[EN DIRECT - PHOTOS/VIDEO] Macron rejette le terme "boucher"

Ukraine : les bombardements continuent, de nouvelles négociations prévues

  • Publié le 27 mars 2022 à 13:13
  • Actualisé le 27 mars 2022 à 19:26

Les bombes russes continuent de s'abattre sur l'Ukraine ce dimanche 27 mars 2022. De nouvelles sessions de négociations russo-ukrainiennes se tiendront en Turquie du 28 au 30 mars. Joe Biden a qualifié ce samedi, le président russe de "boucher". Emmanuel Macron, invité de "Dimanche politique" a désapprouvé ce terme. Volodymyr Zelenksy a appelé l'Occident à fournir plus armes à l'Ukraine. Suivez-nous, nous sommes en direct (Photo : AFP)

  • Nous mettons fin à ce direct. Bonne soirée zot tout !

  • Auchan assume de rester en Russie, Kiev appelle au boycott

    A Auchan qui défend le maintien de ses activités en Russie, malgré l'appel du président ukrainien Volodomyr Zelensky, Kiev a répondu dimanche en accentuant la pression par un appel au boycott.

    "Si Auchan ignore les 139 enfants ukrainiens assassinés pendant ce mois d'invasion russe, ignorons Auchan et tous ses produits", a lancé le chef de la diplomatie Dmytro Kouleba, dans un message sur Twitter.

    Il s'exprimait quelques heures après que le groupe français a annoncé maintenir ses activités en Russie, arguant notamment de la nécessité de soutenir le pouvoir d'achat des Russes. "Apparemment, les pertes d'emploi en Russie sont plus importantes que les morts en Ukraine", a écrit le ministre des Affaires étrangères ukrainien, qui réitère ainsi un appel déjà envoyé la veille, avant la réponse d'Auchan.

    L'enseigne est présente en Russie depuis une vingtaine d'années et emploie 30.000 personnes.

    Mercredi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans un message au Parlement français, avait exhorté les entreprises françaises implantées en Russie à cesser de soutenir "la machine de guerre" russe et à quitter ce pays, citant Renault, Auchan et Leroy Merlin.

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  • A Kharkiv, des barricades de sable pour sauver le poète Chevtchenko des obus

    Comment protéger son patrimoine de la mitraille: deuxième ville d'Ukraine, Kharkiv, soumise quotidiennement aux bombardements russes, a commencé ce week-end à monter des barricades de sable devant ses statues les plus emblématiques.

    La plus importante d'entre elles trône au coeur du centre-ville, dans un vaste parc aux arbres centenaires: menton en avant et l'allure conquérante, le poète Taras Chevtchenko est la principale figure du patriotisme ukrainien du XIXème siècle.

    Depuis l'indépendance du pays en 1991 avec l'effondrement de l'Union soviétique, pas une ville ukrainienne qui n'ait son avenue ou sa place Chevtchenko, également nom de la plus grande université ukrainienne à Kiev.

    Ouvriers et engins élévateurs s'affairent autour de l'imposante statue de fonte noire, haute de 16 mètres selon la mairie, et plus haute sculpture de Kharkiv depuis qu'a été mise à bas celle de Lénine en 1994, sur une grande esplanade voisine.

    "Il faut protéger la ville pour que les générations futures la connaissent comme nous l'avons connue", plaide Petro, retraité de 72 ans à la casquette de cuir et aux dents en or, venu participer à l'opération comme "volontaire".

    Erigée en 1935, la statue de Chevtchenko est un mixte de réalisme socialiste et de stalinisme baroque, où le personnage central est comme cerné par les soldats révolutionnaires à ses pieds, image du patriotisme ukrainien longtemps bridé par la Russie "frère" sous le régime communiste.

    Le socle en grès et les combattants staliniens disparaissent maintenant sous les sacs de sable, qui arrivent déjà à la taille du poète, masquant sa démarche conquérante, mais pas encore son regard farouche et sa moustache tombante.

    "Il paraît que pendant la Seconde guerre mondiale, une balle avait ricoché sur sa tête", raconte, sourire en coin, l'une des employés de la municipalité mobilisée pour les travaux.

    "A l'époque, la ville avait été ravagée, mais le centre-ville relativement préservé, il n'avait pas été bombardé comme maintenant", s'offusque Volodymyr, un colosse cinquantenaire.

    Depuis le début de l'invasion russe le 24 février, Kharkiv est, avec Marioupol (sud), la métropole la plus bombardée. Stationnée à quelques kilomètres, l'artillerie russe bombarde quotidiennement le nord et l'est de la ville, ainsi que son centre historique.

