[EN DIRECT - PHOTOS/VIDEO] Facebook et Instagram interdits pour "extrémisme"

Ukraine : la guerre entre dans Kiev sous un déluge de feu, les Ukrainiens rejettent l'ultimatum de Moscou sur Marioupol

  • Publié le 21 mars 2022 à 21:15
  • Actualisé le 21 mars 2022 à 21:16

26ème jour de guerre après l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Sous une avalanche de bombes, la guerre est entrée dans la capitale ukrainienne. Kiev a rejeté dans la nuit de dimanche à lundi l'ultimatum russe exigeant la capitulation de la ville assiégée de Marioupol. 10 millions de personnes ont déjà fui leur foyer. Aucune avancée n'a été faite en direction d'un cessez-le-feu, malgré de nombreuses discussions entre les deux parties et une pluie de sanctions internationales à l'encontre de la Russie. Les autorités russes ont interdit les réseaux sociaux Facebook et Instagram pour "extrémisme". Nous sommes en direct, suivez-nous (Photo AFP)

  • Nous mettons fin à ce direct. Bonne soirée zot tout !

  • La guerre en Ukraine se fait ressentir dans les hôpitaux

     

  • La Russie a amplifié ses opérations aériennes et navales en Ukraine selon le Pentagone

    Un haut responsable du Pentagone a déclaré ce lundi que la Russie avait intensifié ses opérations aériennes et navales en Ukraine face à la résistance ukrainienne qui continue de freiner l’avancée des forces russes. "Les Russes ont effectué plus de 300 sorties au cours des dernières 24 heures et les Ukrainiens ont aussi accéléré le rythme de leurs sorties" a-t-il expliqué.

     

  • L’Ukraine "ne peut accepter aucun ultimatum de la Russie" pour Zelensky

    Pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky, l’Ukraine "ne peut accepter aucun ultimatum de la Russie", une déclaration faite avec le média public régional Suspilne, L'Ukraine ne peut accepter aucun ultimatum de la Russie. Il faut d'abord tous nous détruire, alors seulement leurs ultimatums seront respectés" a indiqué Zelensky.

     

  • Le centre commercial bombardé à Kiev servait de dépôt d’armements selon Moscou

    Les forces militaires russes ont bombardé la capitale ukrainienne dans la nuit de dimanche à lundi faisant 8 morts. Un centre commercial a été détruit. Selon les autorités russes, le bâtiment servait à un dépôt d’armements et de munitions. "Une batterie de lance-roquettes multiples ukrainiens et une base de stockage de leurs munitions ont été détruites avec des armes de précision à longue portée dans la nuit du 21 mars dans un centre commercial inopérant", a indiqué le ministère russe de la Défense.

     

  • La Russie abandonne les négociations de paix avec le Japon

    Moscou a annoncé ce lundi abandonner les négociations de paix avec le Japon. Ces deux pays n’ont jamais signé d’accord depuis la Seconde guerre mondiale en raison d’un différend territorial. "La Russie n'a pas l'intention, dans les circonstances actuelles, de poursuivre les négociations avec le Japon sur un traité de paix", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

     

  • La Russie interdit Facebook et Instagram pour "extrémisme"

    Un tribunal russe a interdit lundi les géants des réseaux sociaux Facebook et Instagram pour "extrémisme", une mesure prise au moment où Moscou vise un contrôle total de l'information en ligne en pleine offensive en Ukraine.

    "Le tribunal a satisfait une action en justice déposée par le premier procureur général adjoint contre la société holding Meta Platforms Inc. portant sur l'interdiction de ses activités sur le territoire russe", a indiqué la cour. Facebook et Instagram, détenus par Meta, sont donc "interdits pour cause d'activité extrémiste", a ajouté le tribunal dans un communiqué publié sur Telegram.

    Cette interdiction ne vise en revanche pas l'application de messagerie WhatsApp, elle aussi détenue par Meta, le tribunal ayant estimé qu'elle ne servait pas de moyen de "diffusion publique d'informations".

    Facebook et Instagram, ce dernier étant particulièrement populaire en Russie, sont les dernières victimes de la reprise en main de l'information que les autorités russes ont accélérée après le lancement de l'opération militaire en Ukraine, le 24 février.

    Ces deux réseaux sociaux étaient déjà bloqués depuis plusieurs jours, de même que Twitter et les sites de la plupart des médias russes encore indépendants. Ils sont inaccessibles à moins d'utiliser un réseau virtuel privé (VPN).

