[EN DIRECT] "Un conflit n'est dans l'intérêt de personne" selon Xi Jinping

Ukraine : des dizaines de personnes tuées vendredi dans une frappe contre une caserne militaire

  • Publié le 19 mars 2022 à 13:03
  • Actualisé le 19 mars 2022 à 16:54

Au 24ème jour de l'invasion de l'Ukraine, la Russie continue de bombarder le territoire. Les assauts de l'armée russe sur Kiev ont fait un mort et quatre blessés selon le premier bilan des secours établi ce vendredi. Marioupol, ville portuaire est assiégée et bombardée depuis plus de 15 jours par les forces de Poutine selon le maire adjoint, Serguei Orlov. D'autres zones de l'Ukraine comme Lviv et Kramatorsk ont elles aussi été bombardées. Il n'y a pas de bilan officiel des victimes pour l'instant. Selon les derniers chiffres de l'ONU, plus de 3,2 millions d'Ukrainiens ont fui leur pays. Joe Biden et Xi Jinping ont pu échangé ce vendredi. Celui-ci a assuré à son homologue américain qu'un "conflit n'est dans l'intérêt de personne". Il a ensuite précisé que la Chine et les Etats-Unis ont pour responsabilité d'aider à la paix mondiale. (Photo : AFP)

  • Aller combattre en Ukraine, pas si simple pour des volontaires en stage militaire

    Certains veulent aider les civils au coeur de l'Ukraine envahie ou se défendre "si le conflit arrivait en France". Loin des bombardements, près de Bordeaux, des Français préoccupés par ce conflit s'entraînent avec un ancien soldat des forces spéciales, pour "s'impliquer" sans aller jusqu'à combattre avec l'armée de Zelensky.

    Devant les images de dévastation en Ukraine, Luc*, 46 ans et Fox*, 28 ans "ont pensé" à prendre les armes avant d'être rattrapés par la réalité: "C a va ne servir à rien, je risque de mourir dans les premiers instants", relève le jeune livreur. Il y a quelques jours, les deux hommes ont quand même enfilé des treillis pour acquérir les "bases" de l'entraînement militaire, sur le site d'un manoir en ruines envahi par la végétation. La tête dissimulé sous une cagoule, ils souhaitent rester anonymes.

  • Dans une caserne de Mykolaïv détruite par une frappe, la mort et la dévastation

    Du visage couvert de poussière, seuls émergent les yeux bleus perçants du soldat. Vivant. Extrait des décombres, trente heures après une terrible frappe sur une caserne militaire de Mykolaïv, qui a fait des dizaines de morts. C'est un journaliste présent sur les lieux qui a entendu samedi matin des bruits sous les gravats et alerté les sauveteurs. Après avoir déblayé à mains nues pendant une heure, ils ont réussi à extraire le soldat. Sur la civière, le blessé, sous le choc, fixe les brancardiers et tente de parler.

    Selon les témoignages recueillis sur place par l'AFP auprès des sauveteurs et des soldats, six roquettes ont touché la caserne --à l'origine une école pour jeunes officiers-- vers six heures du matin vendredi. "Une énorme explosion", témoigne Nikolaï, un habitant du quartier, dont plusieurs bâtiments ont été endommagés.

    "Pas moins de 200 soldats dormaient dans les baraques", selon Maxime, un militaire de 22 ans, venu d'une autre position à proximité, et qui regarde la scène d'un air sidéré. "Au moins 50 corps ont été extraits, mais on ne sait pas combien il en reste sous les décombres", poursuit le jeune soldat.Evguéniï, un autre militaire sur place, estime que les frappes pourraient avoir fait 100 morts.

    Impossible d'avoir un bilan officiel ou des éléments sur l'attaque. L'information reste verrouillée, à un moment où le discours officiel veut que Mykolaïv, "bouclier" d'Odessa, le grand port stratégique situé à 130 km plus à l'ouest, résiste et repousse les assauts des troupes russes.

    Les autorités affirment depuis plusieurs jours que les forces ennemies ont été repoussées vers Kherson, une ville sous contrôle russe plus à l'est. Mais les frappes meurtrières, qui ont déjà touché depuis deux semaines des civils et des positions militaires, ne cessent pas.

     

  • Des dizaines de personnes ont été tuées vendredi dans une frappe contre une caserne militaire dans le sud de l'Ukraine, à Mykolaïv, ont raconté des témoins à l'AFP

    "Pas moins de 200 soldats dormaient dans les baraquements" selon Maxime, un militaire de 22 ans interrogé sur place alors que les opérations de secours se poursuivent

  • Telegram et WhatsApp échappent au blocage

    Les messageries WhatsApp et Telegram ont été épargnées, pour l'instant, par les blocages des autorités russes qui ont frappé leurs concurrents, mais demeurent en sursis, selon des experts.

    Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, Facebook, Twitter et Instagram ont été successivement désactivés en Russie, tandis que TikTok a, de lui-même, suspendu la possibilité de télécharger de nouveaux contenus.

    Les blocages ont été réalisés en application de deux textes encadrant strictement les informations diffusées sur la guerre en Ukraine et les sanctions imposées à la Russie.

  • Renforcer la défense anti-aérienne de l'Ukraine: plus facile à dire qu'à faire

    Joe Biden a promis d'aider l'Ukraine à se procurer des "systèmes de défense anti-aérienne de plus longue portée" que les Stingers portés à l'épaule, mais trouver les puissantes batteries anti-missile dont l'armée ukrainienne a besoin de toute urgence paraît plus facile à dire qu'à faire.

    Le président américain, qui veut soutenir militairement l'Ukraine sans entrer directement en conflit avec la Russie, cherche à fournir à l'armée ukrainienne de meilleures défenses contre l'artillerie russe qui pilonne les villes.

    L'idéal pour cela, ce sont des batteries anti-aériennes mobiles comme le Patriot, dont l'efficacité a été largement démontrée ces dernières années en Irak et dans le Golfe.

    Chargé sur des camions, le Patriot est composé d'un radar capable de détecter et intercepter automatiquement un avion, un drone ou un missile dans un rayon de plus de 100 km, d'un poste de surveillance tenu par trois soldats et d'une batterie de missiles intercepteurs.

    Mais les militaires ukrainiens ne sont pas formés au maniement de cet armement américain sophistiqué. En revanche, ils savent utiliser le système anti-aérien S-300, concurrent russe de première génération du Patriot américain, dont le rayon d'action est plus limité mais qui serait suffisant pour protéger Kharkiv ou Kiev, deux villes proches de la frontière russe d'où sont tirés la plupart des missiles qui les pilonnent.

  • La Russie aurait utilisé un missile balistique hypersonique

    Le ministère russe de la Défense a déclaré samedi avoir utilisé la veille des missiles hypersoniques "Kinjal" pour détruire un entrepôt souterrain d'armements dans l'Ouest de l'Ukraine. La Russie n'avait jusque là jamais fait état de l'emploi de ce missile balistique dans les deux conflits où elle est belligérante, l'Ukraine et la Syrie. Il a été déployé de nombreuses fois en exercices depuis le premier test réussi en 2018.

    Selon l'agence d'Etat Ria Novosti, son emploi est une première. Ce type de missiles, très manœuvrable, défie tous les système de défense anti-aérienne, selon Moscou.

  • Selon le chef du Renseignement de la Défense du Royaume-Uni, les opérations russes ont changé

    La Russie poursuivrait une stratégie d'usure qui impliquerait l'utilisation imprudente et aveugle de la puissance de feu entrainant une augmentation des pertes civiles.

  • Lviv pleure ses enfants tués dans la guerre contre la Russie

    Disposés en rang, 109 landaus et paniers de bébés sont alignés sur la place du marché de Lviv, une tentative pour les habitants de cette ville de l'Ouest de l'Ukraine de faire leur deuil, trois semaines après le début du conflit contre la Russie.

    Cent-neuf, c'est le nombre d'enfants tués en Ukraine depuis le 24 février, jour où la Russie a lancé une offensive sur le territoire de son voisin. Sur la place du marché de Lviv, il y a là des sièges auto pour bébés ou encore des poussettes, toutes mises côte à côte, à quelques mètres d'une statue recouverte par de la tôle ondulée, histoire de la protéger des frappes russes.

    Katerina Bandjanova, 28 ans, passe devant et jette un coup d'oeil, sa petite fille Solomia de moins d'un an elle-même dans une poussette. Pendant un moment, c'est la seule poussette occupée de la place. "Je ressens beaucoup de douleur", explique-t-elle à l'AFP, la larme à l'oeil. "De la douleur pour le futur du pays car ces enfants sont le futur de l'Ukraine". "Quand les Russes tuent nos enfants, ils tuent le futur de notre pays, son coeur et son esprit", poursuit-elle.

    Juste à côté, une pancarte imprimée indique encore le chiffre "108". Mais il n'a pas fallu longtemps pour que le bilan soit mis à jour, à la hausse. Un marqueur a depuis barré le chiffre 8 pour le remplacer par 9.

  • Urgence humanitaire

    Les besoins humanitaires se font "de plus en plus urgents", avec plus de 200.000 personnes privées d'eau dans la région de Donetsk et de "graves pénuries" de nourriture, d'eau et de médicaments, a déclaré vendredi Matthew Saltmarsh, porte-parole au Haut Commissariat aux réfugiés. Par ailleurs, les forces russes ont élargi davantage leur champs d'action en visant avec leurs missiles les abords de Lviv, grande ville située près de la frontière polonaise, jusque-là épargnée par les combats.

    "Des missiles ont frappé le quartier de l'aéroport", a écrit Andriy Sadovy, son maire, sur Facebook. "C'est une frappe sur la ville de Lviv, un hub humanitaire où se trouvent plus de 200.000 déplacés", a affirmé Maksym Kozytsky, gouverneur régional de Lviv. Cela montre que les Russes "se battent non pas contre des militaires mais contre la population".

    Le ministère russe de la Défense a indiqué vendredi soir que "des armes de longue portée de haute précision (avaient) frappé l'infrastructure militaire ukrainienne" à Lviv. "La frappe a détruit le lieu de stationnement des avions de combat ukrainiens de l'usine de réparation d'avions de Lviv, ainsi que des dépôts de munitions et des équipements militaires ukrainiens dans les banlieues de Nikolaïev et de Voznessensk", a ajouté un porte-parole de l'armée russe.

  • Les habitants continuent de fuir

    Selon le président ukrainien, grâce aux couloirs humanitaires mis en place dans le pays, plus de 180.000 Ukrainiens ont pu s'éloigner des combats dont plus de 9.000 personnes de Marioupol. "Mais les occupants continuent de bloquer l'aide humanitaire, tout particulièrement autour des zones sensibles. C'est une tactique très connue. (...) C'est un crime de guerre", a lancé M. Zelensky. La Russie "répondra de cela. A 100%", a-t-il insisté.

    Depuis le 24 février, plus de 3,2 millions d'Ukrainiens ont pris les routes de l'exil, dont près des deux tiers vers la Pologne, parfois seulement une étape avant de continuer leur exode.

  • Marioupol très disputée

    Pendant ce temps, les bombardements et les combats font rage à travers l'Ukraine, en particulier pour la très convoitée ville de Marioupol (sud-est). L'armée russe a affirmé vendredi avoir réussi à y pénétrer et combattre en centre ville aux côtés de troupes de la "république" séparatiste de Donetsk.

    La prise de Marioupol serait un important tournant dans la guerre et permettrait à la Russie d'assurer une continuité territoriale entre ses forces venues de la Crimée annexée (sud) et les troupes du Donbass (est).

    Les autorités ukrainiennes ont accusé mercredi l'aviation russe d'avoir "sciemment" bombardé le théâtre de Marioupol, ce que la Russie a démenti. "Plus d'un millier" de personnes avaient trouvé refuge dans un abri antiaérien sous ce bâtiment, essentiellement des "femmes, enfants et personnes âgées", selon la mairie de ce port sur la mer d'Azov.

    M. Zelensky a affirmé samedi que plus de 130 survivants avaient pu être extirpés des décombres. "Certains souffrent malheureusement de blessures graves. Mais, à ce stade, nous ne disposons pas d'informations sur le nombre de décès" éventuels, a-t-il indiqué, précisant que "les opérations de secours se poursuivent".

  • Zelensky enjoint Moscou à mener des pourparlers sérieux, les combats s'étendent

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a jugé samedi qu'il était temps pour Moscou d'accepter de se "réunir" pour "discuter" sérieusement de paix afin d'éviter à la Russie des conséquences "sur plusieurs générations", tandis que les forces russes ont affirmé avoir pénétré dans Marioupol après plusieurs jours de siège.

    "Des négociations portant sur la paix et la sécurité pour l'Ukraine sont la seule chance pour la Russie de minimiser les dégâts causés par ses propres erreurs", a déclaré M. Zelensky dans une vidéo publiée sur Facebook, filmée de nuit dans une rue déserte. "Il est temps de nous réunir. Il est temps de discuter. Il est temps de restaurer l'intégrité territoriale et la justice pour l'Ukraine", a plaidé le chef d'Etat. "Autrement, a-t-il prévenu, les pertes pour la Russie seront telles qu'il faudra plusieurs générations pour qu'elle s'en remette".

  • A la morgue de Mykolaïv en Ukraine, "cadavres empilés" et "sacs mortuaires" sous la neige

    Dans des locaux vétustes et délabrés, les corps sont posés à même le sol, faute de place. L'odeur insidieuse de la mort, mêlée à celle d'un désinfectant douceâtre, est partout. Le cadavre gît les mains jointes, comme en prière. En réalité, raconte l'employé de la morgue, il jetait des cocktails molotov quand les Russes l'ont attrapé. Ils lui ont attaché les mains et l'ont exécuté.

    Images glaçantes de la morgue de Mykolaïv, ville sur les bords de la mer Noire, sous le feu russe depuis des jours. A l'extérieur, dans la cour de l'institut médico-légal où se trouve la morgue, la neige tombe sans discontinuer sur des cadavres enveloppés dans des sacs mortuaires en plastique gris, en attente d'être évacués.

    Dans les locaux vétustes et délabrés, d'autres corps sont posés à même le sol, faute de place. L'odeur insidieuse de la mort, mêlée à celle d'un désinfectant douceâtre, est partout.

    Ici, il y a les victimes de la guerre, civils et soldats, mais aussi les morts de cause naturelle.

    Lire le reportage complet de l'AFP ici

  • Bombardement près de l'aéroport de Lviv

    Des "missiles" russes ont détruit vendredi une usine aéronautique dans le quartier de l'aéroport de Lviv, grande ville ukrainienne près de la frontière polonaise, sans faire de victime, selon son maire Andriy Sadovy.

  • Théâtre de Marioupol: premier bilan

    Plus de 130 personnes ont pu être sauvées du bâtiment d'un théâtre de Marioupol bombardé par l'armée russe, mais des "centaines" d'autres demeurent sous les décombres, a déclaré vendredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Le conseil municipal de Marioupol a fait état à ce stade d'au moins un blessé grave, mais pas de morts.

    La Russie a avancé que le théâtre, dans lequel s'étaient réfugiés des centaines d'habitants de ce port ukrainien stratégique assiégé dans le sud-est du pays, avait été détruit par le bataillon nationaliste ukrainien Azov.

    L'armée russe et ses alliés séparatistes "combattent désormais les nationalistes" dans le centre-ville de Marioupol, a par ailleurs annoncé le ministère russe de la Défense.

    Il a assuré que les forces russes et les séparatistes de Lougansk contrôlaient désormais 90% de ce territoire qui fait partie avec Donetsk de la région du Donbass et dont Moscou a reconnu l'indépendance.

  • Bonjour à tous, bienvenue dans ce live

À propos

Plus de 3,2 millions de réfugiés Ukrainiens

Ce vendredi, la Russie a continué son assaut sur l’Ukraine en bombardant de nouveau des villes comme Kiev, Lviv et Kramatorsk. Il n’y a pour l’instant pas de bilan officiel des victimes et des blessés suite à ces bombardements mais aussi après ceux du théâtre de Marioupol que les forces russes avaient attaqué. 130 personnes ont pu être extraites vivantes des décombres selon Kiev. Les incessants bombardements poussent la population à fuir l'Ukraine. L'ONU chiffre les réfugiés à plus de 3,2 millions dont 2 millions qui se trouvent actuellement en Pologne. L'ONU a également recensé plus de deux millions de réfugiés à l'intérieur du pays.

- 15 jours de siège pour Marioupol -

La ville est assiégée "depuis 15 jours" a annoncé le maire-adjoint Serguei Orlov sur BFMTV.  "Cela fait plus de 15 jours que la ville est assiégée, les civils ne pourront pas supporter la situation longtemps. Mais je suis persuadé que nos militaires vont continuer à protéger la ville autant que possible".

La ville est toujours coupée d’électricité, de gaz et de chauffage, selon le ministère de la Défense ukrainien.  "90% de la ville (Marioupol, ndlr) a été détruite par les bombardements" de l'armée russe, qui "bloque les couloirs humanitaires". Il n'y a ni électricité, ni gaz, ni chauffage dans la ville. Alors que la ville est toujours menacée par l’armée russe, des combats entre des nationalistes ukrainiens et des unités de la République populaire du Donetsk soutenus par l’armée russe se sont déroulés en plein Marioupol. Ces derniers auraient fait 2.258 morts selon le maire adjoint, Serguei Orlov.


- "Un conflit n’est dans l’intérêt de personne" -

Vladimir Poutine qui a accusé l’Ukraine de "faire traîner" les pourparlers s’est entretenu avec Emmanuel Macron ce vendredi. Le chef de l'Etat russe a d'ailleurs accusé l'Ukraine "de crimes de guerre", une double accusation donc envers le pays. Un échange très attendu du côté occidental alors que Biden et le président Xi Jinping ont pu discuter de la guerre en Ukraine ce vendredi. Après que Washington ait mis en garde la Chine contre toute aide à la Russie, Xi Jinping a assuré qu'un "conflit n’est dans l’intérêt de personne". Il a d'ailleurs précisé que son pays ainsi que les Etats-Unis avaient pour responsabilité d'aider à la paix mondiale.

Lire aussi - Ukraine : les bombardements se poursuivent, les Etats-Unis mettent en garde la Chine contre toute aide à la Russie

- "Nous allons réaliser tous nos plans"

Vladimir Poutine s’est exprimé depuis le stade moscovite de Loujniki à l'occasion des 8 ans de l’annexion de la Crimée. Devant une foule de 100.000 personnes, le président russe a promis de "réaliser tous [ses] plans. Il a aussi réitéré sa thèse d’un génocide commis par les forces ukrainiennes dans la région du Donbass qui justifie selon lui son "opération militaire" en Ukraine.  "Il y a eu un pilonnage constant dans cette région. Cela représente un véritable génocide".  Le président russe a assuré faire tout pour son peuple et a ensuite salué les militaires russes. mobilisés  "Nos troupes (...) se soutiennent. Elles se comportent comme des vrais frères de sang ensemble dans le combat. Cela fait longtemps que nous n'avions pas vu un tel comportement"

- Les sanctions occidentales impactent la Russie -

Le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal a déclaré sur le plateau de BFMTV-RMC "qu’on commence à voir un impact réel" des sanctions occidentales en Russie. "Notre objectif est de renchérir le coût de cette guerre afin que Vladimir Poutine soit à un moment obligé de revoir ses calculs". Le porte-parole a aussi indiqué que « Tout le sens de notre action, toutes les mesures qu'on prend, visent à faire en sorte que cette guerre lui (Vladimir Poutine, ndlr) coûte trop cher et qu'il soit obligé d'y renoncer".

Ce mercredi, Volodymyr Zelensky s'exprimera en vidéo devant l'Assemblée nationale. Après le congrès américain, l'Onu c'est au tour des députés français d'échanger avec le chef de l'Etat ukrainien.

www.ipreunion.com /redac@ipreunion.com avec AFP

guest
0 Commentaires