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  • De nouvelles négociations auront lieu

    De nouvelles sessions de négociations russo-ukrainiennes se tiendront en Turquie du 28 au 30 mars selon un négociateur ukrainien.

     

     

  • Un référendum du Lougansk pour rejoindre la Russie

    Le Lougasnk est un territoire séparatiste en Ukraine. Moscou a reconnu son indépendance quelques jours avant de lancer son offensive sur le territoire. Le Lougansk pourrait bientôt organiser un référendum pour rejoindre la Russie.

  • L'Ukraine utilise la reconnaissance faciale pour identifier les soldats russes décédés

    L'Ukraine identifie les soldats russes tués sur son territoire par reconnaissance faciale, une évolution majeure mais une technologie controversée.

     

  • L’armée ukrainienne a repoussé "sept attaques" dans le Donbass

    Dans son dernier bulletin publié ce dimanche, l’armée ukrainienne affirme avoir repoussé "sept attaques" dans les Donbass, dans les zones de Donetsk et Lougansk. Huit tanks ont été détruits.

     

  • L'Ukraine "le martyr" de Moscou pour le pape François

    Après les accusations très fortes de Joe Biden qualifiant Poutine de "boucher", c'est le pape François qui ce dimanche dénonce l'invasion russe en Ukraine avec des termes comme "martyr" et "l'agression" du pays.

     

  • La télévision polonaise organise un téléthon mondial

    La chaîne publique polnaise TVP a annoncé qu’elle allait diffuser ce dimanche un programme pour lever des fonds pour venir en aide aux Ukrainiens qui font face à l’invasion russe. Ce programme intitulé "Save Ukraine #StopWar" (Sauver l’Ukraine #Arrêter la guerre) sera diffusé en anglais."Des musiciens, artistes, militants, athlètes et influenceurs de renommée mondiale ont déclaré leur participation à un événement caritatif #Sauver l’Ukraine de deux heures prévus pour le dimanche 27 mars. La chaîne TVP  diffusera le marathon en direct, à 17h30 CET ."

     

  • L'Ukraine appel au boycott d'Auchan

    Le chef de la diplomatie ukrainienne a appelé au boycott des supermarchés Auchan, enseigne française qui ne s'est pas retirée de la Russie pour l'instant.

  • Macron appelle à la désescalade des mots, répit à MykolaÏv

    Le président français Emmanuel Macron a mis en garde dimanche contre "l'escalade des mots et des actions" en Ukraine, au lendemain des propos de son homologue américain Joe Biden sur Vladimir Poutine qu'il a qualifié  de "boucher".

    "Je n’utiliserai pas ce genre de propos parce que je continue de discuter avec le président Poutine", a déclaré M. Macron, qui a demandé à éviter "l’escalade des mots des actions" pour "arrêter la guerre que la Russie a lancée en Ukraine sans faire la guerre".

    M. Macron a par ailleurs indiqué qu'il parlerait au président russe "demain ou après-demain" pour organiser une opération d'évacuation de la ville de Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine, assiégée depuis des semaines.

    De nouveaux couloirs humanitaires ont été organisés dimanche pour permettre l'évacuation de civils de ce port ukrainien stratégique situé sur la mer d'Azov, où plus de 2.000 civils ont été tués, selon la municipalité.

    Plusieurs tentatives visant à établir des itinéraires sûrs pour que les civils puissent quitter la ville ont échoué, les deux parties s'accusant mutuellement de violations de cessez-le-feu.

    Ces évacuations devraient se dérouler dans un contexte diplomatique très tendu entre Washington et Moscou, qui a dénoncé les propos tenus par M. Biden en Pologne samedi contre Vladimir Poutine qu'il a qualifié de "boucher" et dont il a jugé qu'il ne pouvait "pas rester au pouvoir".

    "Après tout, un chef d'Etat doit rester sobre", a déclaré samedi soir le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par l'agence TASS.

    "Et bien sûr, à chaque fois de telles insultes personnelles réduisent la fenêtre d'opportunité pour nos relations bilatérales sous l'administration actuelle" américaine, a-t-il ajouté.
    Les déclarations du président Biden ont été immédiatement tempérées par la Maison Blanche.

    "Ce que le Président voulait dire, c'est que Poutine ne peut pas être autorisé à exercer un pouvoir sur ses voisins ou sur la région", a-t-elle voulu nuancer. "Il ne parlait pas du pouvoir de Poutine en Russie, ni d'un changement de régime", a-t-elle ajouté.

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  • Le maire de Lviv demande un "soutient constant et régulier"

    La ville de Lviv est toujours bombardée par les forces militaires russes. Le maire Serhiy Kiral demande à avoir un "soutient constant et régulier".

     

  • Washington assure ne pas chercher à changer le régime en Russie

    Anthony Blinken, secrétaire d’Etat américain a affirmé ce dimanche que Washington ne cherchait pas à changer le régime en Russie. Une clarification des propos qu’a tenu Biden la veille et qui ont créé une polémique en qualifiant Poutine de "boucher". Le président Biden souhaitait souligner que "Poutine ne peut être autorisé à lancer une guerre, ou une agression contre l'Ukraine, ou n'importe qui d'autre", a déclaré Antony Blinken. "Comme vous nous avez entendu le répéter, nous n'avons pas de stratégie de changement de régime en Russie, ou n'importe où ailleurs" souligne-t-il.


     

  • Zelensky se demande si l’Otan de serait pas dirigée par Moscou

    Le président ukrainien a demandé samedi soir aux pays de l’Otan d’envoyer plus d’armement à l’Ukraine. "Nous avons besoin de plus d'armement. Nous devons non seulement protéger l'Ukraine mais aussi les autres pays d'Europe de l'Est, sous la menace d'une invasion russe. Nous l'avons dit clairement lors de nos entretiens avec nos homologues américains en Pologne" a-t-il expliqué.

    Le chef de l’Etat a critiqué les mesures des pays occidentaux dont ceux des membres de l’Otan. "Que fait l'Otan? Est-elle dirigée par la Russie? Qu'attendent-ils?", a-t-il critiqué.

     

  • Emmanuel Macron désapprouve le terme "boucher"

    Joe Biden a qualifé ce samedi Vladimir Poutine de "boucher" lors de son déplacement à Varsovie. Emmanuel Macron qui est l'invité de "Dimanche politique" "n'utiliserait pas" les mots du président américain.

     

  • 15.000 réfugiés ukrainiens en France

    Emmanuelle Wargon ministre du Logement est l’invité de France info. Elle s’exprime sur ke nombre de réfugiés en France. "On évalue à environ 30.000 le nombre de personnes en provenance d’Ukraine".Une partie reste en France et l’autre continue son chemin en direction de l’Espagne et du Portugal, précise-t-elle. "Aujourd’hui nous accueillons environ 15.000 personnes" annonce la ministre. L’objectif de la France est l’accueil d’environ 100.000  "le plus rapidement possible" souligne Emmanuelle Wargon.



     

  • Volodymyr, un jeune miraculé de la guerre

     

  • La Croix-Rouge dément formellement participer à des évacuations forcées

    Roman Rukomeda, un analyste politique ukrainien dénonce 'l’étrange comportement du Comité de la Croix rouge et de son président, qui a annoncé la décision d'ouvrir un bureau à Rostov pour aider les terroristes russes à déporter illégalement des citoyens ukrainiens" dans le média Euractiv.

    Le Comité international de la Croix-Rouge a démenti ces "fausses informations" qui "pourraient avoir un impact majeur sur les gens touchés par le conflit en Ukraine. Ces fausses informations mettent aussi en danger les équipes de la Croix Rouge et les bénévoles sur le terrain et pourrait menacer notre accès à des personnes qui ont besoin d'une aide urgent" dans son communiqué publié ce dimanche.

    "Le CICR n'aide jamais à organiser ou exécuter des évacuations forcées. Cela s'applique partout où nous travaillons. Nous n'apporterions jamais notre soutien à une opération allant contre la volonté des gens ou nos principes" ajoute la Croix-Rouge.

     

    Tweet n°1 : Depuis quelques jours, de fausses informations nous concernant circulent en ligne. Cela pourrait mettre en danger notre personnel, nos bénévoles et les personnes que nous cherchons à aider. Alors on s'adresse à cette tête on. Ce sont les faits.

    Tweet n°2: Nous n'aidons jamais à organiser ou à réaliser des évacuations forcées. C'est vrai en Ukraine. Cela est vrai partout où nous travaillons dans le monde. Nous ne soutiendrions aucune opération allant à l'encontre de la volonté des gens.

    Tweet n°3: Nous n'avons pas actuellement de bureau à Rostov. Nous élargissons notre organisation régionale pour pouvoir répondre aux besoins là où nous les voyons. Notre priorité est de veiller à ce qu'un approvisionnement régulier en aide vitale atteigne les personnes, où qu'elles se trouvent.

    Tweet n°4 : La semaine dernière, notre président était en Ukraine. Cette semaine, il était en Russie. En vertu des Conventions de Genève, nous sommes mandatés pour parler avec toutes les parties à un conflit. CA aide:

    - Prôner le respect des règles de la guerre
    - Appel à la protection des civils
    - Veiller à ce que l'aide parvienne à ceux qui en ont besoin

    Tweet n°5 : Nous sommes une organisation neutre, impartiale et humanitaire.

    Cela signifie simplement :

    - Nous agissons, jamais de côté
    - Nous nous concentrons sur les besoins
    - Nous aidons tout le monde, où qu'il soit

    C'est ainsi que nous atteignons les gens avec une aide vitale, quel que soit le côté de la ligne de front où ils se trouvent.

     

     

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  • Les stations de métro, les nouveaux foyers des Ukrainiens

    Si plus de 3,8 millions de personnes ont déjà fui le pays, de nombreux habitants sont restés sur place. Quand ils ne peuvent pas se réfugier dans un bunker, les stations de métro font office de nouveaux foyers face aux pluies de missiles russes.


     

  • L’Allemagne envisage de se doter d’un bouclier antimissiles

    Le gouvernement allemand envisage d’investir dans un bouclier antimissiles en raison de la guerre en Ukraine. Selon le quotidien Bild, le système qui s’inspire du « dôme de fer » israélien coûterait environ 2 milliards d’euros. Il pourrait être opérationnel dès 2025 depuis trois sites allemands.

    Nous devons mieux nous protéger contre la menace russe. Pour cela, nous avons besoin rapidement d'un bouclier antimissiles à l'échelle de l'Allemagne" a expliqué Andreas Schwarz rapporteur pour le budget de la défense.

     

  • "J’ai trouvé cela déplacé" confie Chevènement

    L’ancien ministre des Armées s’est aussi exprimé sur les entreprises françaises qui restent en Russie et sur les propos de Volodymyr Zelensky à leur encontre. " J’ai trouvé cela déplacé […] pourquoi cibler particulièrement les entreprises françaises et celles-là. Leroy Merlin vend du matériel de bricolage, Auchan est un groupe de distribution, Renault est une entreprise qui fabrique des automobiles de touristes". "Ce n’est pas avec des Megan que les troupes russes feront le siège de Kiev" scinde Jean-Pierre Chevènement.

     

  • Les Américains profitent du conflit selon Jean-Pierre Chevènement

    L’ancien ministre des Armées est sur le plateau de Cnews et d’Europe 1. "Les États-Unis profitent incontestablement du conflit et les Européens se jettent dans leurs bras" explique-t-il. "On le voit avec le budget de la Défense de l’Allemagne […] ce sera pour acheter des avions américains F-35 qui peuvent larguer des bombes nucléaires sur les théâtres d’opération" ajoute Jean-Pierre Chevènement pour qui les Américains "raflent la mise".


     

  • Un militaire tchétchène se met en scène

    Les forces tchétchènes sont en Ukraine pour soutenir les militaires russes dans leur offensive. Certains Tchétchènes n'hésitent pas à se mettre en scène comme ce militaire qui tient une mitrailleuse puis un fusil d'assaut.

  • Les forces ukrainiennes ont repris Trostianets

    Alors que la ville de Kharkiv est toujours sous les bombardements russes, celle de Trostianets qui était sous l’occupation russe a finalement été reprise par les militaires ukrainiennes.


     

  • Une série de frappes russes sur un dépôt de carburant à Lviv

    Les forces armées russes ont bombardé à de nombreuses reprises un dépôt de carburant dans la ville de Lviv. Selon les autorités locales, ces frappes ont fait cinq blessés. Les frappes de missiles russes sur la ville de Lviv sont une tentative d'intimider les Ukrainiens, les diplomates des pays démocratiques qui se trouvent dans la ville" a indiqué le chef de l’administration présidentielle ukrainiennes, Andrii Iermak sur le réseau Telegram.

  • "Partir de la Russie serait inimaginable du point de vue humain" selon le PDG d’Auchan

    Yves Claude PDG d’Auchan s’est exprimé à propos de la présence de l’enseigne en Russie. Lors de sa prise de parole devant l’Assemblée nationale ce mercredi Volodymyr Zelensky avait appelé de grandes marques comme Renault, Leroy Merlin et Auchan à cesser leurs activités en Russie. Pour l’instant, seul le constructeur automobile s’est retiré.

    "M. Zelensky est un homme très courageux que je respecte. Dans le contexte de guerre que connaît son pays, il est exemplaire. Mais ces paroles sont injustes. Il est stérile d’opposer les gens les uns aux autres. Le plus important à nos yeux est de préserver nos collaborateurs et d’assurer notre mission première qui est de continuer à nourrir les populations dans ces deux pays. Nous n’avons jamais eu d’autre objectif. Je suis prêt à assumer une opinion publique qui n’est pas d’accord avec nous. Il est facile de nous critiquer, mais nous, on est là, on fait face et on agit pour la population civile" a expliqué Yves Claude au JDD

    L'interview est à retrouver ici

     

  • Pousser Poutine à instaurer un cessez-le-feu

    Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’alimentation était l’invité d’Europe 1 ce dimanche 27 mars. « Il faut revenir aux fondamentaux de ces sanctions » explique-t-il.  "On prend des sanctions contre le régime russe contre Vladimir Poutine et contre ses oligarques, nous ne sommes pas en guerre contre la Russie" tient-il à préciser.

     

  • Les sanctions britanniques contre la Russie pourraient être levées avec la paix

    Liz Truss, ministre britannique des Affaires étrangères  a déclaré ce samedi que les sanctions du pays pourraient être levées si Moscou s’engage à respecter un cessez-le-feu total en plus d'un retrait de ses troupes en Ukraine.

  • En Ukraine, les animaux prennent aussi les routes de l'exode

    Un loup, un bouc, des hiboux, et bien sûr des chiens et des chats: à la "Maison pour les animaux secourus", à Lviv, on accueille désormais des animaux en tous genres. Tous ont été abandonnés par leurs maîtres qui ont fui l'Ukraine après l'invasion de la Russie.

    Un loup aux yeux clairs rôde dans son enclos, Boris le bouc prend un bain de soleil en ces premiers jours de printemps, un groupe de hiboux observent, impassiblement alignés, la situation depuis leur perchoir ombragé.

    Une dizaine de chats de Kiev sont logés dans un bâtiment annexe. Des chiens aboient depuis une grange, où des volontaires viennent les chercher pour les promener dans le parc situé à proximité.

    "Les migrants qui viennent de Kharkiv, Kiev ou Mykolaïv partent à l'étranger en passant par Lviv. Ils sont nombreux à laisser leurs animaux", raconte Orest Zalypskiï, le gérant de ce refuge qui avant-guerre ne prenait que des animaux exotiques. "Cette guerre a renforcé notre engagement", dit cet homme de 24 ans.

    Selon l'ONU, plus de 3,7 millions d'Ukrainiens ont fui le pays depuis le début de l'invasion russe le 24 février.

    Plus de deux millions ont franchi la frontière vers la Pologne, où l'AFP a vu quantité de réfugiés emmener avec eux chiens, chats, perroquets ou encore tortues pour les mettre en sécurité.

    Mais arrivés à Lviv, dernière étape avant la frontière polonaise à 70 kilomètres de là, certains se sentent incapables d'emmener leurs animaux plus loin.

    Le reportage est disponible ici

  • Zelensky appelle à la fourniture d’armes

    Le président ukrainien a appelé les pays à fournir davantage d’armes à son pays pour faire face aux forces armées russes. Nous avons besoin de plus d'armement. Nous devons non seulement protéger l'Ukraine mais aussi les autres pays d'Europe de l'Est, sous la menace d'une invasion russe. Nous l'avons dit clairement lors de nos entretiens avec nos homologues américains en Pologne" a-t-il déclaré.


     

  • Sptunik et RT ne seront pas interdits en Suisse

     

  • Les tensions montent dans le Haut-Karabakh

    Alors que les tensions sont au plus haut en Ukraine, territoire envahi par la Russie, Moscou accuse l'Azerbaïdjan d'avoir violé le cessez-le-feu avec l'Arménie.

     

  • Les forces russes attaquent des positions ukrainiennes

    L'armée russe continue son offensive sur l'Ukraine en bombardant des villes comme celle de Kharkiv.

     

  • La sortie de Renault en Russie n'est pas sans conséquence

     

  • Rencontre avec Elena Osipova, figure de la résistance russe

    Si de nombreux Ukrainiens ont fui leur pays, d’autres y sont restés et résistent à l’armée russe. Des Russes résistent eux et elles-aussi à Poutine. C’est le cas d’Elena Osipova, artiste peintre de 76 ans qui a été arrêtée par les forces de l’ordre russe alors qu’elle manifestait contre la guerre. Paris Match l’a rencontré.

    "Pendant trois jours, Elena Osipova n’a pas pu manger. Le chagrin et l’indignation lui tordaient le ventre. Depuis vingt ans, elle est "la conscience de Saint-Pétersbourg", l’ancienne capitale du tsar puis de la Révolution d’octobre 1917, et la ville de Vladimir Poutine. La grand-mère qui défie l’autorité du président : un symbole. Artiste peintre, elle a le verbe piquant et les coups de pinceau féroces quand il s’agit de dénoncer les crimes du pouvoir russe. Cette nouvelle guerre brise son cœur et blesse son âme, avoue-t-elle, au point que "des pensées noires" lui ont traversé l’esprit : "Je suis complètement anéantie de voir nos soldats tuer nos frères."

    La suite du reportage est disponible ici

  • Un hangar de 5.000m2 accueille les réfugiés à Paris

    De nombreux Ukrainiens ont fui leur pays sous les bombes russes. Certains sont en Pologne, d'autres en Allemagne, en Italie, en France... A Paris, les réfugiés sont accueillis dans un hangar de 5.000m2 qui est en fait un des halls du parc des expositions à la Porte de Versailles. Plus de 26.000 réfugiés sont sur le territoire français. Europe 1 est allé à leur rencontre.

     

  • Du matériel médical pour l'Ukraine

    La France avait annoncé il y a quelques jours déjà l'acheminement de matériel médical à l'Ukraine en plus d'une aide humanitaire.

     

  • "Vladimir Poutine a surestimé la valeur de son armée"

    Le général Jérôme Pellistrandi s’exprimait dans le JDD. "Vladimir Poutine a surestimé la valeur de son armée" a-t-il affirmé. "On peut employer ce mot dans tous les sens du terme. L’armée russe est confrontée à l’échec de sa stratégie initiale. Elle n’a pas su affirmer sa supériorité sur le terrain, alors qu’elle avait la certitude d’une promenade de santé. Et elle s’embourbe à cause du dégel, qui ralentit les opérations de manière importante " a expliqué le militaire.

     

    Son interview est disponible ici

     

  • Pas de sanctions pour les oligarques russes

    La Turquie a décidé de ne pas sanctionner les oligarques russes, à l 'inverse des membres de l'UE qui ont déjà saisit plusieurs biens.

  • Décryptage des bombes au phosphore

    Plusieurs maires de villes ukrainiennes ont accusé la Russie d'utiliser des bombes au phosphore, des armes destructrices dont les retombées peuvent atteindre 1.300 degrés. Leur usage contre des civils est interdit mais pas contre des cibles militaires selon une convention internationale. Ces bombes ont déjà été utilisées en Syrie, en Irak et à Gaza.

    L'article est disponible ici

  • Biden n'a pas appelé à un "changement de régime" en Russie

     

  • Sean Penn vient en aide à l'Ukraine

    L'acteur Sean Penn se trouvait dans le pays pour tourner un documentaire sur la situation en Ukraine lorsque la Russie a envahi le territoire. L'acteur vient en aide aux réfugiés en Pologne en signant un contre via sa fondation avec la ville de Rzeszow.

     

  • Kharkiv détruit sous les bombardements est en ruines

    Kharkiv comme de nombreuses autres villes ukrainiennes subit les bombardements russes depuis le début de l'invasion de l'Ukraine. Certaines comme Marioupol ne sont que des ruines après avoir été pilonnée par l'armée russe qui continue les bombardements malgré les victimes.

     

  • L'Ossétie du Sud envoie des soldats pour Poutine

    Après la Biélorussie et la Tchétchénie c'est l'Ossetie du Sud qui s'allie à Poutine dans la guerre en Ukraine en lui envoyant des soldats.

     

  • Au moins 5 blessés dans une frappe sur Lviv

    Un bombardement russe a fait au moins cinq morts ce samedi. Le bilan pourrait s'alourdir au fil des heures.

  • Le point sur les déclarations de Biden

     

  • Biden attaque violemment Poutine et le met en garde

    Le président américain Joe Biden a violemment attaqué son homologue russe Vladimir Poutine samedi à Varsovie, jugeant qu'il ne pouvait "pas rester au pouvoir" après son invasion de l'Ukraine, une déclaration immédiatement tempérée par la Maison Blanche.

    Venu afficher son soutien à la Pologne, pays du flanc oriental de l'Alliance atlantique et frontalier de l'Ukraine, M. Biden a qualifié la guerre dans ce pays d'"échec stratégique pour la Russie", et a mis en garde les autorités de Moscou en leur enjoignant de ne "même pas [penser] à avancer d'un centimètre en territoire de l'Otan".

    Avant sa charge contre le maître du Kremlin en début de soirée, le président américain avait traité M. Poutine de "boucher" pour les crimes commis selon lui par l'armée russe en Ukraine.

    Appelant M. Biden à rester "réfléchi" dans ses propos, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a réagi à cette première attaque en jugeant qu"à chaque fois, les insultes personnelles de ce genre réduisent le champ des possibles pour nos relations bilatérales avec le gouvernement américain actuel".

    L'hôte de la Maison Blanche a enfoncé le clou à l'occasion d'un discours devant un millier de personnes au château royal de Varsovie, en interpellant directement le "peuple russe".

    - "Ce que le Président voulait dire" -

    Assurant ne pas le considérer comme un "ennemi", mais jugeant que la guerre en Ukraine, avec ses atrocités, n'était pas "digne" de lui, M. Biden a ajouté : "Cet homme ne peut pas rester au pouvoir".

    "Ce que le Président voulait dire, c'est que Poutine ne peut pas être autorisé à exercer un pouvoir sur ses voisins ou sur la région", a dû nuancer la Maison Blanche : "Il ne parlait pas du pouvoir de Poutine en Russie, ni d'un changement de régime". M. Biden a également émis des doutes sur les intentions de la Russie en Ukraine.

    Un peu plus d'un mois après le déclenchement de la guerre, le commandement russe a créé la surprise en annonçant vendredi "concentrer le gros des efforts sur l'objectif principal: la libération" du bassin minier du Donbass, tranchant avec la volonté affichée par Moscou jusque là de "démilitariser et dénazifier l'Ukraine" dans son ensemble et non pas seulement dans cette région orientale où se trouvent deux "républiques" séparatistes pro-russes.

    Mais "je ne suis pas sûr" que les intentions des Russes aient changé, a jugé M. Biden dans la capitale polonaise.

    Peu après, les autorités ukrainiennes ont annoncé une série de frappes russes sur des dépôts de carburant, qui ont fait cinq blessés à Lviv, grande ville de l'ouest de l'Ukraine relativement épargnée par les combats pour l'instant.

    A Varsovie, M. Biden a rencontré le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba et le ministre de la Défense Oleksii Reznikov, lors d'une réunion à laquelle ont également pris part leurs homologues américains Antony Blinken et Lloyd Austin.

    "Les Etats-Unis nous ont assuré qu'ils n'avaient pas d'objection au transfert des avions", a déclaré Dmytro Kouleba, après sa rencontre avec Joe Biden.

    Le 8 mars, prenant visiblement de court les Etats-Unis, la Pologne avait annoncé être "prête à déplacer sans délai et gratuitement tous ses avions Mig-29 sur la base de Ramstein (en Allemagne) et à les mettre à la disposition du gouvernement des Etats-Unis", pour qu'ils soient ensuite remis à l'Ukraine.

    De son côté, le président ukrainien Volodomyr Zelensky a appelé dans sa dernière vidéo samedi soir à la fourniture de plus d'armes. "Nous avons besoin de plus d'armement. Nous devons non seulement protéger l'Ukraine mais aussi les autres pays d'Europe de l'Est, sous la menace d'une invasion russe. Nous l'avons dit clairement lors de nos entretiens avec nos homologues américains en Pologne", a-t-il dit.

    "Que fait l'Otan? Est-elle dirigée par la Russie? Qu'attendent-ils?", a-t-il critiqué.

    La suite est disponible ici

     

  • Bonjour La Réunion

    Nous ouvrons ce direct pour suivre la guerre en Ukraine. Restez avec nous !

À propos

Marioupol peut-être bientôt évacué, la Russie bombarde toujours l'Ukraine

Toujours aucun espoir de paix pour l'Ukraine, pays envahi par la Russie de Poutine depuis plus d'un mois déjà. Ce dernier concentrerait désormais ses forces militaires dans l'Est, dans les villes de Donetsk et Louhansk de la région séparatiste du Donbass , une zone dont il avait reconnu l'indépendance quelques jours avant de lancer son offensive sur l'Ukraine. Les forces armées occidentales sont mobilisées sur le territoire européen. 100.000 soldats américains sont déployés en Europe et 40.000 militaires sont sous commandement de l’Otan.

- "Opération humanitaire exceptionnelle" pour Marioupol -

Un petit espoir se dessine pour les habitants de Marioupol, ville portuaire assiégée et pilonnée par les militaires russes depuis le début de la guerre. Emmanuel Macron a annoncé une "opération humanitaire exceptionnelle" dans cette ville conjointement avec la Turquie et la Grèce "dans les tout prochains jours". L'objectif pour le président de la République est d'évacuer "toutes celles et ceux qui souhaitent quitter" la ville ukrainienne.

- Biden rencontre de responsables polonais et ukrainiens -

Joe Biden a rencontré plusieurs responsables politiques polonais et ukrainiens ce samedi en Pologne. "M. Biden, dont c'était la première rencontre avec des hauts responsables ukrainiens depuis le début de la guerre, a engagé une conversation informelle avec le chef de la diplomatie Dmytro Kouleba, assis à une longue table où ont pris place également le ministre ukrainien de la Défense Oleksii Reznikov, le secrétaire d'Etat Antony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin" rapporte l'AFP.

 

La rencontre s'est déroulée dans une salle de l'hôtel varsovien où M. Biden avait passé la nuit, décorée de drapeaux ukrainiens et américains. Mais rien n'a filtré sur ces discussions qui interviennent au lendemain de l'apparente revue à la baisse des objectifs de l'armée russe un peu plus d'un mois après avoir envahi l'Ukraine le 24 février.  Le président américain a aussi rencontré des réfugiés ukrainiens dans un centre.

Le président ukrainien Zelensky a pris la parole lors d'une intervention vidéo au Forum de Doha. Il accuse la Russie d'alimenter une dangereuse course aux armements en mettant en avant son arsenal nucléaire. Le chef de l'Etat a également appelé le Qatar, un des principaux pays exportateurs de gaz naturel liquéfié au monde, à augmenter sa production pour contrer les menaces russes d'utiliser l'énergie "pour faire du chantage".

- Le grand retour de Sergueï Choïgou -

Sergueï Choïgou, ministre de la Défense russe est de nouveau réapparu sur les écrans après deux semaines d’absences. Le Kremlin a diffusé une vidéo du haut responsable politique ce samedi dans laquelle il présidait une réunion consacrée au budget d’armement de la Russie. Mais les images ne sont pas datées, précise BFMTV.

- Un haut gradé russe tué en Ukraine -

Dans le même temps, Kiev a annoncé la mort d'un septième haut gradé russe en Ukraine, dont le dernier tué est le général Yakov Rezantsev, selon des responsables occidentaux sous le couvert de l'anonymat. La Russie a confirmé à ce jour la mort de deux hauts gradés, dont le général Andreï Soukhovetski, commandant adjoint de la 41e armée après avoir servi en Syrie en 2018-19. Toujours selon des responsables occidentaux, un autre général, Vladislav Yerchov, a été démis de ses fonctions par le Kremlin à cause des lourdes pertes subies par les troupes russes.

- Vers un recul de l'armée russe -

Jacques Faure, ancien ambassadeur de France en Ukraine et Dominique Simonnet, journaliste et écrivain spécialiste des États-Unis se sont exprimés sur l’offensive russe en Ukraine. Ils livrent tous les deux leur analyse de la stratégie des forces armées, qui semble désormais reculer.

L’ancien ambassadeur note que la décision russe de concentrer ses forces sur le Donbass n’a non pas été faite par un haut gradé, le ministre de la défense Choïgou et le chef d’état-major général des armées, Gersimov, mais pas un adjoint du porte-parole des forces armées russes.

Il s’interroge à propose de la libération du Donbass "Depuis 2014, l’armée russe et Poutine attaquent le Donbass […] Lougansk et Dontesk, deux entités autoproclamées qui ont pu naître seulement parce que Moscou a envoyé des gens pour susciter des troubles et commencer la création de ces entités".

 

- Une milice néonazie au coeur de la propagande -

Milice néonazie pour les uns, héros ukrainiens pour les autres: le régiment Azov, retranché dans Marioupol assiégée, est au coeur d'une guerre de propagande entre Kiev et la Russie, dont l'un des buts de guerre déclarés est la "dénazification" de l'Ukraine. Les réseaux sociaux prorusses - à commencer par les comptes Twitter des ambassades de Russie à Paris ou Londres - bruissent de témoignages et commentaires sur les atrocités supposées de ce régiment, présenté comme "fasciste" ou "nazi".

Le 10 mars, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavov a justifié le bombardement d'une maternité à Marioupol, qui a choqué le monde entier, par la présence selon lui dans le bâtiment du "bataillon Azov et d'autres radicaux".

www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com avec AFP

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1 Commentaires
OLLIVIER , depuis son mobile
OLLIVIER , depuis son mobile
2 ans

Pour une fois je ne suis pas d accord avec E.Macron si putin n est pas un boucher qui pratique la boucherie , c est quoi '! un bisounours '