    Le 11 mars, les autorités russes avaient demandé de classer Meta organisation "extrémiste" en l'accusant d'avoir assoupli son règlement pour permettre la publication de messages violents contre l'armée et les dirigeants russes en lien avec l'opération militaire de Moscou en Ukraine.
    Lundi au tribunal, le Parquet avait réitéré cette demande, estimant que Meta avait justifié des "actions terroristes" et voulait inciter à "la haine et à l'inimitié" à l'égard des Russes.

    Les services de sécurité russes (FSB) avaient eux aussi exigé lundi l'interdiction "immédiate" de Facebook et d'Instagram. "Les activités de Meta sont dirigées contre la Russie et ses forces armées. Nous demandons son interdiction et l'obligation d'appliquer cette mesure immédiatement", avait déclaré lors de l'audience un porte-parole du FSB, Igor Kovalevski, cité par l'agence de presse Interfax.

    La suite est disponible ici

     

  • Kiev appelle la Chine à jouer "un rôle important" pour trouver une issue au conflit

    L’Ukraine a appelé Pékin, fidèle allié de Poutine dans le rôle qu’elle joue dans la crise russo-ukrainienne. Nous partageons la position de Pékin sur la nécessité de trouver une solution politique à la guerre contre l'Ukraine, et appelons la Chine, en tant que puissance mondiale, à jouer un rôle important dans ces efforts", a écrit le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba .

     

  • Moscou accuse Biden d’avoir conduit les relations russo-américaines "au bord de la rupture"

    Les tensions entre les Etats-Unis et la Russie sont très intenses. Ce lundi le Kremlin a convoqué l’ambassadeur américain et a accusé Joe Biden d’avoir conduit les relations entre les pays "au bord de la rupture" par ses déclarations "indignes" visant le chef de l’Etat russe. Le ministère des Affaires étrangères estime que les qualifications de Biden qualifiant Poutine de « criminel de guerre » pour son invasion de l’Ukraine, "sont indignes d’un homme d’Etat de son haut rang".

  • Emmanuel Macron réclame un "retour à la paix"

    Le président français l’a déclaré en amont d’une rencontre avec le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez. Le président de la République a demandé "la mise en œuvre par tous les moyens d'un retour à la paix, en commençant par des accès humanitaires, un cessez-le-feu, le retrait des troupes russes, et les conditions d'un règlement diplomatique."

    Le chef de l’Etat français a assuré continuer l’accueil des réfugiés ukrainiens. Il a d’ailleurs déclaré que les livraisons "d’armes et de matériel" allaient continuer.

  • L’Ukraine accuse la Russie d’avoir enlevé des enfants de la région du Donbass

    Selon le ministère des Affaires étrangères ukrainiens 2 389 enfants du Donbass sous contrôle russe ont été "déportés illégalement" vers la Russie.


     

  • Des affrontements ont toujours lieu dans le centre de Marioupol

     

  • Facebook et Instagram interdits en Russie pour "extrémisme"

    Plusieurs agences russes ont annoncé ce lundi que les réseaux sociaux Facebook et Instagram ont été suspendu pour "extrémisme".  Nous accédons à la requête du Parquet d'interdire les activités de la compagnie Meta", maison-mère de Facebook et Instagram, a déclaré la juge, selon plusieurs agences russes. Whatsapp détenu par le groupe Meta n'est pour l'instant pas concerné par cette interdiction.


     

  • Un rescapé des camps de concentration trouve la mort dans un bombardement

    Boris Romantschenko, 96 ans était un ancien rescapé de quatre calos de concentration. Il a été tué lors d’un bombardement qui a touché son appartement dans la ville de Kharkov. Selon le Mémorial du camp de Buchenwald, qui a fait part de la nouvelle, le nonagénaire était né en 1926 dans la région de Soumy, on lui avait imposé une peine de travail obligatoire en Allemagne en 1942, précise l’AFP. Boris Romantschenko avait été envoyé à Buchenwald en 1943 après une tentative d’évasion.

     


     

  • Les bombardements nocturnes sur Kiev ont fait des dégâts

     

  • Ouragan de fer et de feu sur "Retroville", la guerre entre dans Kiev

    Les six cadavres sont étendus sous un auvent où s'affichent les couleurs criardes de larges enseignes publicitaires.  Des pieds nus d'un teint cireux dépassent de la bâche de plastique noire. Deux des corps, souillés de terre mêlée au sang, sont horriblement tordus et à demi-nus, signe que les victimes ont été surprises dans leur sommeil.

    Dans un faubourg du nord-ouest de Kiev, l'immense et flambant neuf centre commercial "Retroville" a été dans la nuit de dimanche à lundi la cible d'une frappe russe, vraisemblablement un missile, qui a tout dévasté sur des dizaines de mètres à la ronde, et fait au mois huit morts, selon un bilan officiel provisoire.

    Toute la partie sud de l'immense centre commercial a été ravagée par cette apocalypse venue du ciel, qui s'est abattue aux environs de 22H45 et a secoué toute la capitale ukrainienne.

    "J'étais tranquillement chez moi, mon appartement a vacillé sous le souffle de l'explosion, j'ai cru que l'immeuble allait tomber", s'étonne encore Vladimir, 76 ans. Les Russes "visaient sans doute une centrale thermique à quelques centaines de mètres de là", croit-il savoir, montrant du doigt une large cheminée blanche à l'horizon.

    La suite du reportage est disponible ici

  • Le point de l'AFP sur la guerre en Ukraine

     

  • L’armée russe aurait visé des bâtiments résidentiels

    Le conseil municipal d’Odessa a accusé ce lundi l’armée russe d’avoir visé des bâtiments résidentiels se trouvant dans la banlieue. Aucune victime n’est à déplorer.  Ce sont des bâtiments résidentiels où vivent des gens pacifiques", a dénoncé le maire de la ville Gennady Trukhanov.

     

  • La bourse de Moscou rouvre partiellement

    La bourse de Moscou était fermée depuis le début de l’offensive de Poutine en Ukraine.  Celle-ci a annoncé avoir repris les échanges d’obligations gouvernementales, une première étape vers une réouverture progressive. Les autorités russes avaient refusé jusqu'à présent de rouvrir la bourse de Moscou, par crainte d'un cataclysme boursier du fait des sanctions occidentales massives contre l'économie russe, précise le Parisien.

     

  • Zelensky appelle l’UE à refuser les "ressources énergétiques" russes

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé l’Union Européenne à refuser les ressources énergétiques de la Russie dans un message publié sur Telegram. Il a aussi appelé l’instance à cesser tout  "commerce" avec la Russie. "Sans commerce avec vous, sans vos entreprises et vos banques, la Russie n'aura plus d'argent pour cette guerre", a-t-il déclaré.

     

  • Des habitants de Kherson font reculer les camions russes

    La ville de Kherson est toujours occupée par les forces russes qui rencontrent une résistance avec les habitants. Certains d’entre eux ont fait reculer des camions russes dans une vidéo filmée ce dimanche.


     

  • La guerre en Ukraine entraînera des risques de famine, selon Jean-Yves Le Drian

    Le ministre des Affaires étrangères a évoqué avant une rencontre avec ses homologues européens, les risques que fait peser la guerre en Ukraine sur le monde notamment au niveau de la situation alimentaire.
    On connaît l'ampleur des productions de céréales en particulier de l'Ukraine et de la Russie, et on voit les conséquences de la guerre. L'impossibilité de récolter, l'impossibilité de semer, l'impossibilité d'exporter. (...) C'est la guerre qui empêche, et c'est la guerre qui demain entraînera des risques de famine", a mis en garde Jean-Yves Le Drian.

     

  • Moscou met en garde les conséquences d’un embargo européen sur le pétrole russe

    Pour le Kremlin, un embargo européen sur le pétrole russe frapperait "tout le monde". alors que l’UE doit étudier doit possibilité de sanctions contre Poutine. "Un tel embargo aurait une influence très sérieuse sur le marché mondial du pétrole, une influence néfaste sur le marché énergétique en Europe. Mais les Américains n'y perdront rien, c'est évident, il se sentiront bien mieux que les Européens", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

     

  • Le chef de la diplomatie européenne qualifie de "crime de guerre majeur" l’assaut des forces russes sur Marioupol

    Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a qualifié ce lundi l’assaut de l’armée russe sur la ville de Marioupol de "crime de guerre majeur". "Ce qui se passe à Marioupol est un crime de guerre majeur. Les bombardements indiscriminés dévastent la ville et tuent tout le monde" a-t-il déclaré avant une réunion avec les ministres des affaires étrangères et de la Défense de l’Union européenne

  • Un appel entre Macron, Biden, Draghi, Scholz et Johnson aura lieu ce lundi

    Le palais de l’Elysée a confirmé au média BFMTV, la tenue d’un appel téléphonique entre plusieurs dirigeants occidentaux : Joe Biden (Etats-Unis), Emmanuel Macron (France), Mario Draghi (Italie), Olaf Scholz (Allemagne) et Boris Johnson (Royaume-Uni) s’entretiendront avec le président français à partir de 16h ce lundi. Un échange autour de la coordination des sanctions occidentales visant la Russie pour son invasion de l’Ukraine.

     

  • Un nouveau couvre-feu pour Kiev

    La capitale ukrainienne sera de nouveau sous couvre-feu ce lundi soir jusqu’à mercredi matin. Selon les services de renseignements britanniques, Kiev reste l’objectif principal de l’armée russe.

     

  • A Lviv, une radio locale sur le pied de guerre

    Dès le premier jour de l'offensive russe en Ukraine, la radio locale Lvivska Khvylya a remplacé ses programmes de divertissement par une édition spéciale permanente pour informer ses dizaines de milliers d'auditeurs de l'ouest de ce pays sur le conflit en cours.

    "Nous sommes une radio de musique et de divertissement, mais nous faisons aussi beaucoup d'actualités, car les citoyens ont besoin d'informations, surtout en ce moment", explique Volodymyr Melnyk, un DJ et présentateur âgé de 28 ans, dans un petit studio rouge et blanc flambant neuf à Lviv, une ville à 80 kilomètres de la frontière polonaise.

    Entre deux tubes rock ou patriotiques ukrainiens, Volodymyr Melnyk et son compère Andryi Antoniuk, 41 ans, commentent l'actualité avec humour sur cette radio locale trentenaire, une des premières créées après l'effondrement de l'URSS.

    La suite du reportage est disponible ici

     

  • 8 couloirs humanitaires vont ouvrir

    La vice-première ministre Iryna Vereshchuk a annoncé l’ouverture de huit couloirs humanitaires ce lundi, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Ces couloirs serviront à quitter des villes ukrainiennes situées dans les régions du Donetsk, de Lougansk et de Kiev.

  • Le personnel de Tchernobyl a pu être remplacé

    Depuis la prise de la centrale nucléaire par l’armée russe le 24 février, le personnel n’avait pu être remplacé. Cela est désormais le cas et c’est la première fois que d’autres employés pourront prendre la relève.

    Lors de la prise de la centrale par les forces russes, les équipes nocturnes de la centrale n’avait pas été relâchées et avaient donc dû continuer les opérations diurnes. L'Ukraine a informé l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qu'environ la moitié du personnel avait finalement pu rentrer chez lui après avoir travaillé sur le site contrôlé par la Russie pendant près de quatre semaines", a déclaré le directeur général de l'agence Rafael Grossi.

  • Un bombardement nocturne fait au moins 6 morts à Kiev

    Ce lundi matin six corps ont été retrouvés devant le centre commercial "Retroville" dans le nord-ouest de Kiev, la capitale ukrainienne. Le site a été touché par un bombardement russe qui a pulvérisé les véhicules stationnés à proximité. Les forces russes essayent toujours d’encercler Kiev.

     

  • Joe Biden vendredi en Pologne

    La Maison Blanche a annoncé que le président américain Joe Biden se rendra vendredi à Varsovie pour y rencontrer son homologue polonais et discuter de l'invasion russe.

    "Le président discutera de la manière dont les Etats-Unis, aux côtés de nos alliés et partenaires, répondent à la crise humanitaire et des droits de l'homme que la guerre injustifiée et non provoquée de la Russie contre l'Ukraine a créée", a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué, ajoutant que le voyage de M. Biden interviendrait après sa visite en Belgique pour rencontrer des dirigeants de l'Otan, du G7 et de l'Union européenne.

    La suite du reportage est ici

  • L'Ukraine rejette l'ultimatum russe sur Marioupol

    L'Ukraine a rejeté dans la nuit de dimanche à lundi l'ultimatum de la Russie exigeant la capitulation de la ville assiégée de Marioupol

    "Il n'est pas question de parler de reddition ou de déposer les armes. Nous en avons déjà informé la partie russe", a déclaré le vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk au journal Ukrayinskaya Pravda. "C'est une manipulation délibérée et une véritable prise d'otage", a-t-elle ajouté à propos de la demande.

    Le ministère de la Défense russe avait appelé l'Ukraine à "déposer ses armes" et exigé une "réponse écrite" à son ultimatum avant lundi 05H00, au nom de la sauvegarde des habitants et des infrastructures de la ville de Marioupol.

    "Nous demandons aux autorités officielles de Kiev d'être raisonnables et d'annuler les instructions données précédemment, qui obligeaient les militants à se sacrifier et à devenir des +martyrs de Marioupol+", avait lancé Mikhail Mizintsev, directeur du Centre national russe de gestion de la défense, dans un message diffusé par le ministère de la Défense de la Russie.

    "Les occupants continuent à se comporter comme des terroristes", a répliqué Iryna Verechtchouk sur Telegram. "Ils disent qu'ils sont d'accord (pour instaurer un) corridor humanitaire et le matin, ils bombardent le lieu d'évacuation. Le gouvernement fait tout ce qui est possible. La chose la plus importante pour nous est de sauver la vie et la santé de nos citoyens".

    La suite du reportage est ici

  • Volodymyr Zelensky dénonce le bombardement d'une école

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé le bombardement par la Russie d'une école abritant des centaines de personnes comme un acte de "terreur", tout en appelant à des pourparlers directs avec son homologue russe Vladimir Poutine comme le seul moyen de mettre fin à la guerre

     

  • A New York, dans Little Odessa, "tout le monde parle de la guerre"

    Lorsque la Russie a envahi l'Ukraine fin février, Bobby Rakhman a changé le nom de son épicerie "Taste of Russia ("Saveurs de Russie") pour "International Foods" dans le quartier de Little Odessa, à Brooklyn, en "solidarité" avec les Ukrainiens.

    A la différence d'autres restaurants et commerces russes pris pour cible à Manhattan, l'île principale de New York, Bobby Rakhman assure qu'il n'a été ni menacé, ni harcelé et qu'il n'a pas perdu l'essentiel de sa clientèle.

    Mais, souligne cet Américain d'origine russe de 51 ans auprès de l'AFP, "on avait le sentiment que +Taste of Russia+ était devenu inadéquat" pour ce "premier magasin russe" de Little Odessa, ouvert il y a 40 ans par ses parents arrivés à New York comme réfugiés de l'Union soviétique dans les années 1970.

    Dans la chaleur de son épicerie, où travaillent des Ukrainiens qui ont de la famille en Ukraine, la "clientèle est mixte" et il n'y a jamais eu de conflit, assure M. Rakhman.

    Il ne veut toutefois pas se mêler d’éventuelles disputes dans les rues de ce bout d'Europe de l'Est dans le sud de Brooklyn, l'un des cinq arrondissements de la mégapole New York.

    La suite du reportage est ici

  • Volodymyr Zelensky devant le Parlement israélien : "Moscou parle de solution finale pour l'Ukraine"

    Jouant sur son propre héritage juif, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé dimanche à Israël de "faire un choix" en soutenant concrètement l'Ukraine face à la Russie, lors d'une allocution en visioconférence devant les députés du Parlement israélien.

    "L'Ukraine a fait son choix il y a 80 ans et nous avons des Justes qui ont caché des juifs, il est temps pour Israël de faire son choix (...) l'indifférence tue, les calculs tuent", a déclaré M. Zelensky, dans une allocution en ukrainien traduite en hébreu.

    "On peut se demander pourquoi nous ne pouvons pas recevoir des armes de votre part et pourquoi Israël n'a pas imposé de sanction sérieuses contre la Russie ?", a déclaré M. Zelensky. Selon les médias israéliens, M. Bennett a rejeté à plusieurs reprises les demandes d'assistance militaire de Kiev.

    Dans sa quête d'équilibre entre l'Occident et la Russie, l'État hébreu n'a pas aussi rejoint le train des sanctions occidentales à l'encontre de la Russie et d'oligarques jugés proches du président Poutine, dont certains ont aussi la nationalité israélienne, à l'instar de Roman Abramovitch, propriétaire du club anglais de football de Chelsea.

    Israël s'est toutefois engagé la semaine dernière à ne pas permettre à Moscou et aux oligarques visés de "contourner" les sanctions et va déployer cette semaine une clinique dans l'ouest de l'Ukraine.

    Dans ce discours également retransmis sur grand écran dans la métropole israélienne Tel-Aviv, le président ukrainien a encore estimé que l'invasion russe de l'Ukraine était une tragédie pour "les Juifs et le monde entier", en traçant des parallèles avec la Shoah, le génocide juif par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale.

    "Le Kremlin utilise la terminologie nazie, les nazis parlaient de solution finale pour la question juive, vous ne l'oublierez jamais et maintenant Moscou parle de solution finale pour l'Ukraine", a-t-il martelé.

  • Ville de Lviv en Ukraine : interprétation de l'hymne national par des chanteurs d'opéra

  • Un reportage du Figaro : "les plaies ouvertes des enfants victimes de la guerre en Ukraine"

  • Bonjour, bonjour La Réunion !

    Nous continuons à suivre en direct l'évolution de l'invasion russe en Ukraine.

    Restez avec nous !

À propos

La Russie a affirmé dimanche, pour le deuxième jour consécutif, avoir utilisé des missiles hypersoniques en Ukraine, cette fois pour détruire une réserve de carburant de l'armée ukrainienne dans le Sud du pays. "Une importante réserve de carburant a été détruite par des missiles de croisière 'Kalibr' tirés depuis la mer Caspienne, ainsi que par des missiles balistiques hypersoniques tirés par le système aéronautique 'Kinjal' depuis l'espace aérien de la Crimée", a déclaré le ministère de la Défense dans un communiqué.

 La Turquie a assuré de son côté que la Russie et l'Ukraine avaient fait des progrès dans leurs négociations pour mettre un terme à l'invasion russe et étaient proches d'un accord. "Bien sûr, ce n'est pas une chose facile que de parvenir à s'entendre pendant que la guerre continue, que des civils sont tués, mais nous voudrions dire que la dynamique progresse", a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu dans des commentaires diffusés en direct par l'agence officielle turque Anadolu. "Nous voyons que les parties sont proches d'un accord", a-t-il ajouté.   

- Une école d'art bombardée à Marioupol -

L'armée russe a bombardé une école d'art servant de refuge à plusieurs centaines de personnes à Marioupol, dans le Sud-Est de l'Ukraine, ont accusé dimanche les autorités locales, ajoutant que des civils étaient coincés sous les décombres. "Hier (samedi), les occupants russes ont largué des bombes sur l'école d'art G12 située sur la rive gauche de Marioupol, où 400 habitants de Marioupol -- des femmes, des enfants et des personnes âgées -- s'étaient réfugiés", a déclaré la municipalité de cette cité portuaire assiégée par les forces de Moscou.

"Nous savons que le bâtiment a été détruit et que des gens pacifiques sont toujours sous les décombres. Le bilan concernant le nombre de victimes est en train d'être clarifié", a-t-elle ajouté dans un communiqué sur Telegram. Ces déclarations ne pouvaient pas être vérifiées de manière indépendante dans l'immédiat.

- Important site sidérurgique à Marioupol bombardé -

L'usine sidérurgique et métallurgique Azovstal de Marioupol, une des plus grandes d'Europe, a été fortement endommagée par des bombardements, ont affirmé dimanche des responsables ukrainiens.

"Une des plus grandes usines métallurgiques d'Europe est détruite. Les pertes économiques pour l'Ukraine sont immenses", a affirmé la députée Lesia Vasylenko, qui a publié sur son compte Twitter une vidéo montrant d'épaisses colonnes de fumée s'élevant d'un complexe industriel. Un autre député, Serhiy Taruta, a écrit sur sa page Facebook que les forces russes, qui assiègent Marioupol, "ont pratiquement détruit l'usine".

- Nombreux raids sur Mykolaïv -

Les raids aériens russes se sont succédé à un rythme rapide samedi sur Mykolaïv, une ville du Sud de l'Ukraine où des dizaines de soldats ont été tués la veille dans une frappe contre une caserne de l'armée, selon le gouverneur de la région.

"Pas moins de 200 soldats dormaient dans les baraquements", a raconté un militaire interrogé sur place, selon lequel "au moins 50 corps ont été extraits". Un autre militaire a estimé qu'il pourrait y avoir eu 100 morts.

guest
0 Commentaires