redoutable pour les véhicules militaires, selon des spécialistes.

    Ce terme russe qui signifie "le temps des mauvaises routes", est une réalité bien connue en Ukraine, en Russie et au Bélarus où le radoucissement des températures et la fonte des neiges au printemps, tout comme les fortes pluies de l'automne, se traduisent par plusieurs semaines de gadoue, deux fois par an.

    Avant même que la raspoutitsa n'ait commencé, les images de chars et de véhicules militaires russes embourbés en Ukraine pullulent sur les réseaux sociaux.

    "Il y a déjà eu beaucoup de situations dans lesquelles des chars russes et d'autres véhicules sont passés par les champs et ont été bloqués. Les soldats ont été obligés de les abandonner et de continuer à pied", affirme à l'AFP l'analyste militaire ukrainien Mykola Beleskov.

    "Ce problème existe, et il va s'aggraver", ajoute-t-il, au sujet de l'arrivée de cette débâcle des fameuses "terres noires", ou tchernozioms, qui ont fait la richesse agricole de l'Ukraine et des régions voisines entre le Don et la Volga. Les troupes de Napoléon en ont fait la pénible expérience, retardées lors de leur retraite de Russie fin 1812 au point d'être rattrapées par les rigueurs de l'hiver.

    La suite du reporage est ici

     

  • 21 personnes tuées dans un bombardement à Soumy, à la frontière russo-ukrainienne

     

  • Le seuil des deux millions de réfugiés franchi "aujourd'hui ou demain", selon l'ONU

    Le cap des deux millions de réfugiés provoqués par l'offensive militaire russe en Ukraine devrait être franchi "aujourd'hui" ou "demain", a estimé mardi le Haut Commissaire de l'ONU aux réfugiés, Filippo Grandi.

    "Je pense que nous allons passer la barre des deux millions aujourd'hui ou peut-être, au plus tard, demain" mercredi, a déclaré M. Grandi lors d'une conférence de presse à Oslo. "Ca n'arrête donc pas".

    Lundi, plus de 1,7 million de réfugiés ukrainiens avaient déjà été dénombrés, selon le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR).

    L'article de l'AFP sur le sujet est à lire en intégralité ici.

  • 10.000 personnes ont fui en cinq jours la ville bombardée d'Irpin

     

  • Moscou a déployé en Ukraine la quasi-totalité des troupes massées à la frontière, selon le Pentagone

    La Russie a envoyé en Ukraine la quasi-totalité des troupes massées ces derniers mois à la frontière entre les deux pays, a estimé lundi le Pentagone, qui a pour sa part dépêché 500 militaires supplémentaires en Europe pour renforcer la sécurité de l'Otan.

    Avec l'intensification des opérations russes, les civils sont de plus en plus touchés, et Moscou cherche désormais à "recruter" des combattants étrangers, notamment syriens, a affirmé le ministère américain de la Défense. Mais à part des avancées dans le sud de l'Ukraine, les forces russes "n'ont pas vraiment fait des progrès notables ces derniers jours", a déclaré son porte-parole John Kirby à des journalistes à Washington.

    La suite de l'article de l'AFP est à retrouver sur ce lien.

  • L'Europe peut s’attendre à recevoir cinq millions d’exilés

    Ce lundi, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a estimé que le continent pouvait s’attendre à recevoir cinq millions d’exilés si l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les bombardements des villes se poursuivent.

    "Si les bombardements continuent, si on continue à bombarder les villes, de manière indiscriminée, on peut s’attendre à cinq millions d’exilés", a précisé le Haut-représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, depuis Montpellier (Hérault), où était organisée une réunion des ministres européens des Affaires étrangères et du développement.

     

  • Deux grimpeurs escaladent la tour Montparnasse "pour aider les Ukrainiens"

    Deux Instagrameurs spécialisés dans "l'urban climbing" (escalade urbaine, ndlr) ont décidé d'escalader la tour Montparnasse "en soutien au peuple ukrainien". Un drapeau aux couleurs du pays a été accroché à l'une des fenêtres de la tour.

    Une méthode, si elle reste évidemment très risquée, faite pour sensibiliser la population sur ce qui se passe en Ukraine, défendent les protagonistes, qui ont dans le même temps,ouvert une cagnotte destinée à soutenir les Ukrainiens.

     

  • Déjà 1,5 million de personnes sur les routes de l'exode

  •  A l'ouest de Kiev : au moins treize morts dans le bombardement d’une boulangerie industrielle

    Au moins treize personnes sont mortes, lundi, dans des bombardements qui ont frappé une boulangerie industrielle à Makariv, à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Kiev.

    Environ trente personnes se trouvaient dans le périmètre de la boulangerie au moment des bombardements. Une porte-parole des services de secours a confirmé à l’Agence France-Presse (AFP) que le bombardement avait effectivement causé la mort d’au moins treize personnes.

    Les services d’urgence ont expliqué avoir secouru cinq personnes coincées dans les décombres de cette usine, qui était à l’arrêt.

  • Reportage du Monde : "Quand Poutine ment, nos citoyens meurent", déclare l’Ukraine devant la Cour internationale de justice

    La Russie n'a pas assisté à l'audience de la Cour internationale de justice (CIJ) au Palais de la Paix à La Haye ce lundi 7 mars. L’Ukraine a plaidé seule A l’ouverture des débats, la présidente de la CIJ, Joan Donoghue, a déploré la décision du gouvernement russe "de ne pas participer à la procédure orale" sans plus de précisions.

    Pour pouvoir saisir la Cour, Kiev accuse Moscou d’avoir abusé de la convention pour la prévention et la répression du génocide pour justifier sa guerre. "En annonçant l’entrée de ses troupes en Ukraine le 24 février, Vladimir Poutine avait dit vouloir prévenir un génocide en cours dans le Donbass, à l’Est de l’Ukraine. "C’est un terrible mensonge", a dénoncé Anton Korynevitch, chef de la délégation ukrainienne. Mais "quand Poutine ment, les Ukrainiens, nos citoyens, meurent", a-t-il dit" écrit le Monde

    La décision des juges de La Haye sera rendue dans les prochains jours.

    La suite du reportage ici

  • Des étudiants marocains ont pu enfin rentrer dans leur pays

    Alors que le conflit sévit toujours en Ukraine, des étudiants marocains ont enfin pu quitter le pays et rentrer chez eux. Ils racontent ci-desous ce retour mouvementé

  • La Russie se préparerait à bombarder Odessa

    "Le président ukrainien a affirmé dimanche que les troupes russes se préparaient à bombarder Odessa. Cette ville du Sud du pays représente un enjeu stratégique pour Vladimir Poutine puisqu’elle permettrait de prendre le contrôle de la mer d’Azov, selon Pierre Servent, spécialiste des questions de défense" écrit  le nouvelobs.com
     


     

  • Réunion des ministres européens en charge du développement

     

  • L'UE examine les candidatures d'adhésion de l'Ukraine de la Géorgie et de la Moldavie

    L'Union européenne a lancé la procédure pour l'examen des demandes d'adhésion de l'Ukraine de la Géorgie et de la Moldavie, a annoncé la présidence française du Conseil de l'UE

    La demande a été faite après l'invasion de l'Ukraine par la Russie

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À propos

Alors que la guerre continue en Ukraine, un round de négociations russo-ukrainiennes s'est achevé en fin de journée  avec quelques "résultats positifs" sur les couloirs humanitaires, a annoncé Mykhaïlo Podolyak, membre de la délégation ukrainienne. Les discussions n'ont cependant pas "été à la hauteur des attentes" de Moscou, a déploré le représentant russe à ces discussions, Vladimir Medinsk.

L'armée russe avait annoncé l'ouverture lundi de plusieurs couloirs humanitaires et l'instauration de cessez-le-feu locaux pour évacuer des civils des villes de Kharkhiv, Kiev, Marioupol et Soumy. La moitié de ces couloirs sont reliés à la Russie ou au Bélarus. Cette décision a été prise après une "demande personnelle" d'Emmanuel Macron adressée à Vladimir Poutine selon l'armée russe. Mais la présidence française souligne de son côté que M. Macron n'a "évidemment" pas demandé que de tels couloirs se dirigent vers la Russie ou le Bélarus.

Quant au gouvernement ukrainien, il a estimé que ces couloirs vers le Bélarus et la Russie n'étaient "pas une option acceptable". Un troisième round de pourparlers est prévu lundi entre la Russie et l'Ukraine.

D'intenses bombardements aériens ont frappé dans la nuit Kharkiv (nord-est), visant notamment un complexe sportif d'une université locale et des immeubles civils, selon un journaliste de l'AFP. "L'ennemi continue l'opération offensive contre l'Ukraine, en se concentrant sur l'encerclement de Kiev, Kharkiv, Tcherniguiv (nord), Soumy (nord-est) et Mykolaïev (sud)", a indiqué l'état-major ukrainien.

Des missiles russes tirés depuis la mer se sont abattus sur le village de Touzly, dans la région d'Odessa, port stratégique sur la mer Noire, selon l'armée ukrainienne. Plus tôt, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait averti que la Russie se préparait à bombarder Odessa.

- Le pétrole et les métaux flambent -

Un possible embargo occidental sur le pétrole russe faisait de nouveau flamber les prix de l'or noir lundi. Vers 08H45 GMT, le baril de pétrole WTI américain bondissait de 7,45% à 124,29 dollars et le prix du baril de Brent de la mer du Nord s'envolait de 7,86% à 127,41 dollars. Les prix du gaz s'enflammaient également, son cours européen bondissant de 60% à plus de 300 euros le mégawattheure.

Les métaux continuaient de flamber, l'aluminium dépassant pour la première fois la barre des 4.000 dollars la tonne tandis que le cuivre a atteint un nouveau plus haut historique.

- Les Bourses dégringolent -

Les Bourses européennes ont ouvert dans le rouge de nouveau. Vers 08H50 GMT, Francfort lâchait 4,48%, Paris 4,25%, Milan 5,28% et la place de Londres, qui est plus résiliente depuis le début de cette crise, perdait 2,42%.

Lourde chute également des Bourses en Asie: la Bourse de Tokyo a clôturé en baisse de 2,94% à son plus bas niveau depuis novembre 2020, celle de Shanghai à -2,17%. Les pertes à Hong Kong étaient encore pires : -3,87%.

- 5.000 manifestants arrêtés en Russie-

Au moins 5.000 personnes manifestant sans autorisation contre l'intervention militaire en Ukraine ont été arrêtées dimanche dans 69 villes de Russie, a indiqué lundi l'ONG OVD-Info, spécialisée dans le suivi des manifestations.

Il s'agit d'un nombre d'une ampleur inédite en une seule journée, bien plus que lors de la vague de protestations début 2021 à travers le pays contre l'emprisonnement de l'opposant Alexeï Navalny.

www.ipreunion.com avec l'AFP